Comme tous les ans, Bruno, agriculteur quelque peu porté sur la boisson, et son père Jean, éleveur bovin, participent au Salon de l'agriculture. Alors que Jean voudrait que Bruno reprenne l'exploitation familiale, celui-ci ne pense qu'à noyer son mal-être dans l'alcool au travers d'une route des vins improvisée au sein du salon. Désireux de renouer avec Bruno à la suite de la mort récente de sa femme, Jean propose alors à son fils de réaliser cette route des vins. En compagnie d'un mystérieux chauffeur de taxi prénommé Mike, les deux hommes s'élancent ainsi pour une semaine sur les routes de France...
Lionel Kasdan, commissaire retraité, enquête sur la mort d'un chef de chorale qui a eu les tympans détruits. Son enquête va l'amener à un policier d'Interpol en pleine cure de désintoxication qui enquête sur une organisation secrète, suspectée d'enlèvement d'enfants. Les deux policiers acceptent de travailler ensemble pour découvrir la vérité.
Germain, 45 ans, quasi illettré (mais pas analphabète), est jardinier, et sa vie se résume à pas grand-chose. Enfant, il était le souffre-douleur de sa classe et de ses professeurs, et sa mère, Jackie, qui s'est retrouvée enceinte sans l'avoir voulu, après une courte relation avec un soldat, ne l'a jamais aimé. Pourtant, il lui est loyal et habite encore dans une caravane dans son jardin. Cependant, on constate que la mère de Germain perd peu à peu la tête. Chaque semaine, Germain emporte ses légumes à vendre au marché. Chaque jour, lui et ses amis se rencontrent au bar où travaille Francine : là, ils plaisantent et bavardent. Annette, conductrice de bus, aime Germain, ce qui est réciproque.
Comme chaque année, le commissaire Paul Bellamy (Gérard Depardieu) vient passer ses vacances à Nîmes, dans la maison familiale de Françoise (Marie Bunel), son épouse. Celle-ci ne rêve que de voyages autour du monde, mais lui déteste ça. Cette année, le hasard lui fait croiser le chemin de son demi-frère, Jacques (Clovis Cornillac), aventurier à la petite semaine porté sur la bouteille, et d'un inconnu aux abois qui réclame sa protection. L'homme, un quadragénaire du nom de Noël Gentil (Jacques Gamblin), craint d'avoir tué quelqu'un. Il se terre dans un motel des faubourgs gardois. Jacques, de son côté, veut une fois de plus emprunter de l'argent à Paul pour monter un improbable projet.
Quentin de Montargis se fait arrêter et se retrouve en prison. Ruby, un criminel, recherché par la police, est emprisonné après avoir volé l'argent de son ancien patron Vogel. Il souhaite venger la mort de la femme qu'il aimait et que Vogel, son mari, a tuée.
Pour tenter de sauver son couple à la dérive tant sexuellement que sentimentalement après 7 ans de mariage, Alain, qui est médecin urgentiste dans une clinique parisienne, consulte un ami sexologue. Celui-ci, à force de grandes théories pseudo-freudiennes sur le point D (le point du Désir qui ne doit pas devenir le point de la Déprime) le persuade que la solution ne passe que par la réalisation des fantasmes refoulés et la libération des mœurs (sex-shops, échangisme, films porno...), et lui conseille de mettre ses fantasmes à exécution avec sa femme, Audrey, employée de banque, femme devenue froide et ayant totalement cessé d'aimer son mari, ne maintenant sa vie de couple que par habitude installée au fil des années et pour l'éducation de leur fille Camille.
Nicole, 14 ans, part en vacances avec son père. Elle tombe sous le charme d'un jeune garçon de 17 ans, Ben, que son père trouve bien trop vieux pour elle. Lassée d'être traitée comme une enfant lorsqu'elle est aux côtés de son père, Nicole invente toute une histoire afin de pimenter son voyage : son père serait en réalité son amant, qui l'aurait sauvée d'une vie de débauche quelques années auparavant - ce qui donnera lieu à des situations cocasses, le père de Nicole n'étant pas au courant de la réputation que sa fille est en train de lui faire.
Le film commence par un gros plan sur un coup de feu tiré de la bouche d'un revolver. S'ensuit, dans un sous-bois frappé par un déluge, la fuite éperdue d'un homme aussitôt interpellé par une brigade de police. Comme il n'a pas ses papiers, il est emmené au poste, endroit d'une vétusté archaïque, où son attitude confuse et suspecte va amener le commissaire à le mettre en garde à vue. Cet homme se révèle être l'auteur de talent et de renom Onoff, dont le commissaire est fan et connait l'œuvre par cœur. Va s'engager entre les 2 hommes au cours d'un long et dur interrogatoire, une dialectique soutenue qui ira en s'accélérant vers la fin du film, livrant la clé de l'histoire ; à ce moment on entendra un piège à souris claquer dans l'armoire.
