Vivant avec leur famille dans un petit bourg campagnard du centre de la France nommé « Malevil », le maire, le pharmacien, des cultivateurs, commerçants, une vieille femme et un simple d'esprit se réunissent dans une grande cave viticole pour débattre d'un banal sujet administratif, un beau jour ensoleillé à la fin de l'été. Soudain, le petit poste de radio qu'écoute le benêt ne capte plus aucune fréquence. Quelques instants plus tard, une considérable explosion retentit ainsi qu'un violent et long éclair qu'ils aperçoivent sous la porte d'entrée. Le bruit, la chaleur intense, l'humidité qui suinte des murs les assomment tous.
Le roi Charles-V-et-trois-font-huit-et-huit-font-seize règne en despote mégalomane sur le royaume de Takicardie. Toute la ville est remplie de sculptures à sa gloire, des formes canoniques où le visage anonyme est remplacé par celui du tyran dictatorial, et il élimine arbitrairement ceux qui le contrarient grâce à un système de trappes dissimulées dans le plancher du palais. Un peintre du roi l'apprend d'ailleurs à ses dépens lorsqu'il a l'audacieux professionnalisme de peindre le monarque tel qu'il est : avec son strabisme. Après avoir traité les affaires courantes, le roi se rend dans ses appartements secrets, dans la plus haute tourelle du palais, accessible uniquement par le biais d'un ascenseur privé. Là, il admire chaque soir un tableau représentant une belle bergère, et regarde avec mépris le petit ramoneur qui lui fait face.
Michel erre dans les rues de Paris, se refusant à aller prendre son avion. Avant qu'il s'en aille, sa femme mourante lui a dit qu'elle prendra les traits de la prochaine femme qu'il rencontrera. C'est alors que Michel rencontre Lydia, dont la souffrance ressemble à la sienne.
Renée dite Guinguette, une ancienne prostituée, a gagné suffisamment d'argent sur le trottoir parisien pour pouvoir s'acheter son rêve : une guinguette au bord de l'eau. Son nouvel amant, Marco, lui propose d'employer une grange attenante inutilisée, pour y stocker des voitures d'occasion dont il fait commerce. Mais les « occasions » sont en fait des voitures volées, et le charmant Marco, un mauvais garçon. Après quelques morts et diverses vicissitudes, l'amour finit par triompher.
Robert et Marie-Blanche sont un jeune couple, ils s'aiment mais se disputent sans arrêt. Ils décident alors de se séparer, chacun se partageant une semaine sur deux la garde de leur fils Gégé. Cette situation fait l'affaire du petit garçon, gâté par ses deux parents qui espèrent ainsi obtenir sa garde exclusive. Aussi, lorsque - après avoir mené l'un contre l'autre une guerre sans merci - Robert et Marie-Blanche tentent de se rapprocher, Gégé fait tout pour contrecarrer ce projet.
Le film porte une vision des évènements de 1789-1793 et de leurs conséquences avec une bienveillante compassion pour la reine (Michèle Morgan), sensible, superbe dans sa splendeur et vulnérable dans son intimité, déchirée entre sa fidélité au roi (Jacques Morel) et sa passion pour Fersen (Richard Todd).
« Elena, c'est Vénus », Jean Renoir résume ainsi ce personnage dont le film retrace les amours dans le Paris des débuts de la Belle Époque. Elena est persuadée qu'elle est faite pour aider les hommes de ses rencontres à accomplir leur destinée.
Le juge Julien Lamy, sous des dehors bourrus, est un homme bon et compréhensif. Il saura adapter ses décisions aux cas de Francis Lanoux, voleur de 15 ans, séparé de ses grands-parents qui vivaient dans la promiscuité et qui a mis enceinte sa jeune copine Sylvette et qui sera placé au centre d'observation de Terneray, d'Alain Robert, jeune orphelin pyromane qui fuit la ferme où il a été placé et qui cherche en vain ses parents. Il rencontrera Francis au centre d'observation. Il s'occupe également du cas de Gérard Lecarnoy, régulièrement séparé de sa mère matelassière et aventurière, qui trouvera sa voie en devenant funambule avec un des amis de sa mère. Le juge Lamy ne pourra malheureusement arrêter le destin de Francis et Sylvette qui périront, noyés, alors que la police était prête à les appréhender.
