The film is structured around a roadtrip, during which the creators introduce five young Americans confronting issues relating to bisexuality. Former cheerleader Pam, from Memphis, Tennessee, navigates between the tolerance and sexual openness of her friendship group and the conservatism of her southern Catholic family. Black hip-hop dancer Tahj, enjoying little success with girls, forms a relationship with a man he meets on MySpace and must weigh the rejection of his community against his newfound love. 28-year-old Taryn is contemplating marriage to her boyfriend but also embarks on a new romance with a woman, testing the limits of monogamy and the boundaries of gender roles. David, 24, defies the expectations of his parents and ex-girlfriends to assert his bisexuality, while seeking to reconcile his traditional values with his open-minded views. And in San Antonio, Texas, Josh, 11, fears his gay father will reject him if he pursues his growing interest in girls.
La Révolution du désir ! est une exploration de la nébuleuse qui a donné vie aux mouvements de libération sexuelle en France (le FHAR, le MLF, etc.) et une interrogation sur le passage de la révolte à la normalisation des homosexuels. Au travers des actions de commandos délirants et d'essais aux titres évocateurs (Rapport contre la normalité ou Trois milliards de pervers), s'esquissent les portraits de Guy Hocquenghem et de Françoise d'Eaubonne, intellectuels étonnants et partisans inconditionnels de la révolution du désir.
Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres, ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société rejetait l'homosexualité. Ils ont aimé, désiré, lutté, pour se faire reconnaître. Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir.
Plus de 30 ans d'homosexualité au cinéma. André Schäfer a parcouru l'Europe, l'Asie et les Amériques pour aller à la rencontre des réalisateurs et d'acteurs qui ont fait sortir du placard l'homosexualité. Y sont notamment interviewés Gus Van Sant (My Own Private Idaho), Stephen Frears (My Beautiful Laundrette), le réalisateur allemand de Coming Out (1989), les réalisateurs français Jacques Martineau et Olivier Ducastel (Crustacés et Coquillages) et Patrice Chéreau, les acteurs Jean-Marc Barr, Ingrid Caven ou Tilda Swinton, la réalisatrice allemande Angelina Maccarone (Fremde Haut/Unveiled) ou le réalisateur indien Onir (My Brother… Nikhil).
Bridegroom porte à l’écran l’histoire de Shane Bitney Crone et de son compagnon Thomas Lee Bridegroom surnommé "Tom", qui a perdu la vie dans un tragique accident. Après la mort de Tom, Shane se retrouve isolé et privé de toute protection légale. Le film raconte leurs six années de vie commune ainsi que la lutte de Shane lorsque la famille de Tom ne lui concède même pas le droit d’assister aux funérailles de son amour disparu.
Ce film documentaire raconte le destin de deux jeunes femmes, Emma Pitoizet et Thérèse Pierre, professeures toutes les deux, dans les années 1930 et qui tentent de construire ensemble une vie à la fois engagée et amoureuse. L’été 35, elles font « le voyage en URSS » et songent à adopter un enfant. Leur émancipation va se transformer en apprentissage douloureux puis en épreuve. En 40, après avoir brutalement rompu, elles se trouvent confrontées à la catastrophe : Emma, mariée, vivra dans une Alsace annexée par l’Allemagne nazie, et s’y reniera dans la douleur. Thérèse s’engagera dans la Résistance en Bretagne. Arrêtée par la Gestapo, elle meurt sous la torture en 43. Elle n’a pas parlé.
Ce documentaire traite d'une amitié entre deux jeunes adolescents prostitués, Nino et Doudou, palestiniens homosexuels qui mènent une vie d'humiliation pour survivre à Tel-Aviv. Le conflit israélo-palestinien demeure en toile de fond du reportage, avec notamment l'élection d'Ariel Sharon.
Ce documentaire, tourné en Haïti, décrit un groupe d'homosexuels et travestis, dans un contexte donné : le Vaudou (vodou). La mise en relation de ces deux mondes conduit le spectateur dans un univers symbolique particulier, où les non-dits de la société civile donnent à s'exprimer, parfois dans la plus grande extraversion et théâtralité, parfois avec une émotion profonde. Une émotion qui reflète la quête de sens et de reconnaissance d’individus marginalisés dans un pays où l’évocation de l’homosexualité, et qui plus est du travestissement, reste encore tabou.