Meryl Streep est une Actrice et Producteur exécutif Américaine née le 22 juin 1949 à Summit (Etats-Unis)
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Nom de naissance Mary Louise StreepNationalité Etats-UnisNaissance 22 juin 1949 (75 ans) à Summit (
Etats-Unis)
Récompenses Oscar de la meilleure actrice, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, National Medal of Arts
Mary Louise Streep, dite Meryl Streep [ˈmɛɹəl stɹiːp], est une actrice américaine, née le 22 juin 1949 à Summit (New Jersey).
Considérée par beaucoup comme une « actrice modèle », comme le sont du côté masculin Gary Oldman ou encore Robert De Niro, elle fait partie des meilleures actrices de sa génération pour sa capacité à s'effacer derrière ses personnages, l'extrême justesse de son jeu, la richesse de son registre et la densité émotionnelle de ses compositions. Elle a été à ce titre maintes fois reconnue par ses pairs.
Elle est en effet l'une des comédiennes les plus honorées du cinéma anglophone, comptabilisant 3 Oscars, 9 Golden Globes, 2 BAFTA et plus d'une vingtaine de nominations à différentes cérémonies de récompenses américaines et internationales. Elle est l'interprète la plus nommée de l'histoire des Oscars, hommes et femmes confondus, avec 21 sélections dont 17 pour le titre de « Meilleure actrice ». Il en est de même pour les Golden Globes où elle cumule 30 nominations.
Au cinéma, à la télévision et au théâtre, elle a interprété de nombreux rôles marquants, notamment dans Kramer contre Kramer en 1979, où elle est l'ex-épouse de Dustin Hoffman, prestation pour laquelle elle obtient son premier Oscar : celui de la meilleure actrice de second rôle en 1980. Elle joue ensuite le double rôle d'une femme amoureuse dans La Maîtresse du lieutenant français (1981) où elle donne la réplique à Jeremy Irons, une femme instable, meurtrie, et brisée par l'expérience des camps de la mort durant la Seconde Guerre mondiale dans Le Choix de Sophie (d'après le roman éponyme de William Styron), prestation qui lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice en 1983, ou encore l'écrivain danoise Karen Blixen dans Out of Africa (1985) aux côtés de Robert Redford.
Ses autres films mémorables incluent Le Mystère Silkwood (1983), dans lequel elle apparaît sous les traits d'une employée d'usine de traitement nucléaire enquêtant sur les agissements de sa direction. Pour son rôle de mère accusée d'infanticide dans Un cri dans la nuit, elle est primée à Cannes en 1989. Elle incarne également une femme au foyer désemparée par la passion qu'elle porte à un photographe solitaire dans Sur la route de Madison (1995) de et avec Clint Eastwood, ainsi qu'une éditrice lesbienne s'interrogeant sur le bonheur dans The Hours (2002) aux côtés de Nicole Kidman et Julianne Moore.
Plus récemment, elle s'est essayée à la comédie avec Adaptation, Pas si simple, Le Diable s'habille en Prada, ainsi qu'à la comédie musicale avec Mamma Mia ! ou Into the Woods. En 2012, elle gagne un troisième Oscar, son second dans la catégorie Meilleure actrice, pour son interprétation de Margaret Thatcher dans La Dame de fer. Biographie
Jeunesse et premiers pas au théâtre
Mary Louise Streep naît dans le New Jersey. Son père, Harry William Streep Jr., est pharmacien et sa mère, Mary Wolf (née Wilkinson) est artiste. Elle a également deux frères, Dana et Harry et ses ancêtres sont allemands, suisses et anglais. Du côté paternel, ses origines allemandes remontent à dix générations dans la localité de Loffenau en Pays de Bade, d'où son arrière-grand-père, Gottfried Streeb, a émigré aux États-Unis, et où l'un de ses ancêtres a été maire. Une autre branche de la famille Streep a vécu à Giswil, petite ville de Suisse. Son ascendance maternelle d'origine anglaise, est localisée depuis le XVII siècle en Pennsylvanie et au Rhode Island. Streep est une lointaine parente de William Penn, fondateur de la province de Pennsylvanie, et les archives indiquent que sa famille a été parmi les premiers acheteurs de terres dans cette région.
Élevée dans la religion presbytérienne, elle a grandi à Bernardsville, dans le New Jersey, où elle a été scolarisée à la Bernard High School.
En 1971, celle qui se destine originellement à une carrière de cantatrice obtient son bachelor en art dramatique (Bachelor of Arts ou B.A.) au Vassar College où elle reçoit brièvement l'enseignement de Jean Arthur. Elle s'inscrit aussi comme étudiante d'échange à Dartmouth College pendant un semestre avant que l'établissement scolaire ne devienne mixte. Elle obtient par la suite un Master d'arts (Mastership in Art, MFA) à la Yale School of Drama. Pendant son séjour à Yale, elle tient plusieurs rôles sur scène notamment Helena dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare et The Idiots Karamazov, comédie écrite par Christopher Durang et Albert Innaurato.
