Durant l'été 1941, dans un shtetl (village juif d'Europe de l'Est), Schlomo, le fou du village, accourt essoufflé et catastrophé. Il annonce aux notables qu'il a vu l'armée allemande et ses sbires rafler tous les habitants d'un shtetl voisin, puis qu'ils les ont déportés en train, pour une destination inconnue. Après ce terrible témoignage, les villageois sont complètement affolés, redoutant de subir prochainement le même sort. Au débotté, Schlomo suggère qu'il faut anticiper l'acte des Allemands et que le village doit donc organiser son propre train de déportation qui traversera les lignes allemandes et les mènera vers la terre promise, la Palestine.
Stéphane, jeune Français avide de sensations, parcourt à pied la Roumanie à la recherche d'une chanteuse inconnue nommée Nora Luca dont il possède un enregistrement sur une cassette audio héritée de son père. À l'heure du couvre-feu, il se retrouve seul, dehors, avec pour seul interlocuteur un vieux musicien, prénommé Izidor. Ce Rom, brisé par la vie, noie dans l'ivresse l'emprisonnement de son fils. Autour d'une bouteille de vodka, Stéphane et Izidor communiquent péniblement, mais un lien d'humanité s'établit. Izidor prend alors Stéphane sous son aile et se bat pour que l'ensemble du village l'accepte. Le temps passant, le gadjo dilo (le non-tsigane fou) continue la traque de cette mystérieuse Nora Luca, tout en trouvant sa place au sein de la communauté tzigane. Il reprend sa quête de la musique en faisant des enregistrements des chants. La barrière de la langue étant un réel handicap, il fait la rencontre de Sabina, la seule à avoir quelques bases de français. À la suite de plusieurs pérégrinations et autres spectacles, les liens se resserrent entre Stéphane et Sabina. Et c'est à ce moment même, que le fils d'Izidor, Adriani, sort de prison. Une liesse s'empare alors du village et se conclut par une grande fête où l'alcool et les chants tziganes coulent et envoûtent. Peu de temps après, à la suite d'une discussion houleuse entre Adriani et un Roumain non-tsigane, le fils d'Izidor est tué et le village brûlé. C'est dans ce climat chaotique que Stéphane quitte le village avec Sabina. Et c'est au point de départ de son aventure qu'il enterre à la manière tzigane ses enregistrements de musique.
Ava, 13 ans, est en vacances au bord de l'océan quand elle apprend qu'elle va perdre la vue plus vite que prévu. Sa mère décide de faire comme si de rien n'était pour passer le plus bel été de leur vie. Ava, solitaire et butée, affronte le problème à sa manière en vivant son été avec intensité. Elle vole un grand chien noir qui appartient à un jeune homme en fuite.
Matko, un gitan vivant sur les rives du Danube, projette de détourner un train transportant de l’essence entre la Serbie et la Turquie. Il demande alors de l’argent à Grga, un parrain de la mafia locale, ancien ami de son père et s’associe à Dadan, un gangster cocaïnomane qui adore la musique techno. Mais Dadan en a décidé autrement et s’approprie le train et l’argent de Matko.
En 1943, alors que la France est occupée, le guitariste de jazz Django Reinhardt souhaite échapper aux forces allemandes qui l'invitent à faire une tournée en Allemagne pour récupérer sa notoriété. Il tente de quitter la France en passant par la Suisse. Il séjourne un temps en Savoie et en Haute-Savoie, notamment à Thonon-les-Bains. Là il découvre les dures conditions que les forces d'ordre français et les Allemands font subir aux tsiganes, lui qui fut jusqu'ici un célèbre joueur de jazz insouciant...
En 1943, une famille tsigane arrive comme chaque année dans un village du centre de la France pour les vendanges. Cependant, les nouvelles lois du régime de Vichy interdisent désormais tout vagabondage et errance. Les carnets anthropométriques ne sont plus suffisants pour prouver leur identité et assurer leur sécurité. Le maire du village, Théodore, à la suite d'une première rafle de la famille et leur rétention en camp provisoire, décide de leur céder pour 10 francs symboliques une vieille maison et son terrain ayant appartenu à son grand-père afin de les sortir du camp et démontrer d'un titre de propriété prouvant d'une sédentarisation. Les Tsiganes s'y installent malgré leur tradition de liberté et la peur des fantômes de Taloche, un gitan un peu simplet et fantasque. Les haines du village s'exacerbent mais Théodore résiste et avec l'aide de mademoiselle Lundi, l'institutrice du village et employée de mairie, réussit une tentative de scolarisation de quelques enfants et de Taloche. La Milice française poursuit ses rafles avec l'aide des troupes allemandes. La famille tsigane décide de fuir le village et de trouver refuge dans la forêt où ils seront finalement débusqués, arrêtés, et déportés.
