M. Peabody est la personne la plus intelligente au monde. Il est à la fois lauréat du prix Nobel, champion olympique, grand chef cuisinier... et il se trouve aussi être un chien ! Père adoptif du jeune Sherman qu'il a trouvé abandonné dans un carton, il prépare ce dernier à entrer à l'école élémentaire malgré ses craintes naturelles qui se voient vite justifiées : provoqué par la jeune Penny qui s'est moquée de lui à vouloir le faire passer pour un chien, Sherman a fini par la mordre au bras, ce qui attire l'attention de madame Grunion, chargée de la protection de l'enfance et qui n'a jamais accepté le fait qu'un chien puisse adopter un garçon. Menacé de se voir retirer son droit à l'adoption, Peabody invite les parents de Penny et cette dernière à un repas afin de mieux faire connaissance. Penny ignore totalement Sherman dans la chambre jusqu'à ce que Sherman gaffe et révèle à cette dernière l'existence du Chronomat, la machine à voyager dans le temps de son père.
1805, durant les guerres napoléoniennes, le HMS Surprise, vaisseau anglais, commandé par le capitaine Jack Aubrey dit Jack la Chance, se lance à la poursuite du vaisseau français Acheron à travers l'océan Pacifique, affrontant notamment le cap Horn. Se déroule alors un véritable jeu de chasse entre les deux navires ennemis, qui doivent par ailleurs affronter une mer capricieuse. Ils croisent par ailleurs au large des îles Galápagos, dont la faune et la flore vont beaucoup intéresser le chirurgien Stephen Maturin, naturaliste passionné et précurseur de Charles Darwin. Le film dépeint également le monde marin et les hiérarchies régnant au sein d'un navire de guerre. Le capitaine Jack joue alors le rôle de seul maître à bord, entouré de ses matelots et soldats qu'il commande. Seul Stephen, ami de longue date du capitaine semble être placé sur le même piédestal que Jack. C'est d'ailleurs le seul qui tient tête au capitaine lorsqu'il s'agit de remettre en question son rôle en tant que capitaine et le système militaire naval dans son ensemble, ce qui laisse place à de nombreuses discussions entre deux bons amis, ou entre un capitaine et son médecin lorsque les avis divergent, notamment lorsque le matelot Joseph Nagle se fait fouetter sur le pont du navire devant l'équipage entier, pour mauvais comportement.
L'un croit aux contes et à la magie, l'autre a les pieds sur terre. Les deux frères Grimm, respectivement Jacob et Wilhelm, parcourent l'Europe à l'écoute de villageois terrorisés, jamais à court d'histoires extraordinaires. Ils leur proposent des remèdes tout aussi farfelus pour déjouer ces sortilèges, qui sont en fait des mises en scène qu'ils organisent avec l'aide de deux complices. Ces subterfuges leur permettent d'obtenir la gloire et la fortune. Leur notoriété parvient aux oreilles du général Delatombe, qui doit faire face dans sa propre circonscription à des événements étranges. Ce dernier les envoie dans le village de Marbaden escorté du maître ès tortures, Mercurio Cavaldi di Parma, pour retrouver et libérer des enfants disparus. Guidés par la sœur aînée de deux d'entre eux, la belle chasseresse Angelika Krauss, ils finissent par s'aventurer dans la forêt enchantée où ont eu lieu les disparitions, jusqu'aux ruines envahies par la forêt d'un village maudit autrefois décimé par la peste et dominé par une immense tour sans accès.
En 1765, le chevalier Grégoire de Fronsac (Samuel Le Bihan), naturaliste au jardin du Roi, est envoyé en Gévaudan pour brosser le portrait de la Bête du Gévaudan. Il est accompagné de Mani, son ami et frère de sang Indien, rencontré en Nouvelle-France. Au cours de sa traque, Fronsac se heurte au conformisme d'une noblesse locale qui semble avoir de troublantes affinités avec le monstre qui massacre les paysans.
Marie-Antoinette, âgée de quatorze ans, quitte l'Autriche pour la France. Son mariage avec le dauphin, Louis-Auguste, scelle l'alliance entre les deux pays. Délaissée par son jeune époux, qui lui préfère la chasse à courre, elle se réfugie dans les frivolités en compagnie de la princesse de Lamballe et de la duchesse de Polignac. Après la naissance d'un premier enfant, Marie-Antoinette fuit la rigidité de l'étiquette et s'installe au petit Trianon, où elle reçoit ses intimes. La cour de Versailles est humiliée, mais le peuple a faim et la révolution gronde et commence à s'introduire dans le château de Versailles. La famille décide alors de quitter le château.
