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Laurent Van Wetter, est un auteur, dramaturge et comédien belge francophone, né en 1963.
Biographie
Laurent Van Wetter se forme auprès de Pierre Laroche au Conservatoire royal de Bruxelles, où il obtient un premier prix d'Art dramatique en 1986. Diplôme de comédien en poche, il rejoint rapidement la distribution de nombreux spectacles produits sur la scène théâtrale belge, notamment : La Maman et la Putain, adapté du film de de Jean Eustache, au Rideau de Bruxelles ; Le Procès, adapté du roman de Kafka, au Théâtre de Poche ; Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand à Villers-la-Ville ; Roméo et Juliette de Shakespeare et Les Trois Sœurs de Tchekhov avec la compagnie belge Théâtre en liberté dirigée par Daniel Scahaise, au Théâtre du Vaudeville à Bruxelles.
En 1991, il s'engage dans un cursus de formation à l’Université Libre de Bruxelles, obtenant deux ans plus tard le Certificat européen en écriture et analyse de cinématographiques. Depuis, tout en poursuivant son métier d'acteur sur les planches ou à l'écran, Laurent Van Wetter se consacre à l’écriture théâtrale.
Ainsi, il entame une collaboration avec le metteur en scène Daniel Scahaise pour l'adaptation de deux grands textes : Le Sang des Atrides d’après L’Orestie d’Eschyle et Les Trois Mousquetaires d’après Alexandre Dumas. Les deux spectacles sont montés successivement à partir de 1996, Laurent Van Wetter y intervenant à la fois comme dramaturge et comme comédien.
En 1998, souhaitant monter en français Top Dogs, la satire sociale du dramaturge suisse-allemand Urs Widmer, Franz Marijnen , alors directeur du Théâtre royal flamand de Bruxelles ( Koninklijke Vlaamse Schouwburg, KVS), intègre Laurent Van Wetter à sa distribution de huit comédiens francophones. Le spectacle sillonnera la Belgique durant deux saisons théâtrales.
C'est à cette période que Laurent Van Wetter écrit sa première pièce de théâtre, Le Pont, qu'il présente au concours d’auteurs 1999-2000 organisé par l’Union des Artistes de Belgique. Il en sort lauréat et voit conjointement son texte publié dans le cadre du « Prix SACD-Lansman 2000 ». Dès mars 2000, la pièce est créée par le Bang Bang Théâtre dans une mise en scène de Thierry Waseige, avec son auteur dans la distribution.
Au fil des années, rapidement traduit en plusieurs langues (polonais, hongrois, bulgare et catalan), Le Pont bénéficiera de nombreuses reprises tant en Belgique qu'à l'étranger. Notablement, la pièce est créée en France le 14 octobre 2003 au Théâtre Nanterre-Amandiers par le metteur en scène burkinabé Sotigui Kouyaté, avec Habib Dembélé et Hassane Kouyaté, jouant de la culture africaine comme d’un révélateur des travers de l’occident.
Poursuivant son travail d'écriture, Laurent Van Wetter produit en 2002 Réflexions balistiques, une pièce courte destinée au « Festival du monologue : Enfin seul » du Théâtre de L’L, à Bruxelles ; un texte qui bénéficiera d'une publication chez Émile Lansman au sein du deuxième recueil de monologues de ce festival. Cette même année, le dramaturge signe l’adaptation française de « Personne s’appelle Thérèse », une pièce de théâtre pour deux acteurs sur le thème de la clandestinité et la différence, d’après un texte original de Karin Schoeder, Andréas Goehrt et Alvaro Solar. Créé dans la foulée par la menteuse en scène belge Valérie Joyeux, l’année suivante Laurent Van Wetter intègre la distribution aux côtés de la comédienne Aïssatou Diop.
2003 voit aussi la publication aux Éditions Lansman de Abribus, une pièce à quatre personnages qui sera créé en Belgique cette même année par Étienne Tombeux au Théâtre Le Public, puis en France, trois ans plus tard, par le metteur en scène burkinabè Hassane Kouyaté à la Scène Watteau de Nogent-sur-Marne.
En 2005, pour le Théâtre de Poche de Bruxelles et sa 3e édition des «Contes urbains» (qui veut explorer cette année-là les méandres de la capitale belge sous l'angle de l'érotisme), Laurent Van Wetter écrit Odyssea, un monologue qui aborde les comportements sexuels de la Communauté bruxelloise. Présenté en fin d'année avec trois autres contes érotiques, le texte est interprété par Benoît Verhaert, dans une mise en scène de Valérie Lemaître.
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