Leni Riefenstahl est une Actrice, Réalisatrice, Scénariste, Producteur et Monteur Allemande née le 22 aout 1902 à Berlin (Allemagne)
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Nom de naissance Helene Amalia Bertha RiefenstahlNationalité AllemagneNaissance 22 aout 1902 à Berlin (
Allemagne)
Mort 8 septembre 2003 (à 101 ans) à Pöcking (
Allemagne)
Helene Riefenstahl, dite Leni Riefenstahl, née le 22 août 1902 à Berlin et morte le 8 septembre 2003 à Pöcking (Allemagne), est une réalisatrice, photographe et actrice allemande.
Après avoir occupé une place importante dans le monde du cinéma entre 1932 et 1936, réalisant notamment le film mondialement connu Les Dieux du stade (qui documente les Jeux olympiques de Berlin 1936), elle en sera tenue à l'écart après 1945 pour avoir été associée à la propagande du Troisième Reich.
Biographie
Helene Amalia Bertha Riefenstahl est née à Berlin dans le quartier de Wedding le 22 août 1902 d’Alfred Theodor Paul Riefenstahl (1878-1944), fonctionnaire austère et rigide devenu propriétaire d’une florissante entreprise technique de plomberie et de Bertha Ida Scherlach (1880-1965).
En 1914 elle devient membre du club de natation Nixe et adhère, sans la permission de son père, à une fédération de gymnastique.
À partir de 1918, elle prend des cours de peinture et de dessin à l’Académie des arts de Berlin. En parallèle à cela, elle prend également des cours de danse classique et moderne.
Le 21 mars 1944, elle épouse Peter Jacob, un officier servant dans les chasseurs alpins, dont elle divorcera trois ans plus tard, en 1946.
En 1968, elle épouse Horst Kettner avec lequel elle vivra jusqu’à sa mort.
Elle meurt dans son sommeil dans la soirée du 8 septembre 2003 à son domicile de Pöcking, quelques semaines après son 101e anniversaire. Elle souffrait d’un cancer. Elle est enterrée au cimetière munichois Waldfriedhof.
Danseuse
À partir de 1920, Leni Riefenstahl connaît un certain succès dans la danse et participe à diverses tournées en Allemagne, en Tchécoslovaquie et en Suisse. Pendant six mois, en 1923, elle suit les cours à l’école de danse de Mary Wigman à Dresde en compagnie de Gret Palucca, mais arrête car elle n’aime pas les cours en groupe. Elle danse en octobre de la même année son premier récital solo à Munich. Totalement inconnue, ce fut un triomphe. Elle est alors engagée par Max Reinhardt comme danseuse soliste pour le Deutsches Theater de Berlin. Sa brillante carrière sera brisée en 1924 par un accident au genou survenu lors d’un récital de danse à Prague.
Elle dansera après chez Goebbels, en présence d’Hitler. « Bonne et efficace. Une souple gazelle » inscrit le futur ministre de la Propagande dans son journal le 22 novembre 1932.
Actrice
En 1926, elle est découverte par Arnold Fanck qui lui confie son premier rôle au cinéma dans le film La Montagne sacrée (Der heilige Berg). C’est le début d’une carrière relativement prolifique d’actrice de films de montagne.
Elle acquiert une grande popularité auprès du public en jouant les personnages principaux de films comme Le Grand Saut, L’Enfer blanc du Piz Palü, Tempête sur le mont Blanc et L’Ivresse blanche, pour lesquels elle doit apprendre l’alpinisme et le ski.
Le journal de Joseph Goebbels permet d’établir que le futur ministre de la Propagande découvre l’actrice à l’écran le 1er décembre 1929 lors d’une projection de L’Enfer blanc du Piz Palü. « Une merveilleuse enfant, pleine de grâce et de charme ! »
Le 3 novembre 1932, Goebbels la rencontre à l’hôtel Kaiserhof, lieu de résidence habituel d’Hitler à Berlin. Le contact passe bien : « Très sympathique, intelligente et agréable personne. Nous conversons longtemps. Elle est très enthousiaste pour nous ».
Réalisatrice
Ayant acquis auprès d’Arnold Fanck les bases de la réalisation, du cadrage et du montage, elle se lance finalement elle-même dans la réalisation. Après avoir fondé en 1931 sa propre agence de réalisation, la « Leni Riefenstahl Produktion », elle réalise en 1932 son premier film La Lumière bleue (Das blaue Licht), dans lequel elle tient le rôle principal. Ce film, qui constitue un appel à la tolérance et au respect d’autrui, des plus faibles en particulier, recevra le Lion d’argent à la Mostra de Venise.
C’est aussi ce film qui attire l’attention d’Adolf Hitler sur la réalisatrice. Elle rencontre le futur Führer pour la première fois en mai 1932 et noue avec lui des relations de respect mutuel.
