1977. Dans la petite ville fictive de Sainte-Gudule, située dans le Nord, près de Saint-Amand-les-Eaux, l'usine de parapluies Pujol-Michonneau est dirigée par un patron réactionnaire et misogyne, Monsieur Pujol (Fabrice Luchini), qui a épousé la fille Michonneau, Suzanne (Catherine Deneuve). Cette dernière, surnommée « la potiche » par sa propre fille, supporte sans broncher le mauvais caractère, les vexations et les infidélités de son mari, notamment la relation qu’il entretient avec sa secrétaire, Nadège (Karin Viard). Pujol est excédé par le climat social exécrable qui règne dans son usine. Le député-maire communiste de la ville, Maurice Babin (Gérard Depardieu) ne se prive pas de souffler sur les braises. Un jour les ouvriers déclenchent une grève sans préavis qui débouche sur la séquestration de Pujol. Il fait une grave attaque cardiaque. Dans l'attente de son rétablissement, sa « potiche » de femme décide, à la surprise générale, de prendre la direction de l'entreprise. Et, à la surprise générale, elle s'en tire plutôt bien.
Joë Benton et sa femme Anna, qui n'est pas naturalisée, attendent un enfant. Joë est un chauffeur de taxi indépendant. Ses amis se battent contre les chauffeurs d'une grande compagnie. Parmi ces derniers, le frère d'Anna est victime d'un colis piégé. Or, ce colis appartenait à sa sœur. Dès lors, Anna est accusée et ne peut en échapper qu'en quittant les États-Unis. Son mari refuse et lui demande de se cacher...
Le film raconte l'histoire de la famille Joad, lors de la Grande Dépression aux États-Unis, conséquence de la crise économique de 1929 et le Dust Bowl dans le sud du pays. Il montre la vie des Américains poussés sur les routes et plongés dans la misère lorsqu'ils sont chassés de leurs terres par les banques qui prennent possession de leurs biens fonciers.
John P. Merrick, un propriétaire de grands magasins, se fait passer pour un employé pour repérer des militants qui veulent former un syndicat dans l'une de ses entreprises. Mais inopinément, il se lie d'amitié à une collègue du rayon "chaussures", Mary Jones, et à son fiancé, Joe O'Brien, un syndicaliste récemment licencié. C'est l'occasion pour lui de mieux comprendre ce que vivent les travailleurs, et aussi de se révéler sensible aux charmes d'une autre sympathique employée, la douce Elizabeth.
Le film s'inspire en partie de l'enfance d'Alfonso Cuarón.
Au début des années 1970, une famille aisée vit à Mexico dans le quartier Colonia Roma . Cleo est une des domestiques d'origine indigène de cette famille avec Adela. La famille est composée des parents Sofía et Antonio, des enfants Sofi, Pepe, Toño et Paco, et de Teresa, la mère de Sofía. Sofia est quittée par son époux. Les deux femmes, Cleo et Sofia, vont s'entraider.
Dans le port de New York, le syndicat des dockers (affilié à la puissante centrale AFL-CIO) est contrôlé par un gang mafieux dirigé par l'avocat Johnny Friendly et Charley Malloy. Ce dernier n'est autre que le frère de Terry Malloy, un ancien boxeur, lui-même docker. Contrairement à ce que pourrait laisser croire son patronyme, Johnny Friendly est un homme brutal et impitoyable, même s'il est capable d'éprouver à l'occasion une certaine affection paternelle pour Terry.
À Winston-Salem, en Caroline du Nord, Solo (Souleymane Sy Savane), un chauffeur de taxi émigré sénégalais, tente de réaliser le rêve américain. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il travaille la nuit pour une compagnie de taxi et étudie le jour pour devenir steward. William (Red West), un vieil homme taciturne, propose un soir à Solo de devenir pour quelques jours son chauffeur attitré et de l'emmener à la fin de la quinzaine suivante au sommet de la montagne Blowing Rock, un pic dans lequel les objets jetés volent vers le haut en raison des courants ascendants. William lui paie par avance un voyage sans retour et Solo suppose alors qu'il cherche à se suicider là-bas.
