René Dary est un Acteur et Scénariste Français né le 18 juillet 1905 à Paris (France)
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Nom de naissance Anatole Antoine Clément MaryNationalité FranceNaissance 18 juillet 1905 à Paris (
France)
Mort 7 octobre 1974 (à 69 ans) à Plan-de-Cuques (
France)
Anatole Antoine Clément Mary, dit René Dary, est un acteur et réalisateur français, né le 18 juillet 1905 à Paris 6e et mort le 7 octobre 1974 à Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône).
Biographie
René Dary est fils de l’artiste de café-concert Abélard (né Abélard Clément Mary), dit le Comique idiot.
Il est l'une des vedettes cinématographiques les plus précoces. Au temps du cinéma muet, il apparaît à l'écran dès l'âge de trois ans dans Bébé Abelard, sous la direction de Louis Feuillade. Avec lui, il tournera en trois ans près de 80 courts-métrages. Le contrat est résilié en 1913 au profit d'un garçon plus jeune aux cachets moins élevés, René Poyen, qui interprète Bout de Zan.
Dès 1916, René Dary débute au théâtre avec Lucien Guitry. Il abandonne assez vite ce métier pour aider son père dans la gestion d’un cinéma du XXe arrondissement de Paris. Plus tard, il remontera sur les planches dans Le Temps des cerises de Jean-Louis Roncoroni, Marius de Marcel Pagnol et Ce soir à Samarcande de Jacques Deval.
Sportif accompli, il pratique la boxe dans les années 1930 sous le nom de Kid René. Il fréquente également le music-hall sous le pseudonyme de René Duclos. Il participe aussi à des opérettes comme Normandie de Paul Misraki et Trois valses d'Oscar Straus. Entre 1934 et 1937, il joue dans la troupe du Théâtre des Bouffes-Parisiens.
Il revient au cinéma dans Le Révolté (1938), en matelot anarchiste à la forte tête, puis Le Carrefour des enfants perdus (1944), qui relate la difficile création d'une maison de correction. Il est considéré comme le probable remplaçant de Jean Gabin, qui a émigré aux États-Unis pendant l'Occupation. Le 19 mars 1942, il se joint aux comédiens alors en vogue (tels Suzy Delair, Junie Astor, Danielle Darrieux, Albert Préjean et Viviane Romance) qui répondent à l'invitation du gouvernement allemand et partent pour Berlin. Ses rôles les plus marquants seront Nestor Burma dans 120, rue de la Gare (1946), Riton, complice de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi (1954) et le maire du village dans Les Risques du métier (1967).
Il participe également à des séries télévisées comme Les Cinq Dernières Minutes (épisodes On a tué le mort et Les Enfants du Faubourg). En 1965, son rôle du commissaire Ménardier, dans la série Belphégor ou le Fantôme du Louvre de Claude Barma, lui vaut la notoriété. On le revoit ensuite dans La Bête du Gévaudan (1967), où il incarne le brave curé du Malzieu, puis dans Les Compagnons de Baal (1968), où il joue le commissaire Lefranc.
Il assure aussi un bon nombre de doublages dans des westerns, films policiers ou séries télévisées telle Les Incorruptibles.
Il apparaît pour la dernière fois au cinéma en 1968 dans Goto, l'île d'amour de Walerian Borowczyk, et à la télévision en 1974 dans Une affaire à suivre.
Il écrit également des romans, comme Express 407.
Second rôle durant l'essentiel de sa carrière, il incarne le Français-type : petit, râleur, bagarreur mais homme au bon cœur.
Il repose au cimetière de L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).
Ses meilleurs films
(1946)
(Acteur)
(1961)
(Acteur)
(1967)
(Acteur)
(1954)
(Acteur) Le plus souvent avec