Première rencontre avec Hitler
En 1932, fin février, Leni Riefenstahl se rend à un rassemblement politique au Sportpalast de Berlin. « Son discours [celui d’Hitler] exerçait sur moi une véritable fascination » écrit-elle dans ses Mémoires. Le 18 mai 1932, elle écrit à Hitler :
« Très honoré Monsieur Hitler,
Pour la première fois de ma vie, j'ai assisté voici peu à un meeting politique […] au Sportpalast. Je dois avouer que votre personne et l'enthousiasme des spectateurs m'ont impressionnée. Je souhaiterais faire […] votre connaissance, mais malheureusement je dois quitter l'Allemagne pour quelques mois […]. C'est pourquoi une rencontre avec vous avant mon départ sera sans doute impossible […]. Une réponse de votre part me réjouirait grandement.
Salutations redoublées de votre
Leni Riefenstahl »
— Mémoires, p. 146
La veille de son départ, Riefenstahl reçoit un appel de Wilhelm Brückner, l’aide de camp d’Hitler, afin de fixer un rendez-vous avec Hitler à Wilhelmshaven, ce qui fut fait pour le lendemain. Dans la voiture venue la chercher à la gare, Brückner lui confia les paroles d’Hitler : « La plus belle chose que j’aie jamais vue au cinéma a été la danse de « la Riefenstahl » devant la mer dans La Montagne sacrée. » Pendant son entrevue avec le Führer, celui-ci lui annonça avoir vu tous ses films et : « Mon impression la plus forte m’est venue de votre film La Lumière bleue. Surtout parce qu’il est peu ordinaire qu’une jeune femme parvienne à s’imposer contre les résistances et les goûts établis de l’industrie du cinéma. » Le soir, Hitler, sa suite et Leni Riefenstahl se rendent au restaurant. Hitler complimenta abondamment Riefenstahl et fit remarquer que jamais une femme n’avait été présente à leurs réunions. À l’issue du repas, Hitler et Riefenstahl font une promenade à l’issue de laquelle Hitler « posa lentement ses deux bras autour de moi et m’attira à lui » écrit-elle. Elle se mit sur la défensive, Hitler la lâcha, leva les mains au ciel et s’écria : « Je n’aurai pas le droit d’aimer une femme tant que je n’aurai pas accompli mon œuvre. »
Réalisatrice de propagande
« Artistiquement, elle est un génie, et politiquement, elle est une imbécile. »
— Liam O'Leary, historien du cinéma
Après l’accession au pouvoir du parti nazi, Adolf Hitler demande à Leni Riefenstahl de filmer les congrès du parti qui se tiennent au Reichsparteitagsgelände à Nuremberg ; ce sera La Victoire de la Foi (Sieg des Glaubens, 1933) et surtout Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens, 1934), un film documentaire grandiose qui révèle à la fois tout l’esthétisme et la grandiloquence cinématographique de Riefenstahl et constitue l’un des plus grands documentaires de propagande jamais réalisés.
Après une expédition au Groenland dont elle tire le film SOS Iceberg (SOS Eisberg), elle poursuit son travail pour le parti national-socialiste et produit plusieurs films documentaires très remarqués. Elle réalise ainsi Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens). Pour ce film, elle mobilise 16 équipes de tournage (plus de 100 personnes) et récolte plus de 60 heures de documents. Ce film reste dans l’histoire du film de propagande comme l’un des plus célèbres et l’un des plus efficaces. Elle y met en avant la solidarité de la base du parti avec le régime, en alternant les images à un rythme inattendu et en rompant avec la chronologie du congrès. Elle place également ses caméras de manière à créer une ambiance quasi mystique autour des chefs du parti dans un décor conçu par le célèbre architecte Albert Speer. Les effets de lumières (Lichtdom) et la musique mettent par ailleurs en valeur la force des symboles du parti : la croix gammée, les drapeaux, l’aigle du Reich. Ce film sera couronné en 1934 par le prix du Film allemand et la coupe Mussolini à la Mostra de Venise, puis par un diplôme de grand prix lors de l’Exposition universelle de Paris en 1937.
La réintroduction du service militaire obligatoire en 1935 donne à Riefenstahl l’occasion de réaliser un film, Jour de la Liberté – notre armée (Tag der Freiheit – unsere Wehrmacht). Le tournage a lieu entre le 10 et le 16 septembre 1935 à l’occasion de la journée de la Wehrmacht (17 septembre). Le film visait à satisfaire l’Armée, qui s’était plainte auprès d’Hitler de ne pas avoir été suffisamment représentée dans Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens).
