Maria a treize ans et combat avec une guérilla colombienne. Le commandant de son groupe lui confie son enfant nouveau né pour qu'elle le mette en sécurité avec l'aide de trois autres guérilleros tout aussi jeunes qu'elle. Pour éviter qu'on ne l'oblige à avorter, elle a caché à tous qu'elle est enceinte, mais son secret est découvert au cours du trajet et elle s'enfuit à travers la jungle. Elle est alors témoins des destructions, incendies, meurtres et autres violences provoquées par les exactions et affrontements entre les forces armées, les guérilleros, les paramilitaires et les narcotrafiquants qui dévastent la Colombie.
Dix-sept ans après avoir divorcé, un vieux paysan revient chez lui pour soutenir les siens lors d'une grave maladie de son fils. Il retrouve sa ferme noyée au milieu de champs de cannes à sucre, dont l'exploitation génère de permanentes retombées de cendres. Lors de ces retrouvailles, il découvre dans le même temps les difficiles conditions de vie et les luttes des paysans surexploités dans ces champs.
Éric est un garçon de 10 ans, buté et timide, dont la mère, qui ne peut plus matériellement s’occuper de lui, se décharge subitement de lui sur son père, Gabriel, que l'enfant a très peu connu. L'homme vit pauvrement à Bogota dans un minuscule appartement, travaillant au noir comme menuisier au jour le jour. Les premiers temps sont difficiles entre le garçon et son père, l'un et l'autre n'ayant que peu de points communs, ils se découvrent peu à peu. Mais leur situation matérielle est précaire.
Le film est une adaptation cinématographique du roman homonyme de l'écrivain colombien Jorge Franco Ramos, publié en 2002. Deux amoureux, Marlon et Reina, décident de quitter la Colombie pour les États-Unis. Mais leur voyage en tant que clandestins leur réserve de mauvaises surprises.
D'après ce qui peut être visualisé sur le fragment conservé de La tragedia del silencio, l'histoire semble être centrée sur le drame vécu par un homme qui serait atteint de la lèpre. L'homme, un ingénieur, travaille pour une entreprise ferroviaire et passe son temps libre à élaborer les plans de l'orphelinat d'un ami de la famille, le père Alberto. Une fois mis au courant de sa maladie à la suite d'examens en laboratoire, le protagoniste décide de l'annoncer à son épouse et à sa fille. Un étudiant dont il est le tuteur en profite alors pour courtiser sa femme. Finalement, alors qu'il est sur le point de se suicider, l'homme apprend que le diagnostic de sa maladie est erroné, un auxiliaire ayant confondu différents résultats de tests. Il surmonte alors l'adversité et sauve son amour conjugal.
Ce film est une adaptation du roman du même nom de Jorge Isaacs, qui relate l'histoire d'amour entre Efraín et María. Dans la mesure où il ne reste qu'un fragment de 25 secondes du film, l'adaptation ne peut être suffisamment analysée, mais il est très probable qu'elle ne soit pas très différente de l'œuvre littéraire. En effet, le fait que le roman soit un best-seller, donc familier du public, est censé garantir un certain succès au film à sa sortie.
Peu de choses peuvent être dites sur le contenu du documentaire, qui ne peut être défini qu'à partir des commentaires de presse compilés jusqu'alors. En effet, il n'existe aucune copie de El drama del 15 de octubre et Francesco Di Domenico ne l'a mentionné que rarement à ses enfants, souhaitant l'effacer de sa mémoire en raison de sa censure. Le film débute avec le portrait du général Uribe Uribe. Ensuite, une scène montre l'opération subie par la victime avant sa mort. Puis, vient la partie centrale du film, filmée par Vincenzo Di Domenico, à savoir l'enterrement d'Uribe Uribe à Bogota. Son cercueil est emmené de la basilique jusqu'au cimetière, suivi par un cortège d'habitants de la capitale. Des voitures avec des couronnes, des orateurs prononçant leur discours jusqu'à la tombe, la police, l'armée et les coups de feu sont aussi montrés. Une autre séquence permet de découvrir les auteurs du crime, Leovigildo Galarza et Jesús Carvajal. Le crime du Capitole est ensuite reconstitué et, pour cette scène, les frères Di Domenico « ont photographié les principaux lieux du drame sanglant » tandis que les deux meurtriers « se prêtaient à toutes les positions désirées par les opérateurs ». Dans une autre partie du documentaire, on peut voir des photos d'hommages rendus au général à l'occasion du premier anniversaire de sa mort, des défilés de voitures, des pèlerinages et des orateurs. Le film se termine par une allégorie sur la tombe d'Uribe Uribe. Cette scène, dont un extrait a pu être préservé, montre un tableau appelé La Apoteosis (L'Apothéose en français) au symbolisme trivial qui représente une femme agitant, de droite à gauche, le drapeau colombien sur le monument érigé en l'honneur du dirigeant libéral.
Mañe habite les quartiers pauvres de Bogota. Il traverse une période difficile après avoir perdu l'utilisation de ses jambes. Mane ne parvient plus à retrouver du travail et à payer son loyer. Alors que sa situation semble désespérée, il rencontre un personnage étrange qui arpente les rues de la cité en portant des gens sur son dos pour 500 pesos (20 centimes d'euros). Mane va retrouver espoir en se liant d'amitié avec le mystérieux porteur.
Le film se déroule durant la dictature militaire de Gustavo Rojas Pinilla. Il raconte l'histoire d'une famille qui se réunit pour la veillée funèbre de la matriarche et pour la lecture de son testament. Cependant, une explosion qui ravage une partie de la ville où se déroule la scène oblige les protagonistes à se séparer et à vivre différents évènements.
Ignacio Carrillo (Marciano Martínez) is a vallenato singer from Majagual, Sucre, who decides, after his wife's sudden death, to stop playing and return his accordion, which is said to be cursed, to his master. He is joined by Fermín Morales (Yull Núñez), a teenage boy who admires Ignacio and wishes to become a juglar like him. Carrillo reluctantly accepts, given his loneliness. On Ash Wednesday 1968, Carrillo, Morales and their donkey start a journey throughout several towns in the Caribbean region in Northern Colombia, until Taroa (a small caserío in Uribia jurisdiction), in La Guajira desert, where Carrillo's maestro supposedly lives. During their journey, Carrillo participates in the first version of the Vallenato Legend Festival in Valledupar.