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Naissance 29 juin 1901
Mort 28 juin 1981 (à 79 ans)
Madeleine Damien est une actrice française, née le 29 juin 1901 à Paris où elle est morte le 28 juin 1981.
Biographie
Madeleine Damien, nom de jeune fille, Rachel-Marguerite Espir est la fille d'Israël-Léon Espir, connu sous le nom de scène de Léon Christian, artiste dramatique, directeur et régisseur du théâtre Antoine, et de Cécile Darlot, artiste dramatique.
Madeleine est une 2ème cousine à deux générations de Jacob Abraham Camille PISSARO
Enfant de la balle, elle suit ses parents dès sa naissance. Alors qu'elle à n'a que 5 ans, elle embarque avec ses parents pour une tournée de 8 mois au Canada.
Elle épouse en 1921 Pierre De Mesmaecker, fils de l'acteur dramatique Belge, puis en 1936 nouveau mariage avec Gustave Damien, directeur des tournées Gustave-Damien et fils du dramaturge Eugène Damien.
Enfant de la balle, elle grandit entre un père directeur de théâtre et une mère actrice. On put notamment voir celle-ci en page dans le "Cyrano de Bergerac" donné en 1913 au Théâtre de la Porte Saint-Martin dans Cyrano de bergerac, elle y côtoyait le célèbre tragédien, et sociétaire du Français, Le Bargy, ainsi que Valentine Tessier, qui jouait le rôle de Lise. Ainsi sont réunis Léon Christian son père, Cécile Darlot sa mère Madeleine (Darlot à l'époque) en "Page".
Le mari de Madeleine Damien, Gustave Damien, organisait de son côté des tournées théâtrales.
Après des études théâtrales, elle fait ses premières apparitions sur des scènes de province, en 1933 tout d'abord Petite bonne à tout faire et Mais n’te promène donc pas toute nue, avec les tournées G. Damien (son futur mari) puis au Théâtre de La Roche-sur-Yon, dans La Dame aux camélias. Dans L'Ouest-Éclair du 29 octobre 1934, qui relate la représentation, on indique de Madeleine, qui débute sous le pseudonyme de son père (Madeleine Christian), « qu'elle répara par son art ce que la nature lui avait refusé […] ; elle fut fort appréciée dans le personnage d'Olympe ». Elle gardera le nom de son père au moins jusqu'en 1937.
Elle prendra par la suite le nom de son mari, Madeleine Damien, dans les tournées "Gustave Damien" qu'il organise partout en France.
C'est avec deux pièces du dramaturge roumain Eugène Ionesco qu'elle fait de réels débuts sur les planches, donnant la réplique à Tsilla Chelton sur la petite scène du théâtre de la Huchette à Paris. Dans Jacques ou la Soumission, qu'elle jouera en 1955 et 1961, et dans L'avenir est dans les œufs (1962), sa suite, Madeleine Damien interprète à la fois le père et la grand-mère de Jacques joué par Jean-Louis Trintignant.
Sur la scène du théâtre municipal de Caen, elle incarne, dans une pièce peu jouée d'Émile Zola, Les Héritiers Rabourdin, une nièce désireuse de détourner à son profit une part de l'héritage d'un oncle qui se sait désargenté, mais le laisse ignorer à sa famille. Un article de l'époque parle de son « talent indéniable ».
En 1961, elle joue encore plusieurs petits rôles dans un des chefs-d'œuvre de ce théâtre de l'absurde qu'elle affectionne : Schweyk dans la Deuxième Guerre mondiale de Bertold Brecht, sous la direction de Roger Planchon.
Après un passage dans le monde poétique de Jean Giraudoux qui lui permet d'incarner M Chèvredent dans L'Apollon de Bellac (1963), secrétaire du Président, laide et renfrognée, « dont la maussaderie pousse sur vous comme l'agaric sur le tronc du châtaignier », Madeleine Damien s'oriente ensuite vers des œuvres plus légères : Le Système Fabrizzi d’Albert Husson(1964), avec Dany Carrel, ou La Voyante d'André Roussin,(1971), auprès d'Elvire Popesco. En 1973, elle joue aux côtés de Jean Piat et Michel Beaune dans Le Tournant , une des pièces les plus populaires de Françoise Dorin.
Madeleine Damien défend le plus souvent un répertoire original, illustré par des écrivains contemporains. C'est notamment le cas de Michèle Perrein dont elle joue, aux côtés de Nicole Garcia et Claire Nadeau, la pièce L'Hôtel Racine en 1966. À noter aussi sa participation à David la nuit tombe (1971), du dramaturge et essayiste Bernard Kops, à qui l'on doit une pièce sur le destin tragique d'Anne Frank.
Sa dernière apparition sur scène a lieu en 1980 dans La Promenade du dimanche , pièce du dramaturge communiste et autodidacte Georges Michel.
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