En 1936, Riefenstahl, alors au faîte de sa gloire, réalise Les Dieux du stade (titre allemand Olympia) un documentaire sur les Jeux olympiques de Berlin. Pour le réaliser elle met en œuvre une technique jusqu’alors inédite, elle filme les différentes épreuves. Le travail de montage, qui durera 18 mois, donnera naissance à deux parties distinctes du film Olympia : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit). Dans ce travail, les images sportives exaltent la virilité et la force martiale, notamment à travers l’esthétique du corps masculin athlétique et les différentes techniques de cadrage innovantes, l’utilisation du travelling, de caméras sur grue et de caméras sous-marines. La première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) aura lieu le 20 avril 1938 en hommage à l’anniversaire du Führer. Une fois de plus, ce film acquiert une grande reconnaissance internationale, recevant notamment le premier prix de la Mostra de Venise. Leni Riefenstahl de son côté se verra décerner en 1939 une médaille d’or de la part du Comité international olympique pour ce film.
L’admiration et la confiance que lui porte Adolf Hitler vaut à la réalisatrice en 1936 l’inimitié du ministre de la Propagande, Joseph Goebbels. Riefenstahl fut convoquée vers la fin du mois de février 1933 par Mussolini au sujet d’un projet de film, mais fut finalement chargée de messages qui déclencheront l’Anschluss. Après en avoir fait rapport à Hitler, elle fut convoquée par Hermann Göring qui insista afin de prendre connaissance des messages. Devant le refus de Riefenstahl, il se mit en colère, et, peu après, Goebbels imposa à Riefenstahl toutes sortes de tracasseries et de chicaneries, par exemple : tentative de l’expulser de ses locaux, vérification abusive de sa comptabilité, une demande de licenciement d’un de ses meilleurs collaborateurs, puis de son attaché de presse, l’exigence de réduire le film sur les Jeux olympiques à une seule partie et d’en éliminer les séquences où apparaissent des athlètes noirs. Enfin, Goebbels ordonna le 6 novembre 1936 que son ministère ne verse plus d’argent à la société de Riefenstahl qui envisagea même d’abandonner le film et d’émigrer. Mais elle décida de rapporter ces faits à Hitler. Le 11 novembre, elle eut une entrevue avec Hitler, et après avoir pleuré devant lui, lança « Le Dr Goebbels me hait ! ». Elle fournit des preuves à Hitler et, quelques jours plus tard, Wilhelm Brückner lui transmit ce message : « Vous ne dépendrez plus de Goebbels ni du ministère de la Propagande, mais de Rudolf Hess et de la maison brune. Cette décision est le fruit d’une entrevue entre Hitler et Goebbels, le ministre ayant déclaré qu’il se voyait dans l’impossibilité de coopérer avec vous. »
C’est en mars 1937, lors de la Journée de l’art allemand, que Riefenstahl se rend compte de la position des nazis vis-à-vis d’une certaine forme d’art, appelé par eux « art dégénéré ». Elle prend alors la décision de ne plus accepter de commande pour le régime nazi. Dans son Journal, elle écrit : « Incapable d’aucun jugement en politique, j’étais très concernée et compétente pour tout ce qui touchait à l’art. […] Pour la première fois, je prenais conscience de l’énormité des erreurs possibles de Hitler. »
Seconde Guerre mondiale
En septembre 1939, elle est correspondante de guerre en Pologne. Le 12 septembre, à Końskie, elle est témoin oculaire de l’exécution d’une trentaine d’otages Juifs. En octobre, elle filme la parade victorieuse d’Hitler dans Varsovie vaincue. Le 14 juin 1940, le jour où le gouvernement français déclare Paris ville ouverte, Riefenstahl adresse un télégramme à Hitler:
« C'est avec une joie indicible et une grande émotion que nous partageons avec vous mon Führer cette grande victoire qu'est pour l'Allemagne et pour vous l'entrée des troupes allemandes dans Paris. Cela dépasse l'imagination humaine que d'être capable de réaliser des actes sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Comment pourrons nous jamais vous remercier pour cela ? »
Les années 1940 et 1941 voient Riefenstahl travailler à un nouveau film, Tiefland, pour lequel elle dispose pour jouer les figurants de 60 Sintis et Roms embauchés de force après avoir été extraits du camp de Salzbourg pour le tournage en extérieurs et en 1942 du camp de concentration de Berlin-Marzahn pour les prises de vue dans les studios de Babelsberg près de Berlin. En mars 1943, ils sont déportés vers Auschwitz où très peu survivent (une vingtaine). En relation avec ces faits, Riefenstahl comparaîtra plusieurs fois après la guerre devant une juridiction allemande.
Elle réalise en 1943-1944 deux courts-métrages sur les deux sculpteurs emblématiques du régime nazi, Josef Thorak et Arno Breker.
L’après-guerre
Budd Schulberg participe à rassembler les preuves contre les criminels de guerre en vue du procès de Nuremberg, notamment par l'arrestation de Leni Riefenstahl dans son chalet de Kitzbühel en Autriche : on exige d'elle qu'elle identifie les responsables nazis à partir de bobines de films allemands capturés par les Alliés.