Le doyen de Yale Repertory Theatre in New Haven, Robert Brunstein, a dit qu'il « était évident qu'elle était destinée à la grandeur ».
Elle réussit à intégrer le Phoenix Repertory du théâtre de New York, et fait ses débuts au théâtre dans de grandes salles avec Trelawney of the Wells en 1975.
Des débuts remarqués au cinéma
Alors qu'elle commence à s'orienter vers le cinéma, Meryl Streep est profondément marquée par la prestation de Robert de Niro dans Taxi Driver et aspire à devenir une actrice de la même stature. Elle passe plusieurs auditions, notamment pour le rôle principal de King Kong, produit par Dino De Laurentiis. Lorsque ce dernier la rencontre, il lance à son fils, qui a repéré la jeune actrice au théâtre, « Che brutta ! » (« Quel laideron ! »), ignorant que Meryl Streep parle l'italien couramment. L'actrice lui répond alors : « Je suis désolée que vous pensiez que je suis trop moche pour votre film mais vous êtes juste une opinion dans un océan et je m’en vais en trouver une plus clémente ». Elle obtient son premier rôle au cinéma dans Julia en 1977, où elle a pour partenaires Jane Fonda et Vanessa Redgrave. L'expérience se révèle déplaisante pour Meryl Streep, qui doute alors sur l'avenir de sa carrière : « J’avais une perruque horrible et ils ont pris les répliques d’une scène que j’avais tournée avec Jane pour les mettre sur une scène différente dans laquelle je jouais. Je me suis dit que j'avais fait une énorme erreur, plus jamais de films. Je déteste cette industrie ». Malgré tout, Jane Fonda lui apporte son soutien et la pousse à continuer.
Repérée par Robert de Niro dans La Cerisaie, l'acteur la suggère à Michael Cimino pour jouer sa petite amie dans Voyage au bout de l'enfer, fresque réaliste, épique et tragique consacrée à la guerre du Viêt Nam. Meryl Streep accepte le rôle secondaire afin de rester auprès de son compagnon, John Cazale, également acteur du film. Ce dernier souffre d'un cancer des os généralisé et n'a plus que quelques mois à vivre. Quand les producteurs apprennent la maladie, ils souhaitent le remplacer mais Michael Cimino s'y oppose et Meryl Streep va même jusqu'à menacer de quitter le tournage. Afin de payer les frais médicaux de Cazale, l'actrice accepte ensuite, à contre cœur, un rôle dans la mini-série Holocauste, tournée en Allemagne et en Autriche. À son retour aux États-Unis, l'état de son compagnon s'est dégradé. Meryl Streep veille alors sur lui jusqu'à son décès, cinq mois plus tard, le 12 mars 1978. Après sa disparition, l'actrice parle de sa souffrance et de son espoir que le travail constitue une échappatoire. Elle enchaîne avec le film La Vie privée d'un sénateur, avec Alan Alda, et joue dans la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de Shakespeare. Holocauste et Voyage au bout de l'enfer connaissant un immense succès critique et public, lui apportent la consécration internationale et la font connaître du grand public. Par ailleurs, la mini-série lui vaut d'être récompensée par le Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm et le film de Michael Cimino d'être nommée à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, pour la première fois.
Une consécration rapide
L'année suivante, Meryl Streep joue une épouse perdue en pleine procédure de divorce, se déchirant avec son mari pour la garde de son fils, dans Kramer contre Kramer de Robert Benton. Après avoir lu le scénario, l'actrice estime que le discours que son personnage doit faire devant la cour de justice ne reflète pas la réalité d’une femme traversant un divorce et explique au réalisateur : « Ce n’est pas le discours d’une femme, c’est le discours d’un homme essayant d’écrire pour une femme ». Robert Benton accepte alors de réviser le scénario et autorise l'actrice à modifier elle-même ses répliques, malgré les objections de Dustin Hoffman, l'acteur principal du film. Ce dernier, adepte de la Méthode, va jusqu'à donner une vraie gifle à sa partenaire lors du tournage d'une scène et, pour la provoquer, se moque d'elle ouvertement et lui rappelle la mort de John Cazale. Selon l'un des producteurs du film, Richard Fischoff, « Il la piquait, la provoquait. Il utilisait des éléments de sa vie personnelle pour obtenir la réponse qu’il pensait qu’elle devait donner dans sa prestation ». Meryl Streep ne laisse cependant rien paraître de ce qu'elle ressent hors-caméra. Lors de la sortie du film, Dustin Hoffman parle de sa partenaire en termes élogieux : « Elle a fait un travail extraordinaire, dans la mesure où son attention est proche de l'obsession. Elle ne pense à rien d'autre qu'à ce qu'elle fait ». Kramer contre Kramer rencontre un accueil critique unanimement favorable ainsi qu'un grand succès commercial. Pour sa prestation, l'actrice obtient plusieurs récompenses, dont un Golden Globe et un Oscar, dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle ». En parallèle, Meryl Streep apparaît dans un rôle secondaire, mais remarqué, de mère divorcée ayant refait sa vie avec une femme dans Manhattan de et avec Woody Allen.
