Mátyás Schneider, propriétaire d'une société de transports, connaît soudain le succès, mais sa nouvelle richesse est perturbée par le fait que sa femme engage le valet d'un comte, parce qu'elle veut mener la vie de la grande bourgeoisie. De son côté, l'ingénieur Benedek travaille incognito aux expéditions pour être à proximité de la fille de Schneider, Terka, que sa maman aux prétentions aristocratiques destine pourtant à Makács, un homme issu d'une bonne famille. L'arrivée dans la maison de ces nouveaux riches du majordome, qui servait chez des familles de la noblesse, donne naissance à de nombreuses situations comiques.
La nouvelle de l'assassinat d'une famille de Roms dans un village hongrois se propage rapidement. Les auteurs se sont échappés et tous prétendent ignorer qui aurait commis le crime. Pour une autre famille rom vivant à proximité, ces assassinats ne font que confirmer leur peur latente soigneusement refoulée. Habitant à Toronto au Canada, le chef de famille décide que sa femme, Mari, son fils Rio âgé de onze ans, sa fille Anna, un peu plus âgée, ainsi que leur grand-père doivent le rejoindre dès que possible. Vivant dans la peur de la terreur raciste qui les entoure et se sentant abandonnée par la majorité silencieuse, la famille tente vaille que vaille de passer la journée suivant l'attaque de leurs proches voisins, vaquant à leurs occupations habituelles. Une fois de plus, ils vivent les brimades et humiliations quotidiennes. À la nuit tombée, les membres de la famille rapprochent les lits plus près les uns des autres que d'habitude. Cependant, leur espoir d'échapper à la folie meurtrière se révèle illusoire. Alors que la famille vient de se mettre au lit, un bruit les fait sursauter. La mère apaise ses enfants en leur disant que c'est « juste le vent ». C'est à ce moment que plusieurs hommes pénètrent dans la maison et tirent au fusil de chasse sur leurs occupants. Seul Rio parvient à s'échapper. [...]Voir plus...
Dans le delta du Danube en Roumanie, un homme taciturne revient dans son village natal après une longue absence. Il retrouve sa mère qui lui présente sa jeune sœur dont il ne connaissait pas l'existence. L'homme part sur le fleuve dans la cabane abandonnée de son père afin d'y construire sa maison sur l'eau, loin de toute civilisation, avec l'argent qu'il a gagné en Europe occidentale. Sa sœur harcelée par le compagnon de sa mère, décide de quitter sa maison et de rejoindre son mystérieux frère. Ensemble, ils construisent planche par planche une maison sur pilotis et se découvrent malgré le peu de discussions qu'ils échangent. Leur attirance réciproque impulsive les rapproche immanquablement, ce qui suscite ragots et haines de la part des habitants du village. [...]Voir plus...
Maloin mène une vie simple et sans but, aux confins de la mer infinie; c’est à peine s’il remarque le monde qui l’entoure. Il a déjà accepté la longue et inévitable détérioration de sa vie, et son immense solitude.
Lorsqu’il devient témoin d’un meurtre, sa vie bascule et le voilà confronté au péché, à la morale, au châtiment, écartelé à la frontière de l’innocence et de la complicité. Et cet état de scepticisme l’entraîne sur le chemin de la réflexion, sur la signification de la vie et du sens de l’existence.
Au cours de la même année, les chars d'assaut soviétiques écrasent la révolution hongroise et l'équipe de water-polo hongroise vainc l'équipe soviétique à Melbourne. Cet épisode est souvent remémoré comme le match de water-polo le plus sanglant de l'Histoire. La réalisatrice a recréé un grand nombre d’évènements clés de la révolution à l'instar des manifestations gargantuesques et des combats sans fin des rues de Budapest.
Iván vit aisément en Suisse en compagnie de sa femme britannique, où ils passent une retraite heureuse. Iván a eu un passé douloureux tout d'abord comme prisonnier politique et ensuite comme réfugié après avoir fui le régime totalitaire et la répression en Hongrie au cours des années 1950.
Willy est un garçon âgé de douze ans, il vit avec sa sœur Élisabeth plus jeune que lui et un chat Kitty qu'il malmène pour s'amuser. Willy s'imagine en héros de West-Earn et s'amuse à tirer sur les moineaux du square en bas de chez lui. Lorsque qu'il tire sur les moineaux pour les effrayer la fée des moineaux, Verbéna le remarque et monte le voir. Elle lui applique alors un spray magique censé le rendre gentil et aimable, mais Willy jouant de la situation parvient à se faire transformer en moineau. A court de produit magique, la fée Verbéna s'absente pour en retrouver, laissant involontairement Willy à la merci de Kitty. Élisabeth lui sauve la vie in-extremis et le libère dans la nature. Willy fera la connaissance d'un moineau rouge et de son compère bleu qui sont les chefs d'un groupe de moineaux (celui-là même que Willy avait attaqué étant Homme) ainsi que d'un vieux moineau Batch, qui lui apprendra la vie de moineau jusqu'à ce qu'il sache voler par lui-même, en échange, Willy lui apprendra à lire. [...]Voir plus...
Dans un paysage dévasté, Karrer vit seul coupé du monde. Chaque soir, il se rend au bar Le Titanic tenu par Willarsky où il peut y voir une chanteuse qui l'attire. Il a avec elle une brève liaison : elle symbolise la force de la vitalité malgré la misère humaine tandis que lui apparaît comme un être fini et ayant accepté sa finitude, un homme sur le déclin, ne gardant plus pour lui qu'un détachement diabolique pour les événements.