L'histoire se déroule au XIX siècle, dans une région rurale d'Afrique du Sud. Lady Marianne vient d'arriver de Londres pour rejoindre Sir Michael, son fiancé. Ils s'installent dans le domaine de Brattling Manor, accueillis par la mère de Michael, une femme autoritaire, qui n'a pas l'air d'apprécier la présence de la jeune femme. Une nuit, Lady Marianne est réveillée par une étrange musique d'orgue et d'inquiétants bruits de pas dans le couloir...
Dans un futur proche et violent, l'eau est devenue rare. Elle suscite la convoitise. Dans ce contexte hostile, Ernest Holm vit avec ses enfants Jerome et Mary. Si son fils est admiratif de lui, sa relation avec sa fille, Mary, est beaucoup plus conflictuelle. Ernest tente tant bien que mal de protéger sa ferme et sa famille des bandits. Il espère par ailleurs que ses terres seront à nouveau fertiles. De son côté, Flem Lever fréquente Mary en secret et veut à tout prix récupérer les terres d'Ernest…
L'histoire se déroule en Afrique du Sud à la fin du XIX siècle, dans le Transvaal. Fitz recueille un chiot malingre, un bull terrier qu'il nomme Jock et dont il prend soin. Jock devient un jeune chien vigoureux, curieux et courageux, qui vit toutes sortes d'aventures avec son maître et ses compagnons animaux : sa mère Jess et son ami le coq Pezulu. Jock se lie aussi d'amitié avec un guerrier zoulou, Jim, et avec un vieux sage africain, Baba. Ils doivent affronter notamment le babouin George. Jock rencontre aussi une élégante chienne française, Polly.
François (Deon Lotz), un père de famille qui lutte contre sa propre identité sexuelle, devient obsédé par Christian (Charlie Keegan), le fils d'un de ses amis et se retrouve enfermé dans son environnement...
Documentaire honnête, décalé et parfois frénétique sur Johannesburg mettant en avant la plus grande ville d'Afrique du Sud et la porte d’entrée du reste du monde vers l’Afrique australe. Avec un récit rapide, de l'humour nerveux, des anecdotes triviales, des observations piquantes et une bande son très drôle, le film dévoile la vraie vie de cette ville méconnue, mythique et décriée.
Surfing Soweto raconte l’histoire d’une génération oubliée, celle de Bitch Nigga, Lefa et Mzembe. Ces trois surfeurs de trains de Soweto appartiennent à une génération de jeunes exclus, nés au moment de l’abolition de l’apartheid, dans le déchaînement de promesses qui en a découlé. Pourtant, ces jeunes, dépourvus des connaissances et des ressources nécessaires, n’ont pas bénéficié de ces nouvelles libertés. Surfing Soweto les montre surfant sur le toit des trains, esquivant des câbles électriques qui pourraient leur être fatals, mais aussi dans l’intimité de leur foyer, avec leur famille.
En 1969, l’imam Abdullah Haron fut enfermé et tué en détention au Cap. Leader de communauté, très apprécié, il tentait de faire prendre conscience à ses congénères, peu actifs, de la détresse dans laquelle ils vivaient sous l’apartheid. Durant les années 1960, l’imam Haron est devenu plus actif et a commencé à voyager à l’étranger pour soulever des fonds destinés aux familles pauvres. Mélangeant animation, interviews et archives, ce court-métrage explore les dernières années de la vie de l’imam et sa mort. Le récit est dit par son petit-fils, le réalisateur, à travers les yeux d’un enfant.
À l’origine projet éducationnel visant à aider de jeunes réalisateurs à approfondir leur art, Congo in Four Acts est un ensemble de quatre courts-métrages. Ladies in Waiting montre les dysfonctionnements bureaucratiques d’une maternité où les femmes sont retenues tant qu’elles ne paient pas leur facture. Symphony Kinshasa emmène le spectateur à travers la capitale du Congo où règne le paludisme, où les fils électriques jonchent le sol, où les détritus s’amoncellent… Zéro Tolerance traite du viol comme arme de guerre dans l’est de la RDC et les tentatives des autorités pour mettre les compteurs de la morale à zéro. After the Mine décrit la vie à Kipushi, une ville minière dont le sol est contaminé.
Johannesburg, cette gigantesque métropole qui a accueilli la Coupe du monde de football en 2010 et attiré les regards du monde entier, a aussi attisé l’imagination des urbanistes. Un énorme projet de rénovation du centre-ville a commencé en 2004 pour faire de Johannesburg une « ville africaine de classe mondiale ». La volonté de domestiquer cette capitale chaotique et bouillonnante s’est heurtée à de nombreux obstacles. Le problème dépasse largement la valeur économique du terrain en ville et touche à la vie même de ses habitants. Y a-t-il une place pour les pauvres à Johannesburg ? Est-il possible de créer une ville de rang mondial pour tous ? Le documentaire The Battle for Johannesburg pose cette question sans détour, examine les conséquences des transformations urbaines et étudie conflits et impacts de la transformation rapide de la ville pendant les deux ans qui ont précédé la Coupe du monde de football. Incluant des rencontres avec des architectes, des promoteurs immobiliers, des habitants et des SDF, il dresse un portrait sans fard du miracle sud-africain et de ses coulisses.
Ce documentaire est avant tout le récit d’une pièce de théâtre intitulée Afrikaaps. Le film présente tout le processus créatif jusqu’aux représentations. Utilisant le hip-hop, Afrikaaps, le film et la pièce, innove en essayant avec impertinence de récupérer l’afrikaans, si longtemps considéré comme la langue de l’oppresseur, et d’en faire la langue de la libération. Présent dès le début du projet, Dylan Valley capte des moments uniques, à partir des histoires personnelles des acteurs et de l’équipe de production, qui reflètent ce qui se déroule sur la scène.
Il était une fois dans une ville aux confins de l’Afrique… Kaatji Davids est un artisan peintre sans le sou mais il possède un vieux banjo, quelques amis fidèles et l’audace d’imaginer qu’il pourrait être celui qui renversera Hadji Bucks, le champion incontesté de la musique des Malais du Cap. La récompense est le fez d’argent, la récompense suprême au sein de la communauté musulmane de la ville du Cap. La préparation suppose de rencontrer des milliers de personnes et de connaître une palette impressionnante de chants.
Passé Komatipoort retrace un voyage en Afrique du Sud initié par la découverte des archives de la commission Vérité et Réconciliation, qui écouta les victimes et les criminels de l’apartheid, et mit à disposition sur internet les transcriptions de ses auditions publiques.
Privée de ses deux parents et de sa sœur aînée, morts du sida, Zimbabwe (nommée ainsi par son défunt père patriote) se retrouve chef de famille à 19 ans. À sa charge, son jeune frère et sa nièce. Avec trois bouches de plus à nourrir, les villageois ne peuvent se permettre de garder cette famille qui risque d’apporter le malheur de « la maladie » sur tout le monde. Il faut partir.
À Freedom Park, un bidonville d’Afrique du Sud, un groupe de femmes infectées par le sida mettent en marche le réseau Tapologo. Elles apprennent à être infirmières de leur communauté et transforment la misère et la dégradation en résistance et optimisme. L’évêque Kevin Dowling les aide et questionne la doctrine morale de l’Église catholique envers le sida et la sexualité dans le contexte africain.