En 1981, elle obtient le premier rôle principal de sa carrière avec La Maîtresse du lieutenant français, dans lequel elle joue à la fois Sarah et Anna, deux femmes amoureuses à une époque différente. Dans sa critique du film, le New York Magazine estime qu'à la différence de nombreuses stars féminines de l'âge d'or d'Hollywood, qui avaient cultivé une identité singulière dans chacun de leurs films, Meryl Streep est un « caméléon », capable de jouer n'importe quel type de rôle. Bien que sa prestation soit saluée et lui permette de remporter le BAFTA de la meilleure actrice et le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, l'actrice considère ce rôle comme l'un des moins convaincants de sa carrière. Elle juge ne pas avoir été « inspirée », ni « impliquée », et regrette la structure « artificielle » de l'intrigue. L'année suivante, elle retrouve le réalisateur Robert Benton pour le thriller hitchcockien, La Mort aux enchères, qu'elle considère comme un « mauvais film ». Le New York Times regrette le manque d'alchimie entre l'actrice – qu'il trouve cependant « magnifique », et son partenaire à l'écran, Roy Scheider.
Son film suivant, Le Choix de Sophie (1982) d'Alan J. Pakula, d'après William Styron, la voit interpréter une Polonaise catholique meurtrie par l'expérience des camps de concentration et dont un choix tragique a fait, à jamais, basculer l'existence. Meryl Streep réussit à convaincre le réalisateur de lui confier le rôle, malgré les réticences de ce dernier, le personnage ayant été écrit à l'origine par l'auteur pour Ursula Andress. Tout le long du film, l'actrice joue avec un accent polonais et apprend pour l'occasion à parler la langue couramment, ainsi que l'allemand. La scène du « choix », qu'elle tourne en une seule prise et refuse de refaire, est pour elle « extrêmement douloureuse » et « émotionnellement épuisante ». Bien que la réception en salle du film soit polarisée, la prestation de Meryl Streep est unanimement acclamée. Elle remporte plusieurs récompenses, notamment son troisième Golden Globe, le second dans la catégorie « meilleure actrice dans un film dramatique », ainsi qu'un deuxième Oscar, le premier dans la catégorie « meilleure actrice ».
Dans Le Mystère Silkwood (1983), première de ses quatre collaborations avec le réalisateur Mike Nichols, Meryl Streep prête ses traits à Karen Silkwood, une chimiste américaine disparue dans des circonstances douteuses alors qu'elle enquêtait sur des actes délictueux dans l'usine de plutonium où elle travaillait. Pour se préparer à jouer le personnage, l'actrice rencontre plusieurs de ses proches et réalise que chacun d'eux avait une perception différence de sa personnalité : « Je n'ai pas essayé de me transformer en Karen. J'ai simplement essayé de comprendre qui elle était. J'ai rassemblé toutes les informations que je pouvais trouver sur elle... J'ai fini par regarder les différents événements de sa vie et essayé de la comprendre de l'intérieur ». Pour sa prestation, l'actrice est à nouveau louée par la critique et se voit nommer pour la cinquième fois à l'Oscar et la sixième fois aux Golden Globes. Elle retrouve ensuite Robert de Niro pour Falling in Love (1984), drame romantique mal reçu par la critique, avant d'incarner un agent de liaison entre les parachutistes anglais et la résistance française dans le drame Plenty (1985). Pour ce dernier, le critique Roger Ebert estime que l'actrice a su jouer son rôle avec « une grande subtilité », ajoutant qu'il est « difficile d'interpréter une femme déséquilibrée, névrosée, autodestructrice, et de le faire avec autant de douceur et de charme ».
Meryl Streep incarne ensuite la femme de lettres danoise Karen Blixen dans un film adapté de ses mémoires La Ferme africaine, Out of Africa. L'histoire revient sur l'expérience africaine de l'auteur, son mariage raté avec Bror Blixen et sa relation avec Denys Finch Hatton, interprété à l'écran par Robert Redford. Le réalisateur Sydney Pollack est particulièrement impressionné par Meryl Streep – « Elle était si directe, si honnête, et donc sans foutaises. Il n'y avait pas de blindage entre elle et moi », bien que les deux se disputent à de nombreuses reprises au cours du tournage, notamment en raison de la voix que l'actrice donne au personnage. Après avoir écouté longuement des cassettes de Karen Blixen pour s'en imprégner, Meryl Streep parle de manière aristocratique et démodée, ce que Pollack juge excessif. Le film est un succès critique et public considérable lors de sa sortie. Il reste aujourd'hui l'un des rôles les plus emblématiques de Meryl Streep. Elle est par ailleurs une nouvelle fois nommée pour un Oscar ainsi qu'un Golden Globe. Dès lors, l'actrice exige un salaire de quatre millions de dollars par film.
