Dominique Leborne, 36 ans, marin sur le Petit Gaël II, un petit bateau de pêche basé au port des Sables-d'Olonne fait de dures campagnes de pêche de trois semaines. Depuis son divorce, ses enfants ont choisi d'habiter avec lui malgré son absence, mais il ne les voit qu'à peine quelques jours le week-end. Ceux-ci sont plus ou moins livrés à eux-mêmes dans la maison familiale modeste et en mauvais état. Quand il apprend que Mailys, la fille de son ex-femme qu'il a reconnue comme étant sa fille, est tombée enceinte, Dominique va devoir choisir entre son métier et son rôle de père.
Julie, qui enchaîne les petits boulots précaires depuis des années, vient de décrocher un CDI à Romans-sur-Isère, la « capitale mondiale de la chaussure de luxe ». Pour Julie, ce nouveau départ rime avec nouvel espoir. À peine sa période d’essai commencée, la rumeur d’un plan social se propage dans l’usine d’escarpins où travaille la jeune femme. Tandis que les ouvrières commencent à se révolter en chansons contre la fermeture, Julie doit faire face à un dilemme : s’engager dans la lutte ou bien préserver son CDI en faisant profil bas ? Choisissant cette dernière option, Julie va pourtant se retrouver bientôt en première ligne.
En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République française votait les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité sociale. Ces lois permettaient la couverture des soins nécessaires à la santé, dont une partie importante de la population ne pouvait jusqu'ici bénéficier faute de moyens financiers, avec pour conséquence de reculer d'autant toute consultation et d'entraîner de surcroît des soins plus lourds in fine. En outre, elles contribuaient à assurer à chacun un revenu dans les différents cas d’interruption de l’activité professionnelle : accident du travail, maladie, chômage et vieillesse. Le principal initiateur de cette évolution se nommait Ambroise Croizat, que beaucoup ont oublié de nos jours.
Constance, agente immobilier au chômage à Paris, retourne dans sa ville natale pour essayer d'obtenir un emploi dans l'agence où elle a commencé sa carrière. Bien que Constance soit soutenue par un ancien collègue, une jeune concurrente, Audrey, obtient le poste à pourvoir à sa place. Dès lors, considérant subir une injustice et mériter l'emploi, Constance va tout faire pour écarter Audrey et récupérer son poste.
À la suite de l'exode rural, l'église d'un petit village du Nord se vide. c'est ainsi que le prêtre ouvrier Georges Gauthier décide de suivre les jeunes de son pays vers la ville et de redonner un sens à sa vocation première en vivant la même vie que les ouvriers dans une usine métallurgique.
Le 1er août, dans le Var la canicule fait rage. À la caserne de Draguignan, les pompiers professionnels sont en alerte permanente car les départs de feu sont quotidiens.
L'action se passe dans le milieu cheminot du Nord de la France. Un conducteur de locomotive électrique est responsable d'un accident qui fait deux morts. Traduit devant le tribunal correctionnel, il subit un choc nerveux qui va bouleverser toute sa vie familiale. Mais tout finira au mieux pour lui, cependant.
Hélène a toujours été une gentille assistante dévouée chez un fabricant de piscines. Lorsqu'elle découvre, un matin, que son patron s’est volatilisé, son premier réflexe est de dissimuler son absence. Mais, immédiatement, le mensonge grossit et les problèmes s’accumulent... Sans le vouloir, Hélène se retrouve propulsée à la tête de la société avec, pour seule confidente, la "bimbo" écervelée qui servait de femme à son patron…
Jacques Maréchal (Bernard Lecoq) a décidé de se faire licencier de son entreprise pour changer de vie. Il se met donc à critiquer la gestion de sa société, mais cela ne se passe pas forcément comme il le voudrait, et au lieu de se faire licencier, il obtient une promotion. Il va falloir changer de tactique pour arriver à ses fins...
Le film se déroule dans une ville minière du Nord où l’on suit la destinée de la famille de Bernard, boxeur amateur, partagé entre le ring, l’usine et la mine.
En juillet 2000, l'usine Chimotex de Cravennes classée « Seveso » est mise en liquidation judiciaire après la fuite du patron. En désespoir de cause, les salariés se barricadent dans l’usine qu’ils menacent de faire sauter s’ils n’obtiennent pas un plan social. Librement inspiré des évènements qui ont entouré la lutte des salariés de Cellatex à Givet, le film donne à voir l'exaspération des salariés licenciés qui se sentent floués et les difficultés d'un jeune délégué syndical à la tête du mouvement, qui doit composer avec les salariés, l'appareil syndical et les pouvoirs publics pour trouver une issue.