Les Films du Carrosse étaient une société de production cinématographique française, à responsabilité limitée, au capital de 1 million de francs, créée en juillet 1957 par François Truffaut avec le soutien de Marcel Berbert et d'Ignace Morgenstern. Le nom de la société est un hommage de Truffaut à Jean Renoir, faisant allusion au film Le Carrosse d'or de ce dernier. Les Films du Carrosse ont produit la plupart des films réalisés par François Truffaut et par plusieurs autres réalisateurs (Claude de Givray, Robert Lachenay, etc).
Les locaux étaient situés au 177, rue d'Alésia dans le 14ème arrondissement de Paris, puis au n 5 rue Robert-Estienne dans le 8ème arrondissement de Paris.
La société a été radiée du registre du commerce et des sociétés le 7 février 2000.
En 1914, Mata Hari, une belle danseuse « exotique », devient espionne au service de l'Allemagne. Sur ordre d'un certain Ludovic, elle attire chez elle François Lassalle, afin de subtiliser les précieux documents dont il est détenteur. Elle réussit mais s'éprend de l'officier. Une nouvelle mission lui incombe. François, désespérément jaloux, rompt. Mata Hari, d'abord réfugiée en Espagne, revient en France dans l'espoir de le retrouver... Surpris par une patrouille allemande, François est tué. Mata Hari, trahie par les Allemands eux-mêmes, est fusillée dans les fosses de Vincennes.
À Paris, au cours de l'été 1957, en dépit de difficultés matérielles, un groupe de jeunes gens se prépare à monter Périclès, prince de Tyr, de Shakespeare. Mais les répétitions sont troublées par divers événements. Anne, venue rejoindre son frère Pierre, perturbe le groupe en flirtant avec l'un des garçons. Dans le même temps, Philip, un Américain victime du maccarthysme, suscite l'angoisse au sein de la troupe en évoquant le complot qui a entraîné le suicide d'un compositeur espagnol.
Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.