Déconvenues et triomphes
Ses films suivants, La Brûlure (1986) de Mike Nichols et Ironweed (1987), tous deux avec Jack Nicholson, laissent la critique et le public indifférents. Dans Un cri dans la nuit de Fred Schepisi, inspiré de l'affaire Azaria Chamberlain, Meryl Streep donne la réplique à Sam Neill et tient le rôle d'une mère accusée à tort du meurtre de son enfant. Sa prestation lui vaut de nouvelles récompenses dont le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1989 et le New York Film Critics Circle Award de la meilleure actrice, ainsi que de nouvelles nominations aux Golden Globes et aux Oscars. Pour The New York Times, l'actrice donne une autre « prestation époustouflante » et ajoute que « ce genre de virtuosité semble redéfinir les techniques de jeu au cinéma ». Meryl Streep doit ensuite incarner Eva Perón sous la direction du réalisateur Oliver Stone dans une adaptation de la comédie musicale Evita. Elle abandonne cependant le projet deux mois avant le début du tournage en raison de désaccords avec la production sur son salaire. Désireuse de s'essayer à la comédie, elle tient ensuite l'affiche de She-Devil, la diable (1989), une satire sur les obsessions d'Hollywood pour la beauté et la chirurgie esthétique. En réaction à l'insuccès commercial de ses derniers films, l'actrice déclare : « Le public est moins large et les stratégies marketing dominantes visent les hommes entre 16 et 25 ans – c'est devenu le paradoxe de l'œuf et de la poule. Lequel est apparu en premier ? D'abord, ils sortent tous ces films l'été, puis font un sondage démographique pour savoir qui va les voir ».
Au début des années 1990, Meryl Streep privilégie sa vie familiale et n'accepte de préférence que les films tournés aux alentours de Los Angeles, une situation qu'elle avait anticipée dès 1981 : « À partir du moment une actrice atteint la quarantaine, plus personne ne s'intéresse à elle. Alors si vous voulez devenir mère, il faut choisir ses rôles avec grand soin ». Lors d'une conférence donnée par la Screen Actors Guild, l'actrice critique ouvertement l'industrie cinématographique pour, selon elle, minimiser l'importance des femmes aussi bien sur l'écran qu'en dehors. Plus généralement, elle déplore l'insuffisance de possibilités d'emploi pour les femmes ainsi que l'absence de parité salariale. En 1990, elle joue une dernière fois sous la direction de Mike Nichols dans Bons baisers d'Hollywood, adaptation cinématographique des démêlés de l’actrice Carrie Fisher avec sa mère Debbie Reynolds qui lui apporte une nouvelle nomination à l'Oscar. L'année suivante, elle tourne la comédie fantastique Rendez-vous au paradis, de et avec Albert Brooks. En 1992, elle est dirigée par Robert Zemeckis aux côtés de Bruce Willis et Goldie Hawn dans la comédie noire La mort vous va si bien, critique violente du monde de Hollywood dénonçant la superficialité et la quête de la jeunesse éternelle pour laquelle les stars sont prêtes à tous les excès.
Meryl Streep apparaît ensuite dans le drame La Maison aux esprits (1993) mais le succès n'est pas au rendez-vous. The New Yorker écrit même : « C'est un véritable exploit. Le film réunit Jeremy Irons, Meryl Streep, Winona Ryder, Antonio Banderas et Vanessa Redgrave et s'assure que, sans exception, ils délivrent tous leurs pires prestations ». L'année suivante, elle joue une mère de famille prise en otage par deux violents criminels lors d'un voyage de rafting dans le thriller La Rivière sauvage de Curtis Hanson, aux côtés de Kevin Bacon et John C. Reilly. Le film reçoit des avis mitigés mais la critique salue la prestation de l'actrice, qui apporte de l'humour et de l'intelligence à son personnage, comme l'un des meilleurs éléments du film.
Meryl Streep se voit ensuite proposer par Clint Eastwood d'être sa partenaire dans le film qu'il s'apprête à réaliser, Sur la route de Madison, adaptation du best-seller éponyme de Robert James Waller, en raison de son pouvoir d'attraction sur le public féminin. Le roman met en scène une femme d'âge mûr, épouse d'un fermier parti pour la foire de l'État. Un photographe en visite dans la région s'éprend d'elle et ils vivent un grand amour romantique sans lendemain. Initialement peu intéressée par le projet en raison du livre qu'elle n'aime pas, Meryl Streep accepte finalement le rôle proposé après avoir lu le scénario final. Avant le tournage, Eastwood ne lui dit rien d'autre que « sois naturelle », et ce, malgré le fait que le personnage ait grandi en Italie. Ignorant la demande du réalisateur, Meryl Streep commence le tournage en prenant un accent italien pour lequel elle s'était entraînée plusieurs semaines, s'inspirant des actrices Sophia Loren et Anna Magnani. Durant la première moitié des prises de vues, Eastwood ne dit rien à l'actrice, qui se demande si elle joue réellement ce qu'il attend d'elle. Aussi, ce dernier lui dit-il un jour : « Tu sais, je ne dis jamais rien, sauf quand je n'aime pas ». Lors de la promotion du film, on peut lire dans les journaux qu'une « intense amitié est née entre les deux stars ». Sur la route de Madison sort en 1995 et connaît un grand succès critique et public. The New York Times évoque « une émouvante et élégiaque histoire d'amour au cœur de l'œuvre dégoulinante » et estime qu'il s'agit du meilleur rôle de Meryl Streep depuis plusieurs années. L'actrice est à nouveau proposée pour un Oscar et un Golden Globe.
