Un étudiant en ornithologie entreprend un stage auprès d'un fauconnier qui dresse ses rapaces dans une puszta déserte. Il est fasciné par les qualités de son chef jusqu'à ce qu'il découvre son extrême cruauté...
Début des années 1950. Les aventures malencontreuses de Pelikán, un obscur fonctionnaire hongrois, ancien résistant, bon communiste pourtant, mais dont l'imprudence et la maladresse lui valent de fréquents séjours en prison. Constamment secouru par un ancien camarade de combat, devenu hiérarque du Parti, Pélikàn doit pourtant, un jour, témoigner contre lui dans un procès qui a les allures d'une mascarade. Il s'y refuse absolument... et se trouve alors condamné à mort à son tour.
Dans la Hongrie de 1947, la rencontre de lycéens d'un établissement public avec ceux d'un collège catholique, encadrés par des prêtres. Ils tentent d'engager le dialogue, mais les divisions prennent vite le dessus... Les autorités font cesser la manifestation et arrêtent les élèves catholiques. Le secrétaire général du lycée d'État, indigné, réussit à les faire libérer, mais il doit ensuite démissionner de son poste...
L'action se déroule tout début XXème siècle (soit un peu plus tard que dans le roman original) et met en scène deux bandes de jeunes garçons, d'un côté les copains de classe de la rue Paul, de l'autre les Chemises Rouges, plus costauds, menés par le terrible Feri Atcs. Après que deux des membres des Chemises Rouges aient détroussé par la force le frêle Ernö Nemecsek des ses billes, ceux de la rue Paul élisent un chef, Janos Boka, qui décide que l'heure est venue d'en finir avec ces provocations et prépare un plan de bataille. Les Chemises Rouges de leur côté ont la ferme intention de s'approprier le terrain de jeux des garçons de la rue Paul (le "grund"). S'ensuivent des actes de trahison, des expéditions d'espionnage, au cours desquelles le petit Nemecsek - souvent la risée de ses camarades - démontre son courage et sa loyauté. La bataille se déroule finalement sur le "grund" avec forces sonneries de trompette, jets de boulets artisanaux et bagarres au corps à corps, sous les yeux des riverains admiratifs. La victoire est remportée par Boka et ses garçons. Malheureusement, l'histoire tourne au tragique car Nemecsek, après plusieurs bains forcés dans l'étang et un dernier acte de bravoure, meurt d'une pneumonie dans les bras de ses parents éplorés. Les deux camps lui rendent les honneurs et Boka accompagné de quelques uns des vainqueurs de la journée rentre la tête basse au "grund" quand il apprend par la bouche du gardien que ce terrain pour lequel ils ont combattu et pour lequel son ami est mort sera bientôt livré aux architectes qui doivent y construire une grande maison de 4 étages. Mais la vie reprend pour ceux de la rue Paul, au son du piano mécanique et des cahots des voitures à cheval. [...]Voir plus...
La vie dans les campagnes hongroises depuis l'avant-guerre et la période de la régence de Miklós Horthy jusqu'aux temps des remises en question de l'idéologie communiste d'après 1956. Le titre se réfère à la longueur de cette période d'une trentaine d'années, alors à peu prés de « Dix mille jours ».
Le jeune Takó, élevé dans le souvenir de son père, mort durant le siège de Budapest en 1945, auréole celui-ci d'une glorieuse image de héros dont il vante, à qui veut l'entendre, les exploits. Mais, il y a un décalage entre la vision idéalisée d'un père et la réalité... Adulte, Takó commence à s'interroger et la rencontre avec Anni, étudiante juive dont le père est mort en déportation, contribue à son éveil.
Un journaliste arrive dans un village hongrois pour enquêter sur un meurtre commis cinq ans plus tôt. En effet, Kocsis, fut tué par un de ses compagnons de la première heure, Sándor Varga, ancien secrétaire local du parti au pouvoir... Un raccourci saisissant sur l'histoire de la Hongrie rurale de 1945 à 1956.
Les Sans-espoir sont des individus ayant participé à la révolution hongroise de 1848. Au lendemain du Compromis austro-hongrois de 1867, ils sont pourchassés sans relâche, en 1869, dans la puszta.
