Ce documentaire relie deux trajectoires artistiques situées dans des époques différentes. La première concerne Paul Klee, dont le voyage à Tunis en 1914 marque considérablement son œuvre. La seconde correspond au réalisateur et peintre tunisien Nacer Khémir, qui s’inspire de l’œuvre de Klee. Le film montre le rapprochement des possibilités offertes par l’image et le dévoilement du lien entre deux artistes. Khémir entreprend, presque cent ans plus tard, le même périple que Klee et revient sur son passé, sur l’histoire et la culture de son pays.
Dolce vita africana est un documentaire sur le photographe malien à la renommée internationale Malick Sidibé. Ses photos prises de la fin des années 1950 aux années 1970 sont un instantané de l’esprit insouciant de cette génération revendiquant sa liberté post-indépendance jusqu’à ce qu’un coup d’État islamique ouvre la voie à des années de dictature militaire. La réalisatrice s’est rendue dans le studio de Malick Sidibé à Bamako pour l’observer dans son travail et a rencontré un grand nombre de ses modèles, dont les histoires personnelles racontent aussi l’histoire du Mali.
Moustapha Alassane est une légende vivante du cinéma africain. Son aventure nous amène aux temps du pré-cinéma, aux spectacles de lanternes magiques et aux jeux d’ombres chinoises. Premier réalisateur du cinéma nigérien et du cinéma d’animation africain, il raconte des histoires anciennes avec des moyens récents… mais narre parfois aussi les faits les plus modernes avec des bricolages les plus archaïques. Ce documentaire retrace non seulement une aventure humaine et professionnelle extraordinaire mais aussi la mémoire d’une génération, l’histoire d’un pays, le Niger, à l’âge d’or de son cinéma.
Pierre Schoendoerffer, la sentinelle de la mémoire retrace le parcours de Pierre Schoendoerffer depuis sa participation à la guerre d’Indochine en tant que cinéaste de l’armée française (présent notamment lors de la bataille de Diên Biên Phù et l'impact que cette expérience personnelle de la guerre a eu sur l'ensemble de son œuvre de cinéaste et d’écrivain. L’accent est tout particulièrement mis sur l’unité qui existe au cœur de l’œuvre schoendoerfférienne entre un film de fiction comme La 317e Section sur la guerre d’Indochine menée par les Français, et un film documentaire comme La Section Anderson sur la guerre du Viêt Nam menée par les Américains. L’intérêt humaniste que Pierre Schoendoerffer porte à la condition humaine telle qu’elle peut apparaître dans des situations aussi extrêmes que les conflits armés est mis en avant.
Le film est une captation d'une représentation des Bacchantes d'Euripide par la troupe théâtrale Performance Group, mise en scène par Richard Schechner. L'écran est divisé en deux par le système de l'écran divisé, montrant d'un côté la scène, de l'autre le public qui assiste à la représentation.