Il s'agit d'une comédie farfelue, bien différente des faits historiques et de la biographie du peintre. Les faits majeurs de la vie de Picasso, ainsi que les principaux personnages qui l'ont entouré, sont utilisés pour construire une intrigue burlesque qui repose sur des rebondissements, sous forme de chapitres.
Stig Nyman, un commissaire hospitalisé à la suite d'une intervention chirurgicale, est assassiné dans sa chambre. Deux policiers mènent l'enquête : ils découvrent que leur collègue s'était rendu coupable de multiples brutalités et qu'il était, en particulier, responsable du décès d'une jeune femme diabétique, épouse de l'un de ses adjoints...
La Reine de la nuit demande au prince Tamino de retrouver sa fille Pamina, qui a été enlevée par un prêtre nommé Sarastro. Le prince part avec Papageno, un oiseleur. Lorsqu'ils retrouvent la princesse, ils découvrent que la situation n'est pas aussi tranchée que le disait la reine. Sarastro accepte l'union de Tamino et Pamina à condition qu'ils réussissent chacun leur parcours initiatique.
Lorsqu’il arrive enfin aux États-Unis, le groupe voyage ensemble en bateau et en train jusqu’au Minnesota où il trouve des terres pour bâtir une nouvelle vie.
Lorsqu'un promoteur allemand propose de construire un "Deutschneyland" dans la campagne suédoise, une famille hors du commun s'y oppose avec force... et magie.
En préambule, le film rappelle : « En 1931, de nombreuses usines d'Ådalen étaient abandonnées par les ouvriers en grève de solidarité pour leurs camarades de Marma dont les patrons voulaient réduire le salaire horaire de 4 centimes. Au cours d'une manifestation, 5 ouvriers furent tués. Ce film est dédié à ces 5 victimes. »
Au début, on voit l'allumage de l'arc électrique d'un projecteur de cinéma puis, directement sur la pellicule qui défile éclairée par l'arc, l'amorce avec, intercalée entre deux chiffres, une image quasi-subliminale d'un pénis dressé suivie une série de très courtes séquences (dessin animé, ancien film burlesque, araignée) puis l'égorgement d'un mouton en gros plan, des viscères, une main transpercée par un clou. Un enfant allongé sur une table de dissection se réveille, commence à lire puis regarde la caméra et voit un visage féminin. Le générique commence et on aperçoit furtivement une image entre chaque nom dont celle d'un sexe féminin intercalé entre ceux des deux actrices.