Montrant la mort des animaux dans les abattoirs parisiens de la Villette et de Vaugirard, ce film vériste est un des documentaires les plus directs sur cet univers de travail.
Après Mobutu, roi du Zaïre et Congo River, le réalisateur belge Thierry Michel poursuit son exploration de l'Afrique centrale. Son nouveau documentaire intitulé Katanga business, sorte de thriller politico-économique, prend pour décor cette province du sud-est de la République démocratique du Congo, l'une des plus riches régions du globe en ressources minières. Pourtant, la population du Katanga continue de vivre dans une pauvreté extrême, tandis que des multinationales se trouvent concurrencées par l'arrivée de la Chine et ses milliards de dollars. Sur fond de guerre économique, Katanga Business est une parabole sur la mondialisation.
Le documentaire s'intéresse à l'évolution des conditions de travail des ouvrières qui confectionnaient des vêtements (International Ladies' Garment Workers' Union), de 1910 où les conditions étaient déplorables, jusqu'aux années 1950, où les conditions et les salaires étaient bien meilleurs grâce à la création et l'intervention des syndicats.
L'action se passe à Paris dans le milieu des chauffeurs de taxi et du journalisme. Émile Gauthier, chauffeur de taxi, prend en charge à la gare de Lyon, Thérèse Ravenaz, une jeune provinciale venue retrouver à Paris le père de son enfant. Elle n'a pratiquement pas d'argent et se lance, avec l'aide du chauffeur au grand cœur, à la recherche de son ami. Au fil des différentes adresses, celui-ci apparait comme un journaliste aux multiples aventures féminines. À la dernière adresse la jeune femme découvre qu'il est déjà marié et père de famille.
Ce film expose le cas d'un village belge traversé par trois frontières : l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique. Il retrace l'univers des travailleurs, celui des douaniers et celui des fraudeurs… Henri Storck tisse entre tous ces acteurs une intrigue commune et aborde des thèmes sociaux et économiques.
Paolo, jeune chauffeur de taxi honnête et sans famille, manque de se faire voler son taxi par deux jeunes vauriens qu'il mène à la mer. Il se rend compte que Lina, la jeune fille qui détournait son attention, est sans doute leur complice. Il la retrouve, veut la dénoncer ainsi que son père et leurs acolytes, mais progressivement tombe amoureux.
Koundi est un grand village de 1 200 habitants dans l’Est du Cameroun. Conscients de leur richesse forestière, les villageois ont l’idée de l’utiliser pour lutter contre la pauvreté. C’est pourquoi ils s’organisent en groupement d’intérêt communautaire et entreprennent de créer une cacaoyère de plusieurs hectares afin d’assurer leur autonomie. Ils instituent ainsi un « jeudi national » : un jour par mois, ils travaillent à la création d'une cacaoyère. La vie au village est vue sous le prisme de l'autogestion.
Dans le monde futur de 1984, (le film sort en 1956), le monde est sous la coupe d'un dictateur omniprésent, représentée par la figure de Big Brother. Winston Smith, un simple fonctionnaire du Ministère de la Vérité, se rebelle, entraîné par Julia. Il sera finalement arrêté et sous la torture, livrera son amante.
Paris, à partir de 1852. Les malheurs et la déchéance de Gervaise, blanchisseuse abandonnée avec deux enfants par son amant Lantier. Elle devient la femme de Coupeau, brave ouvrier-couvreur qu'un accident voue à l'inaction, l'alcoolisme et la maladie. Malgré son courage et aussi l'amitié et l'amour du forgeron Goujet, elle ne peut lutter contre la dégradation de Coupeau qui saccage le magasin qui était sa raison de vivre. La haine et la perfidie de Virginie, à qui la liait une vieille histoire et la condition sociale des ouvriers de l'époque, la font sombrer dans l'alcoolisme, alors que la petite Nana est livrée à elle-même et à la rue.