Lors des funérailles de M. Dupont, plusieurs personnes suivent le convoi funèbre, chacun plongé dans ses souvenirs du défunt. Il y a sa femme Marie, ses enfants Paul et Denise, son associé Varesco et Janine Frejoul, sa maîtresse qu’il a passionnément aimée. Dès leur première rencontre, avant la guerre, Janine au visage d’ange s’est moquée de lui. Elle lui a joué la comédie de l’amour en profitant de ses largesses. Dupont, aveuglé par sa passion, la couvre de cadeaux, règle ses dettes, entretient sa propriété, rachète ses chevaux… Alors que Janine, tout en comblant Dupont de promesses, ne pense qu’à son mari, Maurice, évadé d’un Stalag, qu’elle cache pendant la guerre. Le machiavélisme de Janine ne s’arrêtera pas là. Elle sera l’investigatrice d’une sombre affaire de dénonciation menée pendant la guerre ainsi qu’à la libération mêlant Dupont contre Varesco. Manigances qui finiront par venir à bout du brave Dupont qui meurt d’une crise cardiaque. Janine, abandonnée par son mari écœuré de ses agissements, se retrouve seule derrière le cortège.
Magnat de la publicité, Edouard Martel a été choisi pour le lancement de la très touristique route Napoléon et une caravane doit semer l'enthousiasme dans les populations. Une fausse manœuvre oblige Martel à substituer au village de Malijai où l'empereur a fait halte, celui de Bourg-sur-Bleone ignoré par Napoléon. Le malin Martel s'y prend avec une telle adresse qu'il convainc tous les habitants du passage du grand homme et que le curé et l'instituteur, plus ou moins réticents, s'inclineront devant le succès de cette aventure moderne.
Marie, une prostituée de Marseille, rend visite, très émue, à son fils Simon qu'elle n'a pas vu depuis longtemps et dont elle a confié la garde à Gilles, un berger de la campagne provençale. Simon, âgé à présent d'une douzaine d'années, idéalise sa mère dont il ignore la profession. Marie, jugeant qu'elle est à présent suffisamment bien installée pour prendre son enfant en charge, le ramène avec elle. Mais après l'euphorie des premiers jours, Simon ne tarde pas à découvrir les activités de sa mère et à déchanter d'autant plus qu'elle s'est amourachée de Paul, un individu douteux et pleutre que Simon se met à détester, ce qui crée des dissensions entre la mère aveuglée par l'amour et le fils, clairvoyant. Afin d'échapper au milieu délétère familial, Simon, attiré par la mer, se met à fréquenter le port et sympathise avec François, un capitaine de marine marchande… Celui-ci, discernant le malaise et l'isolement du gamin, l'embauche comme mousse pendant que Marie va être entraînée au cœur d'un drame à cause de Paul fourvoyé dans une sordide affaire de faux billets.
En 1948, au départ de Dakar, le commandant de bord Pierre Aubry (Jean Chevrier) recommande à l’hôtesse de l’air, Claire Magny (Michèle Morgan), deux passagers fortement éméchés : le pilote Jacques Forestier (Jean Marais) et son mécanicien, qui sont rapatriés à Paris après avoir eu un accident de vol. C’est ainsi que par hasard, Claire retrouve son ancien amant, Forestier sur un de ses vols. Cette rencontre ravive ses souvenirs. Trois ans auparavant, elle avait tenté de se suicider après leur rupture. Elle est maintenant fiancée au commandant Pierre Aubry et n'a pas l'intention de succomber une deuxième fois au charme de Forestier. Pourtant, la nostalgie du passé fait qu’à la suite de ce vol, ils décident de rester en lien. Cette reprise de contact est facilitée par le fait que Jacques obtient peu après leur rencontre un poste de pilote chez Air France, compagnie pour laquelle travaille Claire. L’un comme l'autre souhaiteraient renouer leur relation, mais ils hésitent à se décider à cause de l’engagement de Claire pour Pierre Aubry et de l’amitié de Jacques pour Pierre qui a favorisé sa nomination dans la compagnie.
Une femme est en train de mourir, assassinée par son mari. Dans le même temps, le chef de l'insurrection contre une dictature meurt lui aussi, assassiné par un traître.