L'année suivante, elle partage l'affiche avec Leonardo DiCaprio, Diane Keaton et Robert de Niro dans le drame intimiste Simples Secrets, qui lui apporte une nouvelle proposition pour un Golden Globe. Elle donne ensuite la réplique à Michael Gambon et Catherine McCormack dans un autre drame, Les Moissons d'Irlande (1998) de Pat O'Connor, pour lequel elle joue une femme irlandaise. La même année, elle obtient une nouvelle nomination à l'Oscar pour sa prestation dans Contre-jour, avec Renée Zellweger et William Hurt. Sous la direction de Wes Craven, l'un des maîtres du cinéma d'horreur, Meryl Streep incarne Roberta Guaspari, une violoniste américaine, dans La Musique de mon cœur en 1999. Elle remplace la chanteuse Madonna, originellement choisie pour le rôle, après son départ en raison de différences créatives avec le réalisateur. Nommée pour un Oscar, un Golden Globe et un Screen Actors Guild Award, Meryl Streep est à nouveau saluée par la critique pour sa prestation.
Une actrice respectée
En 2001, elle est la voix de la fée bleue dans A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick. Le film connaît une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio futuriste reçoit un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux. La même année, elle co-présente avec Liam Neeson le concert du prix Nobel de la paix à Oslo. Toujours en 2001, Meryl Streep fait son retour au théâtre après plus de vingt ans d'absence dans une adaptation de la pièce de Anton Tchekhov, La Mouette, mise en scène par Mike Nichols.
L'année suivante, elle incarne la journaliste américaine Susan Orlean dans Adaptation de Spike Jonze, avec également Nicolas Cage. Le scénario, qui traite de l'adaptation cinématographique d'une œuvre littéraire et des atermoiements du scénariste qui y est employé, sombrant dans une crise existentielle, est pour l'actrice « l'un des plus intéressants et l'un des plus ambigus » qui lui a été donné de lire depuis longtemps. Pour l'occasion, elle accepte une diminution de son salaire en raison du budget du film, plus modeste que ceux qu'elle tourne habituellement. L'accueil critique est excellent et permet à Meryl Streep de remporter le quatrième Golden Globe de sa carrière et le second dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle ». Avec également une treizième nomination à l'Oscar, elle devient l'actrice la plus nommée de l'histoire, après Katharine Hepburn et Jack Nicholson avec douze nominations chacun.
La même année, elle partage l'affiche du drame de Stephen Daldry The Hours, avec Nicole Kidman et Julianne Moore. Le film raconte une journée cruciale des vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman de Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Meryl Streep y joue une éditrice de New York qui s'occupe depuis des années de son meilleur ami et ancien amant atteint du sida. Le film est un succès aussi bien critique que commercial. Meryl Streep remporte l'Ours d'argent de la meilleure actrice lors du Festival de Berlin 2003, récompense qu’elle partage avec Kidman et Moore. Pour Rolling Stone, les trois comédiennes font de The Hours « un film de toute beauté ». Le magazine estime également que Meryl Streep prouve une nouvelle fois qu'elle est « capable de faire des miracles ». Sa prestation lui permet d'obtenir une nomination au Golden Globes. En 2003, elle fait une apparition dans son propre rôle dans la comédie de Peter et Bobby Farrelly, Deux en un. La même année, Meryl Streep retrouve le réalisateur Mike Nichols pour la mini-série Angels in America, adaptée de la pièce homonyme écrite par Tony Kushner. L'action se déroule au milieu des années 1980, sous les présidences de Ronald Reagan et George Bush, à New York et raconte les vies de plusieurs personnes qui s'entrecroisent, liées par le contexte républicain, l'homosexualité, l'apparition du sida, leur questionnement du divin et leur expérience de la marginalité. La mini-série connaît un grand succès et permet à Meryl Streep de remporter le cinquième Golden Globes de sa carrière, le premier dans la catégorie « meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm », son second Primetime Emmy Award et son premier Screen Actors Guild Award.
