Cash est un élégant et audacieux arnaqueur qui a le sens de la famille. Quand son frère Solal est assassiné par un mauvais perdant, il décide de le venger à sa manière : sans violence, mais avec panache. Pourtant, la période ne se prête pas à monter une arnaque ; Cash est sur le point d'être présenté à son futur beau-père Maxime Dubreuil et son équipe est dans le collimateur de l'inspecteur de police Julia Molina. Malgré cela, Cash se lance dans cette aventure où chacun ment, bluffe et prétend être un autre, mais finit toujours par trouver plus fort que lui, quel que soit son talent. Les complices se révèlent parfois des traîtres et les traîtres des complices, puisque les alliances ne durent qu'un temps.
Berlin 1936 : Salomon "Sally" Sorowitsch, un faussaire d'exception, est arrêté et envoyé en camp de concentration. En 1942, il est sorti de Mauthausen et envoyé superviser une équipe d'imprimeurs, illustrateurs, banquiers et typographes, tous juifs, dans le camp de Sachsenhausen pour fabriquer des faux billets (livres sterling et dollars). Le groupe est alors tiraillé entre le désir de sauver sa peau en collaborant et celui de saboter l'opération nazie.
Véritable tête brûlée, Richard Chance travaille pour les services secrets américains. Le jour où son coéquipier Jimmy Hart est abattu alors qu'il menait une opération en solo pour coincer le faussaire Rick Masters, Chance, obsédé à l'idée de se venger, décide de monter un coup tordu des plus illégaux avant l'arrivée de son nouveau coéquipier, John Vukovich, en braquant un convoyeur de fonds... qui s'avère être un agent du FBI infiltré et qui est abattu accidentellement. Obstiné, Chance continue à tendre son piège autour de Masters, malgré le déluge de violence qui s'abat autour de lui.
L'histoire débute sur une parodie de la nouvelle La Ligue des rouquins d'Arthur Conan Doyle. Les références aux nouvelles de Sherlock Holmes sont abondantes. Dr John Watson a rendu Sherlock Holmes célèbre par ses récits et pour rendre la chose encore plus crédible a engagé un cabotin alcoolique de belle prestance pour l'incarner, partageant avec lui l'appartement du 221B Baker Street. Mais le véritable génial enquêteur, c'est lui, Watson, guidant pas à pas le faux Holmes qui commet bévue sur bévue, plus préoccupé de whisky, de jeu et de jolies femmes que d'apprendre son rôle. Seuls Mrs Hudson et les gamins des rues connaissent la supercherie. Voilà qu'Holmes est chargé de résoudre une affaire mettant en cause la couronne : la fabrication de fausse monnaie. À sa tête : Moriarty. Watson, sur le point de mettre la main sur les malfrats, tombe dans la Tamise et semble s'y noyer. Le faux Holmes est désespéré et reprend les recherches à son compte, non sans difficultés, avec l'aide de Mrs Hudson et d'un gamin. Ô joie, Watson est vivant, Moriarty porté disparu, ses complices sont arrêtés, Watson attendri et Holmes, fier et sobre, rentrent chez eux, en vrais amis.
En 1968, Edgar de la Cambriole, petit-fils et successeur du célèbre gentleman cambrioleur Gaspard de la Cambriole (Arsène Lupin), parvient à dérober le contenu du coffre-fort du casino de Monte-Carlo à bord d'une Fiat 500, accompagné de son compère Jigen. L'euphorie des deux amis face à cette réussite laisse place au désarroi lorsqu'ils réalisent que l’argent est de la « goat monnaie », des faux billets particulièrement bien imités. Edgar décide de mettre le nez dans les affaires du comte de Cagliostro, régent de la principauté du même nom, qu’il soupçonne d’être à la tête du réseau de faux-monnayage. Alors qu'ils se sont infiltrés déguisés dans le micro-État, ils voient passer en trombe une demoiselle en robe de mariée, poursuivie par des hommes armés. Après une course-poursuite riche en péripéties, ils parviennent à mettre en déroute les poursuivants de la jeune fille qu’Edgar sauve de justesse d’une chute dans un ravin. Assommé par une souche d’arbre, il ne peut empêcher sa protégée d’être enlevée par des hommes à bord d'un bateau mais remarque qu’elle lui a laissé un gant, dans lequel est cachée une chevalière mystérieuse.
Sous son allure bonasse d'amoureux des fleurs et de peintre naïf, le père Tulipe est un faux-monnayeur qui fabrique seulement des petites coupures pour améliorer son ordinaire. Son filleul Noël, acoquiné avec Hilda, une nurse suisse, connaît son secret. Hilda pousse Tulipe à fabriquer des billets plus intéressants. Le vieux obtempère et bientôt le trio s'installe sur la Côte. Tulipe accède à une vie confortable et le baron de Santis, séduit par ses tableaux naïfs, l'invite sur son yacht et l'entraîne au casino où Tulipe, en veine, rafle une fortune. Hilda et Noël, épouvantés par la présence de gendarmes, brûlent ce qu'ils croient être des faux billets. Tulipe retournera aux fleurs d'Argenteuil aux côtés du fiacre et du cheval qu'il a achetés durant son voyage.
Antoine Morand, caïd de la fausse monnaie, est prêt à prendre possession d'une caisse remplie de faux billets sur les quais de Marseille lorsque la police arrive. Il est jeté en prison. De sa cellule, il a l'idée de demander à Bruno et Vincent, deux de ses hommes de main un peu minables, de kidnapper deux chiens spécialisés dans la fausse monnaie, Hercule et Sherlock, qui les amèneront à la caisse de faux billets. Très vite, Bruno et Vincent s'attachent à leurs compagnons à quatre pattes…
Darius Caunes est un petit imprimeur, marié à Mireille. Son couple bat de l'aile : sa femme lui reproche d'être un minable, et leurs enguelades sont quotidiennes. Jusqu'au jour où Darius décide de tuer Mireille. Parti au bistrot comme si de rien n'était, il revient subrepticement chez lui, et tue sa femme au lit. Il remarque un imperméable, oublié chez lui par un homme. "Revenu" chez lui pour découvrir le corps et appeler la police, Darius remarque que l'imperméable a disparu.
Lukas est un anti-héros qui lutte à travers la vie pour nourrir sa fille de huit ans et travaille dans les boîtes de nuit en tant que portier pour assurer ses revenus. Après avoir été impliqué dans une bagarre, la police lui demande de collaborer afin d'enquéter sur son nouvel employeur. Il se retrouve donc contraint d'infiltrer l’organisation d’un dangereux chef de gang flamand.
Le personnage de Max le Menteur disparaît dans l'adaptation cinématographique de l'œuvre de Simonin, mais la trame de cette histoire de faux-monnayeurs, et les personnages centraux du « dabe » et du « cave » restent identiques. Dans le film de Gilles Grangier, Charles Lepicard (Bernard Blier), Maître Lucas Malvoisin (Antoine Balpêtré) et Éric Masson (Franck Villard) veulent monter une affaire de « fausse mornifle ». Éric pense avoir « à sa pogne » un graveur hors pair, un certain Robert Mideau (Maurice Biraud), le « cave », c'est-à-dire dans le langage des truands, un être ordinaire, crédule et ignorant des pratiques et des codes du Milieu.