Dans un village, une vieille femme, Halima, fait croire à son fils Hamro, parti il y a longtemps, qu'elle est mourante pour qu'il revienne. Il lui avait promis, dix ans auparavant, de faire faire une nouvelle porte ouvragée, mais elle est restée inachevée après son départ.
À la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver. Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure.
Un village isolé de montagne aux rudes conditions de vie est soumis à une règle non écrite : pour assurer la subsistance des plus jeunes, les personnes atteignant l'âge de soixante ans doivent quitter le village pour aller s'établir à l'écart à Warabino (Litt. Le champ de fougères). Ils sont huit cette année à avoir atteint la limite d'âge, dont Ren, la mère de Dan'emon, le chef du village du milieu. Nui, la jeune femme de Dan'emon originaire d'un village voisin est très attachée à sa belle-mère qui l'a prise sous son aile. Elle découvre avec affliction cette règle tacite. Elle espère le retour prochain de Ren, mais le départ pour Warabino est un voyage sans retour.
A Mazé, petite commune angevine au bord de la Loire, Émile Garreau (Daniel Prévost) veuf retraité, mène une vie tranquille. Il se déplace lentement au volant de sa Mini Comtesse. Presque chaque jour, il va à la pêche avec son ami Edmond Bello (Philippe Nahon), divorcé depuis dix ans. Edmond lui dit qu'il ne viendra pas le lendemain à la pêche, car il doit s'occuper de papiers administratifs. Edmond a un chat. Émile retrouve ses copains au bar « Le penalty », où chacun raconte ses histoires. Le charcutier dit qu'il a vu Edmond à Angers en compagnie d'une femme. Le lendemain à la pêche, Edmond reconnait qu'il a menti et révèle que quand il ne vient pas à la pêche, il va à des rendez-vous galants, qui se terminent presque à chaque fois par une relation sexuelle. Edmond invite Émile à manger chez lui. Il lui montre son secret : son atelier de peinture. Edmond peint des tableaux de femmes nues. Il lui dit qu'il veut profiter de la vie. Depuis peu, il a rencontré Lucie dans un salon de danse, avec qui il a une relation suivie et qu'il envisage de se mettre en couple avec elle. Émile est chamboulé par ces révélations et se demande s'il ne devrait pas essayer de faire comme son ami, mais il est hanté par le souvenir de sa défunte Jeanne.
Sous le soleil de la Guadeloupe, Lady M. marche dans la mer, tout habillée, maquillée, couverte de bijoux et d'un élégant chapeau, au bras d'un jeune plagiste, Lambert, dont elle décide qu'il sera à elle et à elle seule. Avec son vieux compagnon Pompilius, ancien diplomate roumain, elle l'initie à leur sport favori, l'arnaque, pour lequel il semble déjà doué, lui ayant dérobé son solitaire. Un industriel lyonnais, Mazurier, en flagrant délit d'adultère, est ainsi la victime de leur chantage. Lorsque le vieux couple décide de retourner dans sa villa de la Côte d'Azur, Lambert les suit, au grand dam de Pompilius, qui accepte mal d'être détrôné par ce blanc-bec. Ce dernier va être l'exécutant de leur nouveau gros coup : le vol d'un diadème, que le maharadjah Boulipuram doit offrir à sa fille au cours d'une somptueuse réception. En confiance, Lady M. dévoile à Lambert le code de son coffre (2017 : nombre de ses amants), le désigne comme son héritier et lui montre ses photos de jeunesse.
Un jeune général russe a sacrifié les oiseaux pour brûler Moscou et sauver son pays envahi par Napoléon. Désormais à la retraite, il ne trouve pas le repos, hanté par le souvenir des oiseaux en flammes et attaqué chaque jour par tous les volatiles de Saint-Pétersbourg. Heureusement, le hasard met sur sa route un chien extraordinaire qui va transformer ses cauchemars en rêves magiques, pleins d’humour et de poésie. Il l’adopte et le nomme Bonaparte en souvenir de son vieil ennemi. Ensemble, ils vont mener une bataille originale mais délicate.
Après avoir appris qu'une attaque cardiaque pouvait être imminente, Pierre François, un vieux psychiatre, devient physiquement attiré par Odile, une jeune femme sensuelle. Odile, plus tard, utilise leur relation pour combler un fantasme exhibitionniste.
Bruno et Rosa sont octogénaires. Ils ont peu de perspectives d'avenir, Maria est atteinte d'un cancer. Quand les deux se rencontrent, ils tombent amoureux passionnément et tiennent une relation malgré les difficultés. Lorsque la famille de Bruno le découvre, sa femme Herta et son fils Werner le poussent à mettre fin à cette relation. De même pour Rosa, sa nièce et la maison de retraite s'y opposent hostilement. Seul Karl, l'ami d'enfance de Bruno, soutient le nouveau couple.