En 2004, Meryl Streep devient, à l'âge de 54 ans, la plus jeune récipiendaire du prestigieux AFI Life Achievement Awards, récompense honorifique remise chaque année par l'American Film Institute à un acteur ou un réalisateur ayant accompli une carrière remarquable au cinéma. La même année, elle apparaît dans Un crime dans la tête de Jonathan Demme, remake du film homonyme réalisé par John Frankenheimer en 1962. Meryl Streep reprend le rôle tenu à l'origine par Angela Lansbury, celui d'une sénatrice américaine et mère manipulatrice et impitoyable d'un candidat à la vice-présidence. Le film connaît un succès modéré, tant sur le plan critique que commercial, mais la prestation de l'actrice est louée. Toujours en 2004, elle tient un second rôle aux côtés de Jim Carrey dans le film d'aventure pour enfants, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire. L'année suivante, elle donne la réplique à Uma Thurman dans la comédie Petites Confidences (à ma psy). Elle y joue une psychiatre juive découvrant qu'une de ses patientes est la nouvelle petite amie de son fils. Le film reçoit des critiques mitigées et connaît un succès modeste au box-office. En 2006, Meryl Streep fait son retour au théâtre avec une adaptation de Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht, mise en scène par George C. Wolfe et jouée au Public Theater de New York. La même année, elle tourne dans le dernier film réalisé par Robert Altman, The Last Show. Les critiques sont favorables, estimant que ce « chant du cygne » est « digne de celui qui fut l'un des plus grands réalisateurs que le cinéma ait connu ».
Toujours en 2006, Meryl Streep connaît l'un des plus grands succès populaires de sa carrière avec Le Diable s'habille en Prada de David Frankel, adapté du roman homonyme de Lauren Weisberger. Aux côtés d'Anne Hathaway et d'Emily Blunt, elle y interprète la cruelle et tyrannique Miranda Priestly, rédactrice en chef du magazine de mode Runway, inspirée de la figure d'Anna Wintour à la tête du magazine Vogue. L'actrice ne s'inspire cependant pas de cette dernière mais de Diana Vreeland, la précédente rédactrice en chef du magazine, ainsi que de Liz Tilberis, la directrice d'Harper's Bazaar et de Carmen Dell'Orefice, un mannequin célèbre pour ses cheveux blancs. Les critiques sont mitigées quant au film mais unanimes à propos de son interprète principale. Ainsi, Critikat estime que « si Le Diable s’habille en Prada mérite d’être vu, c’est principalement pour l’immense Meryl Streep, capable de transformer un personnage très cartoonesque (genre Cruella reconvertie en prêtresse de la mode) en véritable être humain dont la monstruosité perverse n’est jamais une conséquence – ce qui en ferait une victime – mais un choix. Sous le vernis comique du rôle rêvé par tout comédien qui se respecte, on trouve dans le jeu de Meryl Streep une infinité de nuances qui enrichissent sans cesse son personnage ». Le film permet à l'actrice d'être nommée pour plusieurs prix, notamment une quatorzième proposition à l'Oscar, et de remporter son sixième Golden Globe. Le diable s'habille en Prada est également l'un des plus grands succès commerciaux de sa carrière, avec plus de 2 millions d'entrées en France, et des recettes internationales supérieures à 420 millions de dollars, pour un budget de 35 millions.
L'actrice enchaîne ensuite avec un petit rôle dans Dark Matter (2007) de Chen Shi-Zheng, drame intimiste sur un jeune et brillant Chinois qui, pendant les années autour des manifestations de la place Tien An Men, vient poursuivre ses études de chimie dans une université américaine. Dans le thriller Détention secrète sorti la même année, elle côtoie Jake Gyllenhaal et Reese Witherspoon. Les critiques sont globalement négatives et les recettes ne parviennent pas à couvrir les frais de production. Son film suivant, Le Temps d'un été, dans lequel elle tient un second rôle aux côtés de Vanessa Redgrave, Claire Danes, Toni Collette et Glenn Close reçoit un accueil critique peu enthousiaste. Toujours en 2007, Meryl Streep retrouve, vingt-deux ans après leur collaboration sur Out of Africa, Robert Redford, interprète et réalisateur du drame politique Lions et Agneaux, avec également Tom Cruise. Cette réflexion sur la démocratie ayant pour fond la Guerre d'Afghanistan ne génère qu'un faible intérêt critique et commercial.
Une carrière exemplaire
En 2008, Meryl Streep est l'héroïne de Mamma Mia!, adaptation de la comédie musicale éponyme basée sur les chansons du groupe de pop suédois ABBA. Grande admiratrice de leur musique, l'actrice interprète notamment les singles Money, Money, Money, Dancing Queen et The Winner Takes It All, et affirme : « Les chansons sont intemporelles. Elles entrent en vous. Quand j'ai commencé à les apprendre, je me suis rendue compte que je les connaissais toutes. Elles sont terriblement accrocheuses avec de formidables mélodies ». En dépit d'un accueil critique relativement négatif, le film est un grand succès commercial, rapportant plus de 740 millions de dollars de recettes dans le monde, et permet à Meryl Streep de recevoir la vingt-deuxième proposition aux Golden Globes de sa carrière. Pour The Boston Globe, l'actrice « fait ressortir le meilleur de chacun. Elle communique avec son public comme elle ne l'a jamais fait auparavant. La plus grande actrice des États-Unis est finalement devenue une star de cinéma ».
