Au retour d'une beuverie dans un tripot, Raymond, qui tient le volant d'une main, abat de l'autre sa mère ivrogne et jette le corps dans un fossé. Repentant, le vaurien appelle au téléphone sa sœur Angèle, une actrice qu'il n'a pas vue depuis dix ans, afin qu'elle l'aide à retrouver le cadavre. Mais le cadavre qu'ils ramènent dans la maison familiale en ruines n'est pas celui de leur mère. Commence alors pour le frère et la sœur, à couteaux tirés tout en étant très attirés l'un par l'autre, une série noire impliquant deux gangsters aux abois, deux dealers givrés, un agent d'artistes retors, un flic affreusement bête et une horde de cochons.
Claude fait son entrée dans un pénitencier à 19 ans pour purger une sentence de dix ans. Il est rapidement « testé » par les autres prisonniers et doit se défendre physiquement à plusieurs reprises.
Un trompettiste de jazz sur le déclin revient à Montréal et se fait engager dans un club de jazz, où il tombe amoureux de Soledad, la fille de Florence.
Proche d’une petite ville québécoise des Laurentides, Manon, 12 ans, vit dans une maison isolée, avec sa mère Michelle et Guy, son oncle maternel mentalement arriéré. L’univers affectif de Manon se réduit à son seul parent, sa mère dont elle cherche l’amour exclusif. De son côté, Guy est comme un autre enfant. Il vit dans son monde et il est attiré par la riche madame Viau-Vachon à qui ils vendent du bois. Comme une source apparemment intarissable, Michelle est entourée de personnes qui comptent sur son affection : Manon, Guy, son amant le policier Maurice et Gaétan, mécanicien et ami de Manon. Un évènement vient menacer la seule dynamique affective que Manon connait. Enceinte de Maurice, sa mère tente de partager sa joie avec elle. En crise, Manon s’enfuit de la maison en cherchant à prouver qu’elle est seule à pouvoir prendre soin de sa mère dans les circonstances les plus difficiles. Au retour, elle pousse Guy au suicide, le cache à sa mère et détruit la relation entre celle-ci et Maurice, en l’isolant des autres et en la gardant pour elle seule.
The plot, based on the true story, follows a Royal Canadian Mounted Police officer who wants to give an Indian a fair trial for the murder of a fellow officer before he winds up being executed.
Quittant sa réserve pour un avenir meilleur, Boucane, un ado Aborigene, rencontre Normand, un ancien caïd maintenant contraint à faire des « p’tites jobs » pour la pègre chinoise. Lorenzo, un vieil Italien à faible revenu, cherche à faire un coup d’argent pour exaucer le dernier souhait de sa femme mourante. Vincent, médecin radié de la profession, tente de s’affranchir de sa dette envers l'organisation qui l’emploie.
D'une durée de quatre heures, ce film est divisé en deux parties à l'intérieur desquelles une cinquantaine de pionniers et artisans du cinéma racontent la naissance et le développement de l’industrie privée au Québec et au Canada.
L’action de ce film de fiction se passe presque entièrement à Montréal (avec de brèves scènes censées se dérouler à New York et Toronto). L'axe de l’intrigue est une discothèque, le Starlight, inspirée de la véritable discothèque le Lime Light. Ainsi, une partie du tournage s’est déroulée alentour de l’immeuble qui avait abrité le Lime Light sur la rue Stanley à Montréal (maintenant le club de danseuses nues Chez Parée et la discothèque La Boom).
Ce film raconte l’incroyable aventure d’Onyx Films, une des premières compagnies de production de publicités, de films et de séries télévisées au Québec qui domina le marché canadien jusqu’en 1970. Cette année-là, la compagnie obtient un succès sans précédent au box-office avec le film Deux femmes en or qui attire près de 2 millions de spectateurs. Malheureusement, le succès de ce film entraînera la compagnie dans une suite rocambolesque de péripéties financières toutes aussi improbables les unes que les autres.
Viviane, photographe, qui avait pour sujet son frère Frédéric, se retrouve seule après une dispute. En panne d'inspiration, elle rencontre Guillaume, un mécanicien, qui a la même force farouche que Frédéric.
À travers une rencontre intimiste supportée de séquences vidéo et d'images d'archives, le document nous présente le rôle marquant de ce chevalier de l'indépendance dans l'évolution du mouvement indépendantiste au Québec des années 1960.
Partant de la fondation de l’Office national du film du Canada en 1939, ce film met en valeur le travail des artisans du cinéma qui cherchent à réaliser des longs métrages de fiction à l’intérieur de cette institution
Chef Thémis, fondateur de l'organisation Cuisiniers sans Frontières, part dans son pays d’origine, Madagascar, afin de former les plus démunis au métier de cuisinier. Avec peu de moyens, il réussit à rassembler une première promotion de 18 personnes. De l'enthousiasme du début au doute face à l'immensité de la tâche, le film l'accompagne sur trois ans de mise en œuvre du projet. Au-delà de l’aventure, le film aborde ce que tout immigré peut redouter vis-à-vis de son pays d’origine : le questionnement sur son propre exil et la nécessité de payer une dette morale au pays que l’on a quitté.
Retour en Amérique suit le parcours initiatique d'un groupe de touristes français en visite au Québec. Venus vivre comme de « vrais indiens » pendant une fin de semaine, ils sont accueillis par Armand, dit Scalpe d'Argent. Fonctionnaire à la retraite et unique habitant du village Innusit, Armand initie ses hôtes aux plaisirs et loisirs de la vie autochtone.
À quelques semaines du combat de boxe qui pourrait l'élever au rang de champion du monde, Sébastien, ivre derrière le volant à la suite de retrouvailles bien arrosées avec son ami boxeur Danny, frappe accidentellement un cycliste. Craignant pour sa réputation, le jeune homme refuse de porter secours à la victime, malgré les supplications de Danny qui, interrogé plus tard par la police, s'incrimine afin d'éviter la prison à son ami. Hanté par l'accident, Sébastien perd son combat. Cinq ans plus tard, Danny est sacré champion du monde. Son ancien ami, qui vit dans la misère, n'a plus qu'un désir: l'affronter dans le ring afin de lui prouver sa supériorité.