Ian, un éducateur aveugle, est embauché par une modeste institution de Lisbonne au Portugal pour apprendre à des jeunes atteints de cécité à se déplacer par écholocation grâce à l'écho des sons qu'il émet, par exemple par le claquement de langue. Un des objectifs qu'il se fixe est d'apprendre aux jeunes aveugles à se déplacer sans leur cane blanche. La jeune et belle Eva, qui ne sort plus parce qu'elle ne supporte plus la pitié que les passants dans la rue ont à son égard à cause de sa canne blanche, entre en résonance avec ce que propose Ian. Cependant, le directeur de l'institution estime que cette pratique est dangereuse et met des conditions très stricte à l'enseignement que propose Ian. L'intrépide Serrano, un autre aveugle de l'institution, met en doute la parole de Ian et va même jusqu'à penser que ce n'est pas un véritable aveugle. Une fois convaincu, il s'aventure la nuit tombée avec son professeur sur les quais du port de Lisbonne à la recherche d'un bateau dont Ian soutient l'existence, mais que tout semble montrer qu'il est le fruit de son imagination. Les méthodes employées par Ian accroit la tension dans ses relations avec le directeur qui congédie finalement Ian, à la suite d'un grave accident dont est victime un des pensionnaires écrasé par un tramway.
Renversé par une voiture, le banquier Aldo est condamné au fauteuil roulant, lui qui avait été champion de water polo. Quand son épouse Alessandra décide de partir pour les vacances du 15 août, elle réserve pour lui une chambre dans un institut pour handicapés. Aldo y fait la connaissance de Vittorio, aveugle et cependant trafiquant d'objets contrefaits. Ce dernier l'embarque dans un voyage à Sanremo, marqué de multiples péripéties.
Le film s'inspire de la vie de Mirco Mencacci, un ingénieur du son italien aveugle qui réussit à surmonter son handicap et à réaliser ses rêves. L’histoire se passe en 1971 en Italie à Pontedena, une ville en Toscane. A 10 ans, Mirco Balleri remarque un fusil situé au-dessus de la cheminée. Pour s'en saisir, il monte sur un tabouret qu’il a posé sur une chaise : il perd l’équilibre, tombe par terre et lâche l’arme qui se déclenche et le blesse. A partir de ce jour, Mirco ne voit plus que des taches de lumière, en d’autres termes il est devenu malvoyant. Dans les années 70, les non-voyants ne pouvaient pas accéder à l’école ordinaire. C’est pourquoi, cet accident bouleverse la vie de Mirco car il ne peut aller à l’école avec ses camarades. Il est placé en institut spécialisé catholique dirigé par le directeur Cassoni, lui aussi non-voyant. Les personnes qui s’occupent de l’internat et de l’infirmerie sont des sœurs quant au professeur présent, il s’agit d’un prêtre. Dans cet institut à Gênes, les enfants apprennent les métiers de standardistes et de tisseurs de chaises. Lors de son arrivée, le petit garçon a décidé de ne pas apprendre le braille. Après s’être bagarré avec Valerio, forte tête de l’école. Puni dans la salle des professeurs, il découvre la présence d’un magnétophone qu’il utilise pour réaliser son devoir de sciences. Lors de la remise du travail, l’abbé Giulio le félicite, mais le directeur ne le soutient pas car il a utilisé le magnétophone sans permission. Un soir, Mirco se rend compte qu’il est devenu complètement aveugle.