Moi, Robert « Bob » jette un regard intimiste sur un homme confronté à la dureté de la vie politique. Vue unique et privilégiée du monde fermé des machines électorales, ce documentaire, en forme de portrait, se veut une réflexion sur l’image que projettent les politiciens d'aujourd'hui.
À travers une rencontre intimiste supportée de séquences vidéo et d'images d'archives, le document nous présente le rôle marquant de ce chevalier de l'indépendance dans l'évolution du mouvement indépendantiste au Québec des années 1960.
L’actrice et réalisatrice Paule Baillargeon retourne au pays de son enfance : l'Abitibi. Sur la route de Montréal à Val-d'Or, des instants qui ont marqué son existence resurgissent dans sa mémoire. À travers cet autoportrait hybride, Baillargeon raconte le parcours d’une femme, d'une féministe, d'une mère, d'une artiste.
Speak White est un poème en langue française composé par l'écrivaine québécoise Michèle Lalonde en 1968. Il a été récité pour la première fois en 1970 et publié en 1974 aux éditions de l'Hexagone, à Montréal. Il dénonce la mauvaise situation des francophones au Québec et prend le ton d'une plainte collective contre les Québécois anglophones. En 1980, Speak White est porté à l'écran par les polémistes Pierre Falardeau et Julien Poulin. Le film, d'une durée de six minutes, met en scène l'actrice Marie Eykel lisant le poème de Lalonde.
Un grand documentaire sur le Québec et un éditorial cinématographique virulent à l’occasion du référendum de mai 1980 sur la souveraineté-association. Couvrant les événements, le cinéaste sort la défaite référendaire du Parti québécois de son contexte local et la confronte au jugement de l'Histoire, en la soumettant au feu d'une critique acerbe sous la forme de citations extraites de l'œuvre de Nicolas Machiavel (magnifiquement interprété par Jean-Pierre Ronfard).
D’un océan à l’autre, de St-Jean de Terre-Neuve à Vancouver (Colombie-Britannique), Jacques Godbout filme une chronique documentaire du tournant politique qu’annonçait l’après Meech. À la suite du référendum de Meech, le Québec et le Canada se retrouvant dans une impasse après une longue négociation finalement infructueuse, différents acteurs sociaux et politiques se prononcent politicologues: Daniel Latouche, Philip Resnick politiciens: , Robert Bourassa, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard présidents de Commissions: , Claude Béland, Jean Allaire, Keith Spicer : , etc. Leurs propos reliés à des extraits de films sur la vie de grands hommes politiques canadiens (Sir Georges-Étienne Cartier, John A. Macdonald, Louis-Joseph Papineau…) fait un parallèle saisissant entre les discours d’hier et ceux de l’après Meech.
Adélard Godbout, grand-oncle de Jacques Godbout, est disparu dans la mémoire collective québécoise ainsi que dans celle des historiens. C’était pourtant le premier ministre du Québec de 1939 à 1944. C’est troublant. Voilà un personnage de l’histoire récente du Québec précurseur de la révolution tranquille, apportant l’instruction publique et obligatoire, le droit de vote des femmes et des lois du travail. C’était aussi un homme engagé pour la guerre contre le nazisme. Quelles forces jouent-elles pour gommer ainsi le souvenir d’un personnage historique?
Octobre, 1995. Les souverainistes québécois sont au seil de leur pays et le Canada tout entier est sous le choc. Le pays que dirige Jean Chrétien est sur le bord d'éclater. Les derniers sondages placent le oui en avance pour la première fois. Il y a à peine un mois, c'était un scénario presque impensable. Ceux qui ont connu cette page d'histoire ne l'oublieront jamais
Chers électeurs documente le quotidien de deux députés du parlement québécois. Pendant près de quatre années, de 2003 à 2006, le réalisateur Manuel Foglia a suivi le député Daniel Turp, député péquiste de Mercier, et Charlotte L'Écuyer, députée libérale de Pontiac, qui ont tous deux été élus au pallier provincial pour la première fois en 2003. Turp ayant été député pour le Bloc québécois de 1997 à 2000 .
Ce film traite, de façon large, de la question nationale en l’abordant par différents biais et en la situant comme une question planétaire. Quels sont les ressorts affectifs dans l’humain de se dire appartenir à un pays ? Même décriée par certains comme une question sentimentaliste dépassée, celle-ci n’en demeure pas moins liée à une réalité humaine incontournable. Plusieurs nations questionnent leur identité nationale, les Québécois francophones dans le Canada, les Autochtones du Québec, les Bretons en France.
L'Illusion tranquille cherche à mettre en perspective les causes réelles et profondes des malaises sociaux et économiques du Québec : culture des acquis, monopoles d'État et syndicaux, discours idéologique qui masque des intérêts corporatistes. Il remet en cause et critique sévèrement les fondations du temple québécois :