Dans la « République populaire et démocratique de Bubunne », les femmes commandent et travaillent, alors que les hommes restent au foyer et sont soumis aux désirs des femmes. Jacky a vingt ans, vit dans un village isolé et aime en secret la Colonelle, fille de la Générale, la dictatrice du pays. Cette dernière annonce la tenue de la « Grande Bubunerie », une cérémonie pendant laquelle la Colonelle devra se choisir un mari, qui deviendra « Grand Couillon ». C'est l'effervescence chez tous les jeunes hommes nubiles du pays.
Mécontent d'avoir été renvoyé de l'usine de produits chimiques dont il était l'employé, Herman Stover décide de se venger en répandant des produits toxiques dans l'atmosphère. Ces substances prennent bientôt feu, plongeant la ville tout entière dans le chaos. Le docteur Frank Whitman et Risley, le chef des pompiers, organisent les secours et tentent d'endiguer l'avancée de l'incendie.
Roberto, agent publicitaire au chômage depuis deux ans, vient de passer un entretien d'embauche encore une fois sans le moindre succès. Déprimé, énervé et se sentant humilié, il décide de ne pas rentrer chez lui. La nostalgie et l'approche de la date d'anniversaire de son mariage avec sa ravissante femme, Luisa, l'incitent à retrouver l'hôtel où ils ont passé leur lune de miel. Arrivé sur les lieux, il découvre que l'hôtel n'existe plus et que l'endroit est devenu un important site de fouilles archéologiques. Pendant la présentation du site à la presse et au public, Roberto se perd et, surpris par un agent de sécurité, panique et tente de fuir. Malheureusement pour lui, il tombe et se retrouve immobilisé sur place.
The Big One est un documentaire américain de Michael Moore réalisé en 1997 lors de la tournée de promotion de son livre Downsize This! à travers les États-Unis. À chaque ville traversée le film montre la réalité sociale et le chômage en allant à la rencontre des salariés et des dirigeants d'entreprise. Il dénonce les pratiques de multinationales qui licencient leur personnel alors qu'elles font des bénéfices, ou comme Nike, dont certains sous-traitants utilisent le travail des enfants.
Dans le sillage de la folie engendrée par le parcours de l'équipe d'Irlande de football lors de la Coupe du monde de football de 1990, des chômeurs de Dublin mettent en place un commerce ambulant de sandwiches dans une camionnette.
Le réalisateur Jafar Panahi, se faisant passer pour un chauffeur du nom d'Aghayé Panahi (en persan : آقای پناهی, Mr. Panahi) se trouve au volant d’un taxi partagé dans la capitale iranienne de Téhéran dans lequel il a installé une caméra. Cette caméra filme une succession d’archétypes iraniens variés qui prennent tous place à bord du taxi, les personnages étant plus ou moins conscients du stratagème orchestré par le cinéaste. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, riches ou pauvres, traditionalistes ou modernistes, aussi bien vendeur de vidéos pirates que défenseur des droits de l'homme, tous se retrouvent tour à tour dans le véhicule. Chaque personnage propose un portrait iranien spécifique et est également porteur d’un thème de société. Le film se termine par le vol de la caméra du taxi.
Le cœur gros, Maya a laissé sa mère a Cuernavaca pour émigrer aux États-Unis. Après bien des péripéties, elle arrive à Los Angeles où vit depuis longtemps sa sœur ainée Rosa. Énergique et décidée, Maya décroche un premier job de serveuse dans un bar de nuit puis obtient de Rosa, employée dans une entreprise de nettoyage, qu'elle la présente à son directeur, Perez. Devenue femme de ménage, Maya se retrouve au milieu d'une armée d'employées de toutes les nationalités, qui travaillent dans des conditions inacceptables. Maya refuse de se soumettre.