Dalila Ennadre est un Réalisateur, Ecrivain, Producteur et Cinématographie né le 12 aout 1966
Si vous aimez cette personne, faites-le savoir !
Naissance 12 aout 1966
Mort 14 mai 2020 (à 53 ans)
Dalila Ennadre, née en 1966, est une réalisatrice marocaine, connue pour ses documentaires sur la vie quotidienne au Maroc et ses portraits de femmes, et dont les œuvres ont été plusieurs fois primées.
Biographie
Dalila Ennadre est née en 1966 à Casablanca, au Maroc. Elle grandit en France, chemin de Marvilles à Saint-Denis puis dans la cité des 4000 à La Courneuve. Son frère aîné, Touhami Ennadre, se passionne pour la photographie et devient artiste-photographe . Elle arrête ses études à 16 ans, et de 1985 à 1996, elle séjourne successivement en Guyane, en Allemagne, au Maroc et au Québec. Pendant cette période, elle étudie le cinéma en autodidacte, et travaille comme chargée de production sur des séries TV ou des films de commande pour des institutions.
Elle décide de se consacrer à la réalisation de films documentaires, souvent sur des thèmes issus de rencontres et tournant autour de la vie quotidienne au Maroc. En 1987, elle réalise un premier documentaire Par la grâce d'Allah, sur un meunier des montagnes marocaines, puis en 1994, Idoles dans l'ombre. De 1996 à 1999, elle intervient pour la société L'Yeux ouverts comme chargée de production et comme monteuse, notamment sur La Ballade des sans papiers en 1997, et Nous retournerons un jour en 1999. Cette même année 1999, elle revient à la réalisation. Elle commence notamment le tournage de El Batalett, Femmes de la médina, y dressant le portrait chaleureux de quelques femmes marocaines qui habitent le quartier pauvre de l'ancienne médina de Casablanca, où elle est née, ainsi que le portrait de leurs enfants et ados.
Les réalisations s’enchaînent ensuite dans les années 2000, dont La caravane de Mé Aïcha en 2003 sur la vie d'une poétesse dans le désert, Fama, une héroïne sans gloire en 2004 sur une militante démocratique, Je voudrais vous raconter en 2005 sur la réalité de la vie des femmes au moment de la réforme du droit de la famille, et J'ai tant aimé en 2008 sur une ancienne prostituée de l'armée française.
En 2012, elle est également actrice dans un film de Brahim Fritah, Chroniques d’une cour de récré. Elle est en 2013 en résidence artistique à l'Espace 1789 de Saint-Ouen. Elle est ensuite de retour à l’ancienne médina de Casablanca pour tourner Des murs et des hommes.