Umekichi est geisha selon la tradition dans le quartier de Gion à Kyoto. Sa jeune sœur, Omocha, prône des méthodes plus modernes, dépourvues de toute compassion ou d'affectivité à l'égard des clients. Deux conceptions opposées, mais qui débouchent sur la même impasse. Omocha finit par accuser les hommes d'être responsables de la dégradation des femmes. Elle formule ce vœu : « Vienne un monde où l'on n'ait plus besoin de geishas ! »
Ce film s'attarde sur l'amour maternel d'une paysanne qui donne tout pour que son enfant puisse profiter d'une bonne éducation à Tokyo. Dix ans plus tard, elle rend visite à son fils à Tokyo, croyant qu'il a réussi dans la vie. Mais elle apprend vite qu'il est loin d'avoir réussi ; il travaille comme "demi-professeur", donnant des cours du soir et vivant dans la pauvreté avec sa femme...
Pour aider sa famille, une jeune téléphoniste devient la maîtresse de son patron. Abandonnée par le garçon qu'elle aime, elle sera également délaissée par son protecteur. De retour dans sa famille, elle est rejetée par celle-ci et finit par se prostituer.
Kihachi, un meneur de troupe théâtrale itinérante, arrive dans un petit village pour y donner une représentation. Il décide de renouer avec son ancien amour et son fils illégitime, ce qui provoque la colère de sa maîtresse actuelle et brise bien des cœurs...
Les amours tragiques entre un membre du parti libéral, emprisonné suite à l'incident de Chichibu en novembre 1884 et une actrice qui se résout à se prostituer pour l'aider.
Le personnage principal est père d'une famille de quatre enfants. Parce qu'il est constamment brimé à la maison, il commence une liaison avec une dactylographe à son travail et dévoile accidentellement le pot aux roses à sa femme en parlant dans son sommeil. Après avoir obtenu d'autres éléments de preuve, sa femme finit par les confronter tous deux sur leur lieu de travail.
Horino, riche étudiant, refuse les mariages arrangés par son père et préfère traîner avec ses amis et Oshige, une jeune serveuse. Un jour, le père meurt et Horino hérite de son entreprise.
Une famille et leurs deux jeunes garçons, Keiji et Ryoichi, s'installent dans la banlieue de Tokyo. Les enfants, victimes de brimades de la part de la bande de gosses du quartier, font l'école buissonnière. Le père, mis au courant par l'instituteur, les force à retourner en classe afin qu'ils deviennent « des gens importants ». Les enfants, grâce à l'aide d'un garçon plus âgé, parviennent à se faire accepter et à remplacer l'ancien chef de la bande. Toutefois, ils se rendent compte que leur père, simple employé de bureau, fait quotidiennement des courbettes à son patron, quitte à se rendre ridicule. Il s'ensuit une dispute familiale orageuse.
Ce film muet retrace la vie de la cellule familiale du salarié d'une compagnie d'assurance qui perd son travail (et donc son image au sein de sa propre famille) en pleine crise économique pour avoir protesté auprès du président de sa société contre le licenciement d'un collègue.