Adam, 14 ans, vit dans un campement tsigane dans l’est de la Slovaquie. Lorsque son père meurt dans un mystérieux accident, sa mère se remarie avec l’oncle Zigo. Bien vite, le beau-père s’avère être un véritable tyran, qui force Adam à vivre comme un "vrai Tsigane", c’est-à-dire à prêter la main à ses trafics sordides. Or, l’adolescent entend fréquenter l’école et gagner honnêtement sa vie. Le pasteur et un groupe de jeunes reporters lui offrent des perspectives. Le garçon parviendra-t-il à se soustraire au despotisme de son oncle ?
Bora le Tzigane est marié à une femme plus âgée, mais il tombe amoureux de la jeune Tissa. Malheureusement, son père la donne en mariage à un jeune gitan. Si ce mariage arrangé est conforme à la coutume tzigane, Tissa n'en rejette pas moins son mari, arguant qu'il n'est pas en mesure de l'honorer. Bora se joint à elle et ils obtiennent d'un moine des montagnes qu'il les marie. Dans l'impossibilité de retourner au camp tzigane, Tissa essaie d'atteindre Belgrade par ses propres moyens. Des routiers la violent, ce qui l'oblige à retourner vivre au sein de sa tribu mais dans le déshonneur et la misère. De son côté, Bora défend son honneur dans un duel au couteau et il tue son adversaire. Il doit par conséquent lui aussi quitter la tribu. Mais le film nous montrera "des Tziganes heureux" .
L'action se passe en Ruthénie subcarpathique au XIX siècle : pendant que les soldats austro-hongrois passent joyeusement la soirée au quartier, les Roms Loïko Sobar et trois comparses, s'emparent de leurs chevaux pour les vendre à un maquignon qui leur verse un acompte et promet de verser le solde à Pâques.
À travers musique, chant et danse, évocation de la longue route du peuple Rom et de son histoire, du Rajasthan à l'Andalousie. Latcho drom signifie en français "bonne route" ou "drum bun" en roumain.
Jean-Étienne Fougerole est un intellectuel bobo qui sort son nouveau roman intitulé À bras ouverts et qui appelle les personnes les plus aisées à accueillir chez elles les familles dans le besoin. Alors qu'il fait la promotion de son livre lors d'un débat télévisé, son contradicteur lui reproche de ne pas appliquer ce que lui-même préconise. Alors coincé, Jean-Étienne Fougerole accepte le défi, de peur d'être discrédité. Le soir-même, une famille de Roms sonne à la porte de sa villa de Marnes-la-Coquette et l'écrivain se sent obligé de les héberger.
Perhan est un rom orphelin. Fils d'un soldat slovène et d'une rom, il est élevé ainsi que sa sœur handicapée Danira par sa grand-mère dans un bidonville de Skopje en Yougoslavie (devenue la Macédoine en 1991). La vie de famille s'organise autour d'un accordéon, d'un dindon et d'un oncle déluré qui, pour soutirer de l'argent à sa sœur, soulève la cabane de celle ci par le toit. Perhan tombe amoureux d'Azra, la fille de la voisine, mais la mère refuse de donner sa fille en mariage car Perhan est pauvre et n'a pas de situation. Toutefois, durant la fête de l'Ederlezi, les deux jeunes gens échangent des promesses.
Dans une banlieue de Strasbourg, on suit le chemin d'un petit garçon, Max, qui lors de ses vacances d'été fera une merveilleuse rencontre avec la musique et l'amour. En effet, il suit le rythme énergique de Swing, une jeune Manouche aux allures de garçon manqué, qui lui fait découvrir sa communauté (leur mode de vie, leurs traditions, leurs origines, leur liberté...). Fasciné par les musiciens manouches, Max prend des cours de guitare avec l'un d'eux, Miraldo (inspiré et interprété par un des plus grands guitaristes de jazz manouche, Tchavolo Schmitt), qui est un génie de la musique. Entre de nombreux, forts et entraînants moments musicaux (chants, danse, musique...), le jeune garçon tombe peu à peu amoureux de son amie Swing. Mais ses vacances se terminent et sa condition de jeune écolier gadjo (terme rom désignant ceux qui ne sont pas de cette ethnie comme dans Gadjo Dilo) le rattrape.
Le film est un documentaire sur le peuple rome, depuis leur départ d'Inde, leur migration vers les pays européens, leur acceptation et reconnaissance dans un premier temps, avant d'être de plus en plus rejetés. Arrive alors Hitler et la montée du régime nazi qui décrète l'élimination du peuple Roms. Le film montre les brimades envers les populations tziganes, leur déportation et leur enfermement dans des camps de concentration, les expériences soi-disant médicales commises par les médecins nazis et leur extermination systématique. Outre le génocide commis par les nazis, le film montre également comment cette peuplade est vue et traitée par les gouvernements de différents pays européens. Encore aujourd'hui, différents pays pratiquent officiellement des stérilisations forcées à l'encontre des femmes. Enfin Ma Bister présente l'évolution de la mode de vie de ce peuple nomade qui se sédentarise de plus en plus.