Inspiré de faits réels et se déroulant aux États-Unis à l'époque du maccarthysme, l'histoire met en scène Howard Prince, un simple barman sans convictions politiques, qui accepte par amitié pour un scénariste mis sur la liste noire de devenir son « prête-nom ».
Un producteur hollywoodien a confié à l’auteur renommé Richard Benson la tâche de trouver le sujet d’un film. À Paris, Richard, censé être resté enfermé durant des semaines pour travailler à son scénario, a perdu tout son temps à festoyer en compagnie de son inséparable bouteille. Comme il ne lui reste plus que deux jours pour trouver une histoire, il recrute la secrétaire Gabrielle Simpson pour l'aider. Dans la précipitation, des idées aussi farfelues que décousues fusent des cerveaux en ébullition des deux scribouillards pendant que l’amour fera le reste…
Un producteur tout-puissant soutient un jeune scénariste ambitieux. L'épouse du producteur, une actrice aigri, au crépuscule de sa carrière, devient son amante. Le scénariste écrit un film dont la trame change sous l'influence des événements. Or, subitement, le producteur est assassiné. Les soupçons se portent sur son protégé...
Yves Zand, un réalisateur, prépare un film sur la chanteuse Barbara en étudiant des images d'archives et la musique tandis que Brigitte, l'actrice, étudie soigneusement le caractère, les gestes, les manières et les intonations de la célèbre chanteuse qu'elle interprète. Au fur et à mesure du tournage, Brigitte fusionne peu à peu avec le personnage, apprenant les partitions et imitant son expression faciale, au point de troubler le réalisateur.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Eva Berger a fui les territoires à l'est de l'Allemagne pour l'ouest. Elle travaille maintenant comme figurante au cinéma. Le réalisateur Frank Tornau la remarque et lui fait passer des essais. Eva raconte alors l'histoire de sa vie. Tornau trouve là la matière pour un film. Son auteur Paul écrit un scénario et pense que Mona Arendt sera la vedette du film. Tornau souhaite qu'Eva reprenne son propre rôle. Stefan, l'époux d'Eva, s'oppose à la réalisation de ce film. De plus, il se rend compte de l'histoire d'amour qui naît entre Eva et Tornau. Le tournage s'avère une torture pour Eva qui revit son passé. Au cours de la dernière scène, alors qu'elle s'est séparée de son mari blessé, elle fait une dépression nerveuse. Cependant elle se rapproche de Stefan avec lequel elle se réconcilie.
À Boulogne-Billancourt en 1943, parmi les épreuves dont un bombardement des usines Renault, la concurrence entre les industries cinématographiques française et allemande (la Continental) pour recruter les talents littéraires pour des scénarios.
« Qu’en était-il du triste sort infligé aux scénaristes à l’époque des cavernes ? Jugez par vous-mêmes ». Un personnage chauve et à lunettes, assis dans son bureau, producteur de la préhistoire — reconnaissable à son short en peau de bête — reçoit une proposition de script sous forme d’un rouleau de parchemin qu’il commence à réduire à grands coups de ciseaux. Il auditionne d’abord une jeune femme qui se livre à un numéro de charme se terminant par un grand écart, puis il reçoit un clown coiffé d’un chapeau melon (qui pourrait être Charlot), avant d’engager un athlète qui lui montre sa force en malmenant une chèvre que l’on a remarquée auparavant broutant le short du producteur et les pages refusées. « Et maintenant, ils tournent ce qui reste de l’histoire ». On assiste à une querelle entre l’athlète et celui qui doit être le réalisateur, qui se termine par un K.O. général. Puis la vedette, chevauchant la chèvre comme un pur-sang, galope dans la nature, suivi par un dinosaure qui sert de grue pour effectuer un mouvement de caméra, l’appareil de prise de vues étant très drôlement actionné par le caméraman qui fait tourner un pédalier de vélo et non pas une manivelle. L’homme au petit chapeau s’exerce ensuite au lancer de couteaux sur l’athlète, ligoté par un singe, puis fait la cour à la belle. Le couple reçoit enfin la bénédiction d’un chaman perché en haut d’un cocotier. Le film doit encore subir les outrages de la censure, représentée ici par trois hommes à chapeau haut-de-forme qui menacent le producteur à qui il ne reste plus qu’à mutiler la pellicule. « Et c’est alors que s’avance le fier scénariste pour voir ce qu’on a fait de son chef d’œuvre ». La projection commence avec le titre à double sens : « Qui est le bouc ? bâclé d’après l’histoire d’Aloysius Flintpebble ("pierre à silex")». Film qui a obtenu le « visa N° 7-11 » ! Il ne reste de l’histoire filmée que des débris sans queue ni tête mais qui se termine par un mariage. Le scénariste s’arrache les cheveux et met au tapis le producteur. « C’est un bon scénario qui reconnaît son auteur… Après, ça devient un film » (It’s a wise scenario that knows its own author… after it gets in the movies).