= Ashitaka =
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Ashitaka : Regardez-bien, regardez tous à quoi nous ressemblons lorsque la haine s'empare de nous. Moi, elle me ronge le bras et elle finira par me dévorer vivant! La colère et la peur décuplent la force du mal.
= Dame Eboshi =
= Toki =
= Jiko =
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Jiko : Regarde autour de toi. La dernière fois que je suis passé ici, il y a quelques années, c'était un joli petit village. Puis, je sais pas ce qu'il y a eu. Inondation, éboulement, feu de forêt ? Une chose est sûre, tous les villageois sont morts. Qu'ils aient péri dans des batailles, des maladies ou des famines, aujourd'hui leurs esprits épouvantés font frémir la région toute entière. Tu dis que tu es victime d'un maléfice, c'est ce monde qui est maléfique.
= Narrateur =
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Narrateur : C’était il y a bien longtemps, dans une contrée lointaine, jadis recouverte de forêts.
En ce temps-là, l’esprit de la nature veillait sur le monde sous la forme d’animaux gigantesques.
Hommes et bêtes vivaient en harmonie.
Mais les siècles passants, l’équilibre se modifia, les rares forêts que l’homme n’avait pas saccagé furent alors protégées par des animaux immenses qui obéissaient au grand esprit de la forêt.
C’était le temps des dieux et le temps des démons.
= San =
Dialogues
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Dame Eboshi : Pourquoi es-tu venu jusqu'ici ? Dis-moi quelles sont tes intentions ?
Ashitaka : Porter sur le monde un regard sans haine.
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San : Tu as enfin repris connaissance ? Tu peux dire merci à Yakuru, il a veillé sur toi sans relâche.
Ashitaka : Comment sais-tu qu'il s'appelle Yakuru ?
San : C'est lui qu'il me l'a dit bien sûr, et puis il m'a tout raconté, d'où tu viens, le drame de ton village[…]
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San : La tribu des loups vient combattre à vos côtés, où puis-je trouver le seigneur Okkoto ?
Sanglier : [cris de sanglier]
San : Merci, et bon courage.
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Moro : Les sangliers sont en marche, la forêt dévastée pleure à leur passage mais tu ne peux pas entendre le sanglot des arbres. Moi, je demeure ici à écouter leur lente agonie, ces cris réveillent en moi la blessure de la balle et je rêve du jour où je pourrais enfin broyer de mes crocs la tête de la femme qui me tue.
Ashitaka : Moro, cette guerre a trop duré. Pourquoi n'y mets-tu pas un terme ? Vous pourriez vivre en paix avec les humains.
Moro : Les humains se rassemblent pour une dernière bataille. Leur feu, bientôt viendra nous brûler.
Ashitaka : Mais que va-t-il arriver à San ? Comptes-tu la laisser mourir avec toi ?
Moro : Tu es bien un humain, Ashitaka. Égoïste. Tu raisonnes comme un humain. San est ma fille, ma tribu est la sienne. Si la forêt meurt, elle mourra avec elle.
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San : Même si la nature entière a repoussé, ce ne sera plus jamais sa forêt. Le grand esprit de la forêt est mort.
Ashitaka : Le Dieu-Cerf ne peut pas mourir. Il est la vie éternelle, il est la mort aussi, mais son esprit est plus fort. Il a décidé que nous devions vivre.