À travers un manuel scolaire, quatre garçons remontent le Fleuve du temps. Les jeunes explorateurs découvrent ainsi les espèces animales et végétales de l'ère jurassique et affrontent notamment quelques monstres préhistoriques.
Hana, médecin juive, tombe amoureuse de Toník, un chrétien. Leur histoire d'amour tourne au cauchemar quand les autorités entreprennent d'exterminer les juifs. La famille d'Hana est déportée à Theresienstadt et leur amour devient une lutte pour la vie.
Dans le royaume chinois, tout le peuple se régale du chant merveilleux d'un rossignol du jardin de l'empereur. Celui-ci l'envoie chercher pour assister à un repas. Charmé lui aussi par sa musique, il décide de le garder avec lui, dans une cage. Jusqu'au jour ou son voisin, l'empereur du Japon, lui offre un oiseau de pierres précieuses, pouvant chanter une valse (la même, toujours) autant magique que si ce fut le vrai rossignol.
Karel Doležal, un courtier en assurances père d'un garçon de douze ans, Jirka, et d'une petite Alenka, rentre en voiture avec Vlasta, une dame avec qui il a passé la nuit. Il renverse un jeune garçon et prend la fuite, de peur que sa liaison ne soit découverte. Il apprend par la presse le décès de garçonnet. Troublé par sa conscience, il devient réellement désespéré.
Le titre anglais (A Treasury of Fairy-tales) évoque bien le sujet. À travers la vie d'un village tchèque, six séquences mettent en scène les coutumes et les légendes nationales : Le Carnaval, Le Printemps, La Légende de Saint Procope, La Fête foraine, La Kermesse et Bethléem.
La répression nazie s'intensifie en Tchécoslovaquie, après une attaque contre la garde du IIIe Reich. Le sabotage d'un avion dans une usine par la Résistance entraîne une fusillade de la Gestapo. L'ouvrier Petr Lom doit faire un choix : doit-il se sacrifier pour sauver ses compagnons ?
La trame du film a été reconstituée comme suit en 38 séquences par l'historien Karel Margry. La majeure partie en représente des activités récréatives et seulement douze des scènes de travail, l'ensemble produisant une impression de « fête continue » :