L'Impromptu de Jacques Copeau est un film documentaire français réalisé par Laurent Roth en 1993.
Constitué d'images de jeu théâtral filmé alternées avec des documents d'archives, le film se situe à la rencontre de plusieurs genres et met en scène quatre comédiens qui s'emparent de textes de Jacques Copeau laissés sur la scène.
Synopsis
Le studio est plongé dans l'obscurité, on ne distingue qu'un tréteau, quatre chaises autour d'une table, un magnétophone, un projecteur, quelques livres et photos. Sous les injonctions d'un régisseur replié dans les gradins (Laurent Roth, le réalisateur), quatre comédiens (Catherine Dasté, Marie Rivière, Olivier Cruveiller et Germain) s'emparent des textes que Copeau a laissés sur la scène. Sur une autre scène, vont et viennent témoignages et documents d'archives à propos de Jacques Copeau, réformateur du théâtre français. Le film se termine dans le retentissement de la voix de Jacques Copeau (qui enregistra lui-même la totalité de ses souvenirs en 1945), jusqu'à son apparition dans un film exhumé des années trente.
À l'aéroport de Roissy, une jeune femme vient chercher une cantine militaire qui lui est retournée. Elle contient les effets et clichés de Jean Péraud, reporter photographe disparu le 8 mai 1954 à Diên Biên Phu. Elle engage la discussion avec les anciens compagnons de presse de Péraud qui sont présents. Les souvenirs et histoires qu'elle suscite font ressurgir les questions toujours actuelles sur ce qui fait l'image de guerre : le reporter est-il un témoin ou un combattant ? Son objectif est-il un bouclier qui le protège des effets de la guerre ou plutôt une arme qui le conduit à prendre tous les risques pour témoigner ? Peut-on vraiment considérer ces images de la mort au combat comme une forme d'art ?
Tourné en avril 1984 à Boulogne, cet entretien saisit Henri Alekan, chef-opérateur mythique de la "qualité française", au moment de son retour dans le cinéma d’auteur (Le Toit de la baleine de Raoul Ruiz et En Rachâchant de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet en 1982, La Belle Captive d'Alain Robbe-Grillet en 1983, Les Ailes du désir de Wim Wenders en 1987...) et de la parution de son livre somme Des lumières et des ombres, traité philosophique sur l'éclairagisme paru en 1984.
Le narrateur et personnage principal, incarné par Laurent Roth lui-même, est interné dans un asile. Il cherche la guérison en invitant l'ensemble des membres de sa famille pour une expérience collective. Autour d'un jeu de construction et de bobines de films de famille, chacun devra tenter de reconstituer le plus précisément possible le bonheur tel qu'il fut dans la maison de famille du Cap Ferret, vendue il y a vingt-cinq ans maintenant. Mais ce petit exercice va faire ressurgir des souvenirs enfouis et rien ne se passera comme prévu...
, 1h33 OrigineRoyaume-uni GenresDocumentaire ThèmesFilm traitant du cinéma, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur le cinéma, Documentaire sur les films, Buddy movie ActeursJeff Bridges, Terry Gilliam, Johnny Depp, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Tony Grisoni Note72% Pendant l'été 2000 en Espagne, Fulton et Pepe suivent, pour en réaliser le making of, le tournage de ce qui aurait dû être The Man Who Killed Don Quixote, un film que projette de réaliser Terry Gilliam depuis plusieurs années. Jean Rochefort doit tenir le rôle de Don Quichotte. Johnny Depp et Vanessa Paradis font également partie de la distribution. Cependant, le tournage tourne vite à la catastrophe : problèmes d'organisation, conflits personnels, vols intempestifs de F16 de l'armée de l'air américaine basée en Espagne sur le site de tournage, pluie diluvienne dans un lieu désertique qui dégrade le matériel et altère le décor – le désert servant de lieu de tournage devenant verdoyant le lendemain du déluge –, maladie de Jean Rochefort qui empêchera celui-ci de jamais remonter à cheval et l'écarte des plateaux.