Après la Seconde Guerre mondiale, en butte à l’ostracisme dont font preuve à son encontre ses confrères du 7e art, notamment américains, elle est placée sous la protection des autorités françaises d’occupation en Allemagne et peut compter sur le soutien de Jean Cocteau pendant sept ans. À l’issue du procès en dénazification commencé le 1er décembre 1948, elle est déclarée nicht betroffen, « non concernée » par la loi de dénazification.
Sommée à comparaître devant les tribunaux en 1948, accusée de ne pas avoir rétribué les Roms et les Sintis pour son film Tiefland et de leur avoir faussement promis de les sauver des camps, elle est acquittée.
En 1949, un nouveau procès l’oppose au magazine Bunte, qui avait publié les « calomnies » concernant ce même film, procès qu’elle remporte. S’ensuivent d’autres procès à propos de son travail de propagandiste pour le régime nazi.
Ce n’est qu’en 1954 qu’elle termine Tiefland, qui sera un échec.
Photographe
À partir de cette date, confrontée à des critiques incessantes visant tous ses projets de film, elle se tourne essentiellement vers la photographie, réalisant notamment plusieurs reportages photographiques sur les Noubas de Kau du Soudan (dont elle apprend la langue). Ces séries font l’objet d’une reconnaissance internationale dans les années 1970.
En 1972, elle obtient une accréditation officielle pour couvrir les Jeux olympiques de Munich en tant que photographe.
En 1976, elle est invitée d’honneur aux Jeux olympiques de Montréal.
Toujours prête à relever des défis dans le cadre de son travail, elle apprend à 72 ans à faire de la plongée sous-marine (brevet passé en 1974 à Malindi) pour réaliser un film sur l’univers sous-marin. Elle publie alors un livre de photographies intitulé Jardins de coraux (Korallengärten) et demande à Giorgio Moroder de réaliser la musique d'un documentaire, Impressions sous-marines, sorti en 2002.
En 1982, la chaîne allemande WDR diffuse un reportage intitulé L’Époque du silence et de l’ombre (Zeit des Schweigens und der Dunkelheit) dans lequel sont réitérés les reproches contre Riefenstahl et sa collaboration avec le parti nazi.
Elle répond à toutes les accusations en publiant ses Mémoires en 1987. Elle y dément toute complicité avec le régime national-socialiste et affirme ne s’être jamais attachée qu’à l’aspect artistique de son travail. Malgré le grand succès public de ce livre (traduit en neuf langues), il est largement malmené par la critique.
En 1993 sort un film documentaire biographique sur Riefenstahl, réalisé par Ray Müller , auquel la réalisatrice elle-même apporte son soutien et sa coopération. Intitulé Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (Die Macht der Bilder: Leni Riefenstahl), ce film est d’abord diffusé à la télévision allemande et connaît un grand succès. Il sera primé aux Emmy Awards aux États-Unis, puis fera sensation au Museum of Modern Art de New York. Ce retour en grâce de Riefenstahl se confirme en 1996 lorsqu’une version chorégraphiée du Pouvoir des images est montée au Schauspielhaus de Cologne, puis en 1997 lors d’une grande rétrospective de son œuvre à Milan et à Rome. L’attribution par le Cincecon d’une décoration pour l’ensemble de son œuvre est saluée par des salves d’applaudissements, mais aussi par un rejet ostensible de la part de certains critiques. En 1999, c’est le musée du cinéma de Potsdam qui organise une rétrospective sur la carrière de Riefenstahl.
Les dernières années
En 2000, Riefenstahl survit à un accident d’hélicoptère, survenu lors de son dernier voyage auprès des Noubas du Soudan. Elle est alors âgée de 98 ans. En 2002, elle présente son dernier film Impressions sous-marines basé sur 25 années de plongée.
Plusieurs personnalités, dont Siegfried et Roy, Reinhold Messner et Petra Schürmann, sont présentes à son 100e anniversaire le 22 août 2002 à Feldafing. Le ténor d’opérette berlinois Heiko Reissig chante pour l’occasion des mélodies de l’époque de sa jeunesse.
Peu après son 101e anniversaire, le soir du 8 septembre 2003, Leni Riefenstahl s’éteint dans sa maison de Pöcking, près de Munich. Elle est incinérée et l’urne placée au cimetière Waldfriedhof de Munich.
Plusieurs années avant sa mort, de nombreux cinéastes avaient annoncé leur intention de tourner une fiction sur elle, mais elle s’était toujours opposée à ce type de projet : « Ma vie sera sûrement filmée… quand je ne serai plus là ». Un film retraçant sa vie, dont le tournage devait commencer fin 2008, n’a jamais été réalisé.
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