Si Versailles m'était conté relate l'histoire du château de Versailles vue par Sacha Guitry, au travers de quelques épisodes et portraits des personnages historiques qui y ont vécu. Ces personnages sont interprétés par les plus grands acteurs des années 1950.
L'Âge de Pierre
Dans la première partie, Mel Brooks narre les premiers temps de l'humanité, avec par exemple, la naissance de l'art et « une autre, inévitable, celle du critique » (à ce moment, un barbu un peu snob s'avance vers la peinture murale et finit par uriner dessus).
Quand Napoléon envahit la Russie, Boris Grushenko (Woody Allen) est enrôlé de force, alors que sa cousine, dont il est amoureux depuis toujours, épouse un riche marchand de harengs qu'elle trompe d'abondance. Après le décès de celui-ci, Boris et Sonja se marient et projettent d'assassiner Napoléon.
Arrivés en 1793, en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille rencontrent Jacquouillet, descendant de Jacquouille et accusateur public, et se retrouvent empêtrés dans la tourmente de la Terreur. Godefroy est confronté à sa descendance de l'époque, qui essaie d'échapper à la Révolution : lui et son écuyer les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l'Enchanteur pour rentrer à leur époque. Les deux voyageurs temporels subissent en effet des effets secondaires inquiétants dus aux couloirs du temps non refermés.
Amelia Sedley (Romola Garai) et Rebecca "Becky" Sharp (Reese Witherspoon) quittent la pension dans laquelle elles vivaient pour se rendre à Londres dans la famille Sedley. Amelia retrouve ses parents ainsi que Joseph (Tony Maudsley), son frère, qui est rentré des Indes. Elle revoit également son fiancé, George Osborne (Jonathan Rhys-Meyers), un garçon vaniteux et égoïste dont elle est amoureuse, et le meilleur ami de celui-ci, William Dobbin (Rhys Ifans). Ce dernier est amoureux fou d'Amelia, mais ne peut qu'agir auprès de George afin qu'il ne la maltraite pas trop.
En 1805 à Moscou, les défilés militaires, les fêtes et les bals se succèdent à la cour de Russie du Tsar Alexandre Ier de Russie, bien que les 200 000 hommes de la grande armée dominatrice de l'empereur Napoléon Ier aient envahi toute l'Europe et s'approchent chaque jour un peu plus de la capitale.
En 1792, l'Espagne échappe encore aux bouleversements de la Révolution française. Francisco Goya (Stellan Skarsgård) est un peintre renommé, qui, entre autres, fait des portraits pour la famille royale en tant que peintre officiel de la cour.
Pendant la Guerre d'indépendance espagnole, au début du XIX siècle (1808-1813), dans leur pays envahi par l’ennemi français, l’épopée d’un groupe de résistants espagnols entreprenant d'amener un énorme canon à leurs alliés britanniques pour faire tomber les remparts de la cité d’Ávila tenue par les Français.
À la cour de Versailles, peu avant la Révolution française, la jeune Sidonie Laborde, orpheline de père et de mère, vient d'être engagée comme lectrice de la reine Marie-Antoinette. Elle est logée avec les autres domestiques dans les communs du château, où les rumeurs sur les puissants vont bon train. Par son choix avisé des lectures, parfois controversées, qui plaisent à la souveraine, Sidonie tisse petit à petit avec cette dernière un lien qu'elle pense être de l'amitié. Elle se prend même à croire qu'elle détrônera Madame de Polignac, meilleure amie de la reine, dans le cœur de Marie-Antoinette.
Les événements relatés dans les deux parties de La Révolution française sont nombreux. Les producteurs ont voulu relever le défi inédit de couvrir l’ensemble de la période révolutionnaire et donc tous ses principaux événements (ce qui en fait d'ailleurs un film pédagogique malgré son parti pris clairement dantoniste). L'œuvre passe cependant très vite sur la guerre de Vendée, qui n’est mentionnée que quatre fois, notamment par Robespierre et Desmoulins, qui dénonce le massacre d’ « un peuple entier ». Le film se termine sur l’exécution de Robespierre et Saint-Just en 1794 et omet d'évoquer la suite des événements. Toutefois, la Révolution française s'étend jusqu'en 1799, année du coup d'État de Napoléon Bonaparte.