Son interprétation d'une directrice d'école catholique soupçonnant un prêtre respecté d'avoir abusé sexuellement d'un mineur dans Doute, aux côtés d'Amy Adams et de Philip Seymour Hoffman, lui permet d'être nommée pour la quinzième fois de sa carrière à l'Oscar, et la douzième citation dans la catégorie « meilleure actrice ». Sous la direction de Nora Ephron, Meryl Streep incarne ensuite Julia Child, chef cuisinier et animatrice de télévision américaine, dans Julie et Julia (2009), et remporte un septième Golden Globe, dans la catégorie « meilleure actrice dans un film musical ou une comédie ». La même année, elle partage l'affiche de la comédie sentimentale Pas si simple de Nancy Meyers avec Alec Baldwin et Steve Martin. Elle prête également sa voix à la renarde Felicity Fox dans le film d'animation réalisé par Wes Anderson, Fantastic Mr. Fox.
En 2011, Meryl Streep retrouve la réalisatrice de Mamma Mia !, Phyllida Lloyd, pour La Dame de fer dans lequel elle incarne Margaret Thatcher, première femme à avoir exercé les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni. Bien qu'en désaccord sur à peu près tout ce qui concerne la politique de cette dernière, l'actrice est cependant impressionnée par « sa capacité à parler en développant de longs paragraphes, de répondre aux questions avec précision, d'écouter les arguments et de s'y confronter ». La Dame de fer reçoit des avis mitigés, la critique reprochant au film son absence de point de vue sur la politique de Margaret Thatcher. Meryl Streep est cependant acclamée. Pour Le Monde, son interprétation « relève, selon les standards de l'actrice, de l'ordinaire. Admirable donc. Elle intègre de manière stupéfiante la gestuelle de son personnage, ses tics de langage, le léger mouvement de sa lèvre inférieure quand Thatcher venait de s'exprimer, le sourire qui semble se figer, son impeccable savoir-vivre avec son entourage, la froideur cassante dont elle faisait preuve avec ses ministres ». Le film permet à Meryl Streep d'être récompensée par plusieurs prix, notamment un Golden Globe, le huitième de sa carrière et le troisième dans la catégorie « meilleure actrice dans un film dramatique » et son second BAFTA de la meilleure actrice. Elle remporte également son troisième Oscar, égalant ainsi le record d'Ingrid Bergman et de Jack Nicholson pour le nombre et le type de trophées obtenus (deux pour le meilleur rôle principal et un pour le meilleur second rôle). Lors de la remise de ce dernier prix, l'actrice déclare dans son discours :
« Je veux vraiment remercier tous mes collègues, tous mes amis. Je regarde ici et, vous savez, je vois ma vie défiler devant mes yeux: mes vieux amis, mes nouveaux amis. C'est vraiment un grand honneur, mais ce qui compte le plus pour moi, ce sont les amitiés, l'amour et la joie que nous avons partagés en faisant des films ensemble. Mes amis, merci à vous tous, défunts et présents, pour cette carrière inexplicablement merveilleuse. »
L'année suivante, elle est à nouveau dirigée par le réalisateur du Diable s'habille en Prada, David Frankel, dans la comédie romantique Tous les espoirs sont permis, aux côtés de Tommy Lee Jones. ? Sa prestation de mère tyrannique et dépendante dans le drame Un été à Osage County (2013), avec également Julia Roberts et Ewan McGregor lui permet d'être proposée à l'Oscar pour la dix-huitième fois de sa carrière et une quinzième citation dans la catégorie « meilleure actrice ». Elle est à nouveau nommée en 2014, cette fois dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle », pour son rôle de sorcière dans le film musical de Rob Marshall, Into the Woods. La même année, elle apparaît dans The Giver, film d'anticipation tiré du best-seller Le Passeur, avant de tenir un second rôle dans le western The Homesman de et avec Tommy Lee Jones. Elle doit ensuite incarner la cantatrice Maria Callas dans un film censé la réunir avec le réalisateur Mike Nichols, mais la mort de ce dernier empêche le projet de se concrétiser. En 2015, Meryl Streep joue le rôle d'une rock star des années 1980 dans Ricki and the Flash pour lequel elle donne la réplique à sa propre fille, Mamie Gummer. Le film, qui marque également ses retrouvailles avec le réalisateur Jonathan Demme, reçoit un accueil critique mitigé. La même année, elle incarne la femme politique britannique féministe Emmeline Pankhurst dans Les Suffragettes, aux côtés de Carey Mulligan et Helena Bonham Carter. Le film reçoit globalement des critiques positives mais le distributeur se voit reprocher d'avoir mis en avant Meryl Streep dans sa campagne marketing alors que l'actrice n'a qu'un petit rôle.
En février 2016, elle préside le jury du 66e Festival de Berlin. La même année, elle prête ses traits au rôle-titre de Florence Foster Jenkins sous la direction de Stephen Frears, biographie filmée de la riche héritière du même nom animée, à la Belle Époque, d'une grande passion pour l'art lyrique mais chantant terriblement faux. Le film reçoit de bonnes critiques et permet à l'actrice de passer la barre symbolique de la vingtième nominations aux Oscars.
