Le Roi de Paris est un film franco-allemand réalisé par Leo Mittler et sorti en 1930. C'est la version française du film allemand Der König von Paris du même réalisateur.
Le chanteur Pierre Saltore est accusé du meurtre de l’amant de sa femme et se retrouve condamné à dix ans de travaux forcés. Sa fille parvient à prouver son innocence, quand elle découvre que le tueur n’est autre que sa belle mère qui voulait mettre un terme à cette aventure gênante.
Le comte Dimitri est condamné a mort pour avoir frappé le prince Paul qui tentait de voler un baiser à la comtesse Vera. Le prince Paul le gracie a cause d'une jeune fille qui a su conquérir son cœur au bon moment.
Durant la Première Guerre mondiale, la petite ville de Saint-Corentin se trouve derrière les lignes allemandes. Le curé, l'abbé Gaillard (Léon Mathot) y cache des soldats français évadés dans sa cave et toute la ville résiste sourdement à l'occupant. Le chef de la Kommandantur, le francophile colonel von Niederstoff (Guillaume de Sax) souhaite mettre fin à cette situation sans compromettre ses efforts pour amadouer la population, contrairement au brutal lieutenant Heim (Gabriel Gabrio). Un de ses hommes, le sergent-interprète Stiefel (Paul Azaïs), soupçonne le curé : il décide de se faire passer pour un soldat français évadé. Cependant la situation ne tarde pas à se compliquer avec sa mort et l'arrivée d'un nouvel enquêteur, le lieutenant Kompartz (Jean-Max), bien décidé à comprendre ce qui se trame en ville et à la Kommandantur.
Une femme du monde, Brigitte Sparrenberg, mariée à un banquier, a été autrefois la maîtresse du baron Gaffris, homme peu scrupuleux. Le hasard la remet en présence de Gaffris, qui tente à nouveau de la séduire. Brigitte l'éconduit vivement, mais Gaffris, furieux, la menace de chantage. Ina, la fille de Brigitte, a découvert l'affaire et décide d'aller parler au baron pour défendre sa mère. Peu après, Gaffris est retrouvé mort. Brigitte déclare avoir poignardé Gaffris. Au tribunal, Ina finit par révéler la vérité : en repoussant les avances du baron, elle l'a involontairement blessé avec un poignard dont la lame était empoisonnée. La fille et la mère, innocentées, retrouvent le banquier Sparrenberg, père et mari bienveillant.