L'été, dans les Alpes. Lise, 15 ans, vient de retrouver son demi-frère Simon, 18 ans, revenu s'installer dans la région avec sa mère. Rapidement, il s'intègre dans la bande qu'elle forme avec son petit ami Kevin et leurs copains. Un jour, Lise l'emmène à Dramonasc, le hameau abandonné de leurs aïeux.
De Paris à Berlin, Edgar Morin revient sur la place essentielle que le cinéma a joué dans sa formation d'intellectuel, depuis son adolescence et la découverte des films sociaux ou politiques russes, français et allemands, jusqu'à la rédaction de ses ouvrages théoriques fondateurs que sont Le Cinéma ou l'homme imaginaire et Les Stars, et la réalisation en 1960, avec Jean Rouch, du film Chronique d'un été. Grâce à l’utilisation, pour la première fois, du son direct sur les caméras, ce film bouleversera l’histoire du cinéma, tant documentaire que de fiction.
Le Voyage cinématographique de Gaston Méliès dans les mers du Sud et en Extrême-Orient retrace le périple que Gaston Méliès, frère de Georges Méliès, effectua autour de l’océan Pacifique pendant dix mois en 1912 et 1913. Embarquant à San Francisco avec son épouse Hortense et une quinzaine de collaborateurs, il partit filmer la Polynésie, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Java, Singapour, le Cambodge, et, pour finir, le Japon. Durant cette aventure transocéanique, il tourna 64 films : des documentaires, ainsi que des fictions, dont bien peu ont survécu. Certains de ces films furent parmi les premières fictions jamais tournées avec des Tahitiens, des Maoris, des Aborigènes, des Malais ou des Cambodgiens, leur donnant ainsi leurs premiers rôles de fiction à l’écran. Du Japon, Gaston Méliès rentra en France, où il mourut peu de temps après, en 1915, tombant rapidement dans l’oubli alors que le monde sombrait dans la Première Guerre mondiale. Ce documentaire revenant, cent ans après, sur le parcours de ce pionnier des derniers années du cinéma des premiers temps, permet de lui rendre hommage en redécouvrant les rares et précieuses images qui ont survécu de son périple unique en son genre, tout en s’interrogeant sur des questions de représentation et d’altérité.
En mai 2006 s’est tenue à Paris, au Centre Pompidou, une exposition réalisée par Jean-Luc Godard, Voyage(s) en Utopie. Six ans plus tard, André S. Labarthe part à la recherche de ce qui reste de cette exposition. Il sert alors de guide, lui dont la discussion avec Godard, qu’elle soit sous forme de films ou de textes, ne s’est jamais interrompue depuis plus de quarante ans.
Pierre Schoendoerffer, la sentinelle de la mémoire retrace le parcours de Pierre Schoendoerffer depuis sa participation à la guerre d’Indochine en tant que cinéaste de l’armée française (présent notamment lors de la bataille de Diên Biên Phù et l'impact que cette expérience personnelle de la guerre a eu sur l'ensemble de son œuvre de cinéaste et d’écrivain. L’accent est tout particulièrement mis sur l’unité qui existe au cœur de l’œuvre schoendoerfférienne entre un film de fiction comme La 317e Section sur la guerre d’Indochine menée par les Français, et un film documentaire comme La Section Anderson sur la guerre du Viêt Nam menée par les Américains. L’intérêt humaniste que Pierre Schoendoerffer porte à la condition humaine telle qu’elle peut apparaître dans des situations aussi extrêmes que les conflits armés est mis en avant.
Sous le nom de Melville retrace le parcours de Melville pendant la Seconde Guerre mondiale et l'impact que cette expérience personnelle de la guerre et de la Résistance a eu sur l'ensemble de son œuvre de cinéaste, ainsi que, indirectement, sur celle de ses héritiers. Le film comporte des éléments d'entretiens avec des cinéastes comme Johnnie To ou Masahiro Kobayashi qui viennent éclairer a posteriori l'œuvre de Melville.