L'année suivante, elle joue pour Steven Spielberg dans Pentagon Papers, avec également Tom Hanks. Le film s'inspire de faits authentiques et retrace la lutte de la première directrice du journal The Washington Post, Katharine Graham, et de son rédacteur en chef, Benjamin Bradlee, contre le gouvernement fédéral pour publier des pages confidentielles et secret-défense qui dévoilent la responsabilité et l'implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Pentagon Papers permet à Meryl Streep d'être proposée respectivement pour la 31e et la 21e fois aux Golden Globes et aux Oscars.
L'année suivante, elle joue pour la première fois de sa carrière dans la suite de l'un de ses films. Avec Mamma Mia! Here We Go Again, elle reprend son rôle de Donna Sheridan-Carmichael qu'elle partage cette fois avec Lily James, soit dix ans après le premier opus. Également pour la première fois de sa carrière, elle n'est pas doublée car elle ne tient aucun dialogue dans ce film et ne fait que chanter. Le film reçoit des critiques majoritairement positives et connaît un grand succès commercial. Toute fois sa casi-absence dans le film se fait beaucoup ressentir. Le réalisateur Ol Parker explique que l'actrice n'as pu tourné qu'une semaine le film, car elle enchaînée ensuite les tournages des films : Pentagon Papers de Steven Spielberg et celui du Retour de Mary Poppins.
Meryl Streep est ensuite annoncée au casting de la seconde saison de la série Big Little Lies, avec notamment Nicole Kidman, puis à celui de la suite des aventures de la nurse anglaise de Disney, Le Retour de Mary Poppins, où elle incarne la cousine de celle-ci, et qui lui permet de retrouver l'actrice Emily Blunt , sa partenaire du Diable s'habille en Prada, et le réalisateur Rob Marshall avec qui elle avait déjà tourné ultérieurement. Elle retrouve aussi, Colin Firth et à la chance de collaborer aux côtés de Dick Van Dyke et de l'acteur et compositeur : Lin-Manuel Miranda qui fait sa première apparition au cinéma. À la sortie en salle de ce second opus, sa performance à la fois déjantée et inattendue est vivement saluée par la critique aux États-Unis tandis que dans les pays européens, les médias sont assez mitigés, sur ce nouveau rôle et qualifient sa performance de « gênante ». Ce second volet est d'ailleurs un semi-échec en Europe.
Par la suite, son nom est associé à plusieurs gros projets cinématographique. Tout d'abord, elle est annoncée dans une nouvelle version du classique : Les Quatre Filles du docteur March de Louisa May Alcott, cette fois réalisée par Greta Gerwig, elle y tient le rôle de la Tante March aux côtés de Saoirse Ronan, Emma Watson, l'acteur montant du moment : Timothée Chalamet, et Louis Garrel, pour qui c'est son premier film tourné uniquement en anglais. Elle est par la suite annoncée aux côtés des acteurs : Gary Oldman et Antonio Banderas dans le prochain film de Steven Soderbergh : The Laundromat qui s'interesse à l'affaire des Panama Papers, qui sera produit par la plateforme de VOD : Netflix. Puis selon, selon IMDB et sa filmographie wikipedia américaine dans un film encore sans titre de Martin Scorsese , elle donnerait la réplique à l'actrice : Sharon Stone et à Robert De Niro.
Lors de la sortie de la suite de Big Little Lies, et un mois après la diffusion de la seconde saison qui connut un grand succès, les médias révèlent qu'une scène avec Meryl Streep et les actrices : Reese Witherspoon et Nicole Kidman (productrices du programmes) a été coupée car jugée trop violente. En effet, celle-ci montrait le personnage de Reese Witherspoon jetter une glace sur l'actrice américaine. À cette annonce, de nombreux internautes s'insurgent contre HBO et les producteurs de la série. Très vite, HBO rectifie le tir et annonce que cette « scène coupée » sera présente dans la version DVD.Quoi qu'il en soit sa performance est vivement saluée, et son retour à la télévision réussi.
Netflix annonce que l'actrice rejoindra la distribution du film musical : The Prom de Ryan Murphy. Ce long-métrage signe sa sixième incursion dans le monde musical. La distribution du film se compose majoritairement d'acteurs avec qui elle a déjà tourné dans le passé dont Nicole Kidman (qui jouait sa belle-fille dans la seconde saison de Big Little Lies et qui fut sa partenaire dans le drame historique : The Hours de Stephen Daldry) James Corden (avec qui elle avait partagé l'affiche dans Into the woods). Et pour la première fois, elle donnera la réplique à l'humoriste afro-américain Keegan-Michael Key et à la chanteuse Ariana Grandequi fait ses tous premiers pas en tant qu'actrice.
Au début du mois de décembre 2019 : on apprends que Meryl Streep est nommée pour la 34ème fois aux Goldens Globes. Cette fois dans la catégorie : meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans la seconde saison de Big Little Lies face aux actrices : Helena Bonham-Carter nommée pour son rôle dans la série historique The Crown et Emily Watson pour Chernobyl.
Ses meilleurs films
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