Citations
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Antoine Doinel : Ici souffrit injustement Antoine Doinel, puni injustement par Petite Feuille pour une pin-up tombée du ciel. Entre nous ce sera dent pour dent, œil pour œil.
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Petite Feuille : Ah, j'en ai connu, des crétins. Mais au moins ils étaient discrets. Ils se cachaient, ils restaient dans leur coin.
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Petite Feuille : Ah ! te voilà, toi. Alors, il suffit d'un devoir supplémentaire pour te rendre malade ! Et les parents tombent dans le panneau ! J's'rai curieux de savoir ce que tu leur as soutiré comme excuse, moi. Fais-voir ton mot.
Antoine Doinel : J'en ai pas, m'sieur.
Petite Feuille : Ah, t'en as pas ! Et tu crois qu'ça va s'passer comme ça ? Ça s'rait trop facile, mon ami !
Antoine Doinel : M'sieur, c'était… C'était ma mère, m'sieur.
Petite Feuille : Ta mère, ta mère, qu'est-ce qu'elle a encore ?
Antoine Doinel : Elle est morte.
Petite Feuille : Ah, fichtre. Partager la citation sur facebook
Antoine Doinel : Ils étaient bons, papa, les esquimaux. J'en avais jamais mangé à la fraise.
Julien Doinel : C'est parce que c'était pas la saison. Partager la citation sur facebook
Antoine Doinel : Quand même, le film, moi, il m'a bien plu.
Julien Doinel : Oui, mais il était pas marrant.
Gilberte Doinel : Comment ? Il était pas… Mais il avait du fond !
Julien Doinel : Quoi ?
Gilberte Doinel : Il avait du fond !
Julien Doinel : … Ah oui.
Antoine Doinel : Le film !
Julien Doinel : Oui oui oui oui.À propos du film Paris nous appartient qu'ils sont allés voir au Gaumont Palace.En 1958, l'année du tournage des Quatre Cent Coups, Jacques Rivette tournait le film Paris nous appartient, qui est sorti en 1961.
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René Bigey : M'sieur, il a pas copié. J'étais assis à côté de lui, j'l'aurais vu.
Petite Feuille : Ah, vous voulez être exclu, vous aussi ?
René Bigey : Ça m'déplairait pas.
Petite Feuille : Encore une insolence ? Sortez !
René Bigey : J'veux bien être gentil, mais j'vais pas sortir : il fait froid, dehors.
Petite Feuille : Foutez-moi le camp !
René Bigey : Ça c'est pas légal.
Petite Feuille : C'est pas lé… ? J'vais vous montrer qui fait la loi ici ! C'est pas légal, hein, c'est pas légal ! Partager la citation sur facebook
Antoine Doinel : Après un coup pareil, j'peux pas r'tourner à la maison. Mon père, il a dit qu'i'm'mettrait au prytanée.
René Bigey : Prytanée ? J'connais pas.
Antoine Doinel : Oh bah ça doit être un truc militaire.
René Bigey : T'auras un uniforme, et puis dans l'armée, y'a d'l'av'nir.
Antoine Doinel : Ouais, bien sûr. Eh bien très peu pour moi. Oh, si ça pouvait être dans la marine ! J'voudrais bien voir la mer, j'y suis jamais allé. Partager la citation sur facebook
M. Bigey : Mais qu'est-ce qu'il y a ? Mais c'est une vraie tabagie, là d'dans ! Mais on s'croirait dans un tripot, ma parole ! Bon, bon, bon. Je te r'tiendrai trois cigares sur ton argent de poche. Qu'est-ce que c'est qu'ça ? Bucéphale n'est pas un dépotoir. Ça vaut au moins près d'un million, c'truc-là. C'est une œuvre d'art. Du reste, je n'm'en séparerai qu'en toute dernière extrémité. Bon, eh bien maintenant tu vas me faire le plaisir de tout éteindre et de t'endormir.
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Julien Doinel : On a tout essayé, m'sieur l'commossaire : la douceur, la persuasion, les sanctions. R'marquez, on l'a jamais battu, ça on peut pas dire.
Le commissaire : Il y a des cas où les bonnes vieilles méthodes…
Julien Doinel : Oui, bien sûr. Seulement c'est pas notre genre à sa mère et à moi. On l'laissait plutôt libre.
Le commissaire : Trop, peut-être ?
Julien Doinel : Non, ça on peut pas dire non plus. 'Fin dans la m'sure où on travaille tous les deux, vous savez c'que c'est. Partager la citation sur facebook
Le commissaire : Qu'est-ce que vous décidez ?
Julien Doinel : Dans l'immédiat, on peut pas l'reprendre à la maison : i'r'partirait. Alors j'sais pas, moi, si vous pouviez l'faire surveiller quelque part. À la campagne par exemple. Et puis l'faire travailler, parc'qu'à l'école, il veut plus rien fiche.
Le commissaire : On peut essayer le centre d'observation. C'est bien organisé maintenant. Partager la citation sur facebook
Un jeune au centre d'observation des mineurs délinquants : Ici, c'est pas interdit de s'évader, c'est interdit de se faire prendre.
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La psychologue : Tes parents disent que tu mens tout le temps.
Antoine Doinel : Ben, j'mens, j'mens de temps en temps quoi… des fois je leur dirais des choses qui seraient la vérité ils me croiraient pas, alors je préfère dire des mensonges. Partager la citation sur facebook
La psychologue : As-tu déjà couché avec une fille ?
Antoine Doinel : Non jamais, mais enfin, je connais des copains qui ont… qui sont allés… alors ils m'avaient dit si tu as vachement envie, t'as qu'à aller rue Saint-Denis. Alors moi j'y suis allé… et puis j'ai demandé à des filles et je me suis fait vachement engueuler, alors j'ai eu la trouille… et je suis parti et puis je suis venu encore plusieurs fois et puis comme j'attendais dans la rue, il y a un type qui m'a remarqué qui a dit : « Qu'est-ce que tu fous là ? » c'était un Nord-Africain, et ben alors je lui ai expliqué, alors il m'a dit, il connaissait sans doute les filles, parce qu'il m'a dit : « Moi je connais une jeune… quoi, qui va… une jeune quoi… avec les… les jeunes gens… et tout ça… », alors, il m'a emmené à l'hôtel où elle était… et puis justement ce jour-là elle n'y était pas, alors on a attendu… une heure… deux heures… comme elle ne venait pas… moi je me suis tiré !