Kim Ki-duk est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Directeur de la Photographie, Monteur, Créateur de production et Cinématographie Sud coréen né le 20 décembre 1960
Kim Ki-duk
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Nationalité Coree du sudNaissance 20 décembre 1960Mort 11 décembre 2020 (à 59 ans)
Kim Ki-duk est un scénariste, producteur, réalisateur et monteur sud-coréen né le 20 décembre 1960 à Bonghwa.
L'homme se distingue par des origines modestes, une éducation relativement autodidacte et une biographie variée et le cinéaste par un style personnel, onirique et poétique puis une peinture iconoclaste et sans aucune concession de la société de son pays.
Biographie
Jeunesse
Kim Ki-duk est né le 20 décembre 1960 dans la province de Gyeongsang à Bonghwa en Corée du Sud. Il passe son enfance dans un village perdu dans les montagnes qu’il quitte en 1969 pour Séoul où il fait ses études. À 17 ans, il est obligé de quitter le lycée agricole pour travailler comme ouvrier.
Trois ans plus tard, il s’engage dans la marine pendant cinq ans. Il en ressort profondément transformé et passe alors deux ans dans un monastère pour devenir prêtre.
Il part ensuite visiter la France pendant un an. Après un an, il n'a plus d'argent et vit en vendant les toiles qu'il réalise. Il entre pour la première fois dans un cinéma où il est notamment marqué par Le Silence des agneaux, L'Amant et Mauvais sang.
Carrière
De retour de Corée en 1993 et désormais passionné par le cinéma, il s’intéresse à l’écriture de scénario. A Painter and a Criminal Condemned to Death est remarqué et lui vaut le prix de la création attribué par l’Association des Scénaristes. Il reçoit enfin en 1994 pour Double Exposure puis en 1995 pour Jaywalking des prix du scénario délivrés par la très puissante Commission du Film coréen.
Il commence alors la réalisation, et achève en 1996 Crocodile le premier film inspiré de sa propre vie.
À partir de là, Kim tourne au rythme d’un film par an des films à petit budgets. Après Wild Animals qu’il tourne à Paris, il sort en 1998 son troisième film Birdcage Inn.
L'Île, réalisé en 2000 est son premier grand succès. Celui-ci est sélectionné au Festival de Venise ce qui lui permet de faire parler de lui en Europe alors que les critiques coréennes rejettent violemment son film.
La même année, il réalise avec peu de moyens et en temps record Real Fiction qui prouve son grand talent pour l’improvisation.
Il sort les années suivantes deux autres films Adresse inconnue et Bad Guy son plus grand succès en Corée. Ses films sont invités aux Festivals de Venise et de Berlin.
En 2002, il sort The Coast Guard appuyé par une grosse promotion due notamment à la présence de la star Jang Dong-gun. Cependant les recettes commerciales sont décevantes.
Dans Printemps, été, automne, hiver… et printemps, Kim tout en s’intéressant toujours aux marginaux apporte une touche spirituelle et aborde des thèmes comme la rédemption et le pardon.
Il gagne le prix de meilleur réalisateur au Festival de Berlin pour Samaria et au Festival de Venise pour Locataires (3-Iron) qui sort en 2004.
La force du cinéma de Kim vient probablement de ses images évocatrices et sa capacité à créer des histoires sans dialogues.
Les films et Kim Ki-duk sont marqués par leur caractère déconnecté dû à ses origines modestes et à son ignorance des règles formelles. Ses personnages principaux sont souvent des marginaux, à l’écart de la société coréenne. Il est un des rares réalisateurs coréens à avoir réussi à percer à l’étranger sans pourtant plaire aux critiques et au public de Corée.
Il a dit après le tournage de Samaria : « J’ai une idée obsessionnelle, obstinée du cinéma en tant que mélange de tension, de crise, de paix, d’ironie et de destruction. Pour moi le cinéma, c’est tout ça à la fois. »
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