Vers la fin du XIX siècle, Étienne Lantier, machineur au chômage, arrive à la mine « Le Voreux », dans le nord de la France. Après la mort d'une mineuse du nom de Fleurance, il est engagé. Il est envoyé dans un petit groupe dirigé par Toussaint Maheu, qui devient son ami. La famille Maheu compte dix personnes : Maheu, mineur, son père, travaillant également à la mine, sa femme, la Maheude, et leurs enfants. Zacharie, Catherine et Jeanlin, les ainés, travaillent eux aussi à la mine ; Alzire, bossue, garde le lit ; Léonore, Henri et le petit dernier sont encore trop petits pour travailler.
Fille de parents divorcés, Véronique a 14 ans. Son père André l'emmène en vacances lors des fêtes de fin d'année à l'île Maurice. Lors du séjour, Véronique va faire la connaissance d'un jeune homme, Benjamin, dont les parents ont une maison sur l'île. Afin d'attirer ses faveurs, l'adolescente fait croire à Benjamin qu'André n'est pas son père mais son compagnon tout en s'inventant une vie.
Sur la fin de sa vie, Marin Marais, violiste des XVII – XVIII siècles, se remémore ses souvenirs de jeunesse et en particulier son apprentissage de la viole de gambe auprès de son maître, Monsieur de Sainte-Colombe et de ses deux filles, Madeleine et Toinette.
Paris, 1640. Dans un théâtre, un curieux personnage, dont l'esprit est aussi acéré que la rapière, provoque un duel au milieu d'une foule admirative. Cet homme, c'est le grand Cyrano (Gérard Depardieu) ; poète, fin bretteur, beau parleur, il ne craint ni le sang, ni les sots. Hélas, il est laid ; affublé d'un nez aux proportions peu communes, il désespère de pouvoir un jour séduire son amour de toujours, la belle Roxane (Anne Brochet), sa cousine. Mais celle-ci, pour son plus grand malheur, n'a d'yeux que pour le beau Christian de Neuvillette (Vincent Pérez), qui l'aime en cachette. Son seul défaut : il n'a pas d'esprit, et n'est pas doué pour s'adresser aux femmes. C'est pourquoi il demande à Cyrano de l'aider à conquérir la belle tant convoitée, ignorant les sentiments de ce dernier pour elle. Inspiré par ses paroles élégantes et, bien sûr, on ne peut plus sincères, Christian s'attire les faveurs de la tendre Roxane. Mais c'était sans compter le cruel comte de Guiche (Jacques Weber) qui, lui aussi, convoitait la belle, et la guerre contre les Espagnols qui éclate. Sous le commandement du comte, Cyrano et Christian sont tous deux mobilisés, en tant que cadets du Roy Louis XIII.
Camille Claudel voue ses jours et ses nuits à sa passion, la sculpture. Soutenue par son père et son frère Paul, elle rêve d'entrer dans l'atelier du grand maître Auguste Rodin. Après lui avoir démontré son talent et sa détermination à travailler avec lui, elle est engagée comme apprentie avec son amie Jessie. Camille tombe rapidement éperdument amoureuse du maître. Elle devient sa maîtresse et son égérie.
Au milieu des années 1920 dans un petit village fictif de Provence perdu dans la garrigue, Les Bastides Blanches, Ugolin revient du service militaire. Ce jeune paysan a un rêve : gagner de l'argent en cultivant des œillets. Son oncle, César Soubeyran, dit « le Papet », est un vieux célibataire prêt à tout pour que son neveu réussisse et se marie, afin que se transmette son nom, dont Ugolin est l'unique héritier. L'aboutissement de ces projets nécessite une source sur ses terres, un bien extrêmement précieux. La « ferme des Romarins » conviendrait parfaitement.
Tristan (Stéphane Bierry), un jeune homme de 17 ans, a fait une fugue avec sa petite amie. Ensemble ils sont allés jusqu'à Nice. Devant la passivité de la police locale et de son mari Paul (Michel Aumont) ne faisant pas assez d'efforts pour le retrouver, sa mère Christine (Anny Duperey) décide de faire appel à un ancien amant, un journaliste costaud et téméraire nommé Jean Lucas (Gérard Depardieu) lui faisant croire que Tristan est son fils, mais Jean refuse de rechercher Tristan.