Spring 1944. Nazi officers want to organize a football match for Hitler's birthday, in which Germans would play against Hungarian labour servicemen of war. They call for the famous Hungarian footballer, Ónódi, and order him to organize a team. Ónódi accepts, but in turn demands extra food, a ball with which he and his team can train before the match, and asks that they be allowed to concentrate on training before the match and not work. The Germans accept all the demands, but recommend Ónódi not include any Jews in his team. However, Ónódi can't organize the team only from his company, because only 8 out of 98 Hungarian labour servicemen can play football. Therefore Ónódi recruits players from the other company. One of the players is Steiner, who is a Jew and can't play football. He lied to Ónódi because he was afraid to die. During training the footballers subdue the Hungarian corporal guarding them and try to escape. They are soon recaptured and told they will now face probable death penalty. However, the Hungarian officer orders the Hungarian team to still play the match. At the beginning of the match Ónódi and his team are discouraged, as the Germans easily score three goals. The Hungarians succeed in scoring one goal and the first half ends 3-1 in favour of Germany. At the interval the Hungarian commander tells the Hungarian players that they might not be executed if they lose the match. The Hungarians refuse to believe this. At the beginning of the second half they score three goals. As a result, during the match, they are executed by the Germans. [...]Voir plus...
Budapest, fin juillet 1919. La brève période de la République des conseils s'achève dans le sang. Son chef, le communiste Béla Kun, est chassé du pouvoir par l'armée roumaine et l'armée nationaliste de l'amiral Miklós Horthy. La famille du Conseiller ministériel Vizy respire désormais. Mais l'obsession de Madame Vizy, c'est l'arrivée d'une nouvelle bonne : sera-t-elle aussi compréhensive, appliquée et obéissante qu'elle le souhaite ? Anna laisse d'abord une excellente impression : bien élevée et catholique de surcroît. Petit à petit, le miracle opère. « Alors commença pour eux une existence idyllique dont ils sentaient en permanence le goût dans la bouche. L'impossible s'était réalisé, ils avaient mis la main sur la bonne, la vraie, celle dont ils avaient rêvé. » Mais, leur neveu, Jancsi, attiré par Anna, la séduit puis la délaisse. Anna doit avorter. Enfin, la maîtresse de maison, possessive et hystérique, s'oppose à la perspective d'un mariage d'Anna. Advient alors l'imprévisible : cette bonne, si douce et si laborieuse, commet, à la stupéfaction générale, un meurtre horrible. Dans la nuit du 28 au 29 mai 1921, Anna transperce le corps de ses maîtres de plusieurs coups de couteau. [...]Voir plus...
Sous la dictature du régent Horthy, un timide professeur de lycée publie un ouvrage sur le général carthaginois Hannibal. D'une rigueur et d'une intégrité indéniables, les écrits du professeur n'ont pourtant pas l'heur de plaire aux autorités politiques en place. Il sera donc l'objet de pressions et de persécutions terribles... mais, il ne fléchira pas.
Máté aime Marika qui, néanmoins, doit épouser, selon la volonté expresse de son père, un paysan riche, Sándor. Marika éprouve secrètement une nette inclination pour Máté, mais elle n'ose guère se rebeller ouvertement, craignant de bousculer les coutumes locales. Pourtant, à la noce de l'une de ses amies, Marika abandonne son promis pour entamer un csárdás furieux et interminable avec Máté... qui manifeste, de cette façon, la force de ses sentiments envers la jeune femme. Celle-ci, à son tour, proclame son amour à la face de son père et du village tout entier... En opposition aux vieilles traditions patriarcales, un film plaidant pour l'amour consenti. [...]Voir plus...
L'histoire simple de Gergő, bûcheron contraint de quitter, avec sa famille, les montagnes de Transylvanie pour aller travailler dans la vallée... Misère, maladie. Un contremaître de l'exploitation forestière dans laquelle ils sont employés, tente de violer son épouse. Celle-ci meurt accidentellement en essayant de lui échapper. Gergő se venge en tuant le contremaître : il est emprisonné. Puis, il s'évade. Les gendarmes le blessent. Il meurt dans la cabane d'un berger, en s'arrangeant pour que la prime promise à celui qui l'arrêtera soit versée à un vieil ami qui élèvera son garçon...