Aurélia Steiner est un film court de 27 minutes réalisé en 1979 par Marguerite Duras. La caméra descend la Seine de Paris jusqu'à Boulogne-Billancourt à la nuit tombante sur une embarcation que l'on ne voit pas; elle s'attarde sur les arches et les piles des ponts, les passants arrêtés, les jeux d'ombres sur l'eau.
Marguerite Duras lit en voix off un de ses textes: une lettre d'Aurélia Steiner, une des figures récurrentes des romans de Duras, écrite à 18 ans à Melbourne. La jeune fille évoque à travers une scène intime - un fleuve qui passe, un chat famélique qui miaule puis meurt etc. - la recherche d'une communion avec une autre personne jamais nommée, étrangère ou inconnue et pourtant intensément aimée.
, 1h35 Réalisé parMarguerite Duras OrigineFrance GenresDrame ThèmesThéâtre, Adaptation d'une pièce de théâtre ActeursBulle Ogier, Jean-Pierre Aumont, Madeleine Renaud Note64% Une vieille dame, installée aux colonies, vient à Paris rendre visite à son fils, un homme de cinquante ans, qu'elle n'a pas vu depuis dix ans. Le fils, séducteur, vit une existence peu fortunée de danseur mondain, en compagnie de Marcelle, une jeune femme charmante et peu difficile. La mère rêve d'aider le fils à sortir de sa situation précaire, mais lui choisit plutôt d'emprunter les bijoux de la veille dame pour aller jouer au casino.
, 1h40 Réalisé parMarguerite Duras OrigineFrance GenresDrame, Thriller, Fantasy ActeursCatherine Sellers, Michael Lonsdale, Henri Garcin, Nicole Hiss, Daniel Gélin Note67% « Détruire, dit-elle est un quatuor. L'héroïne, Elizabeth Alione, enfoncée dans une profonde mélancolie qu'elle traîne dans les couloirs, le parc et la salle à manger d'un hôtel, faible, alanguie, ouverte, Alissa, dure, belle, féroce, sensuelle, affranchie des convenances. Deux femmes en apparence si loin l'une de l'autre. Max Thor et Stein, deux intellectuels, voyeurs, chasseurs, destructeurs. Chacun se noie dans le désir de l'autre. Max Thor dans celui de Stein, Elizabeth dans celui d'Alissa. Les deux hommes, amants d'Alissa, sont tous deux épris d'Elizabeth, leur nouvelle proie. Détruire, dit-elle célèbre le culte du néant sur fond de voyeurisme. Tout est décrit sur fond d'absence. Un brouillard enveloppe les personnages qui se débattent maladroitement pour continuer à vivre. Duras le dit elle-même : "J'ai voulu montrer un monde plus tard, après Freud, un monde qui aurait perdu le sommeil".