Margherita (jouée par Margherita Buy) est une réalisatrice d'une cinquantaine d'années dont la mère Ada (Giulia Lazzarini), ancienne professeur de latin, est en train de mourir. Elle s'en occupe avec son frère Giovanni (Nanni Moretti), mais elle est très prise par le film qu'elle est en train de tourner, dans lequel joue un acteur américain mondialement connu, Barry Huggins (John Turturro), au caractère difficile. Margherita vient aussi de quitter son compagnon, Vittorio, et s'inquiète pour sa fille adolescente, Livia, qui obtient de mauvais résultats à l'école principalement en latin et qui souhaite par conséquent changer de filière.
Picchio, un ancien comédien sur la cinquantaine, tombe amoureux d'une jeune employée de ménage de sa maison de retraite à San Pellegrino, dans le nord de l'Italie et décide de l'emmener à Capri et Rome pour la séduire, mais aussi pour relancer sa carrière de comique. La désillusion sera immense...
Alex est impatient de commencer son travail de moniteur de "colo" car son père lui a dit que c'était le meilleur moyen pour rencontrer des filles. Or, suite à une erreur d'inscription, on l'affecte à une colonie de vacances un peu spéciale. Il doit s'occuper de personnes âgées bien décidées à profiter de leur été. Car ces sexagénaires encore verts ont de la ressource et se révèlent très turbulents et déchaînés. Alex ne sait pas comment "gérer" ces sales gosses et se demande comment il tiendra le choc pendant deux mois...
A 82 ans, Claude Lherminier, qui fut autrefois un grand industriel dans le papier, mène la vie dure à ses gouvernantes successives. Il leur fait acheter du jus d'orange de Floride car c'est là que vit sa fille Alice. Or, celle-ci est morte il y a neuf ans dans un accident de voiture. Carole, la fille aînée, ne veut pas rappeler ce drame à son père, qui a tous les signes de la maladie d'Alzheimer : il ne le supporterait pas. Carole, qui a repris l'affaire familiale avec brio, tente de refaire sa vie avec Thomas. Mais c'est compliqué, quand il faut continuer de s'occuper de son père, qui souffre d'absences réelles ou feintes à répétition.
Henri, un vieil homme acariâtre veuf depuis trente ans, est contraint d'accueillir dans son appartement parisien une jeune colocataire, Constance. Celle-ci doit supporter le caractère de son bailleur alors qu'elle souffre déjà de ses échecs dans les études et dans la musique, mais aussi de ses relations difficiles avec son père, vendeur de fruits et légumes sur les marchés d'Orléans, ainsi que de sa vie amoureuse instable. De surcroît, elle éprouve des difficultés à payer son loyer malgré un petit boulot de serveuse. En échange d'une exemption de loyer, Henri l'oblige à séduire son fils Paul, qu'il dédaigne, pour le séparer de sa femme Valérie, que le vieil homme déteste. Constance accepte malgré son embarras et brise effectivement le ménage. Sa mission accomplie, elle fait comprendre à Paul que leur aventure n'aura pas de suite. Ce dernier retrouve sa femme qui lui apprend qu'elle est enceinte, ce qu'elle attendait depuis une décennie, et le couple se reforme. Dans les mois qui suivent, encouragée par Henri, Constance prépare un concours de musique pour entrer dans une école de Londres. Alors qu'elle est en Angleterre, Henri est hospitalisé dans un état grave. Avant qu'il meure, Paul lui présente son petit-fils et Constance lui annonce qu'elle est reçue au concours, mensonge délibéré pour qu'il s'en aille heureux.
Hubert Jacquin, obstétricien à la retraite, vient de perdre sa femme, et refuse la proposition de son ami Samuel de se changer les idées. Pour l'aider à entretenir son grand appartement parisien, il contacte une femme de ménage par le biais d'une annonce chez le boulanger voisin, mais à la suite d'une erreur, il voit débarquer chez lui Manuéla, une jeune postulante à une colocation. Refusant de voir bousculer ses habitudes et son chagrin, il la met dehors. Il la retrouve quelques instants plus tard au pied de son immeuble dans une altercation avec son logeur du moment. Il s'interpose mais prend un mauvais coup. Manuéla aide Hubert à remonter chez lui, qui accepte finalement de lui louer une chambre en échange du ménage de son appartement et qu'elle fasse ses courses. Si ces services sont remplis sans grand succès, la cohabitation entre eux s'établit de manière positive.