« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. Ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes, qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. »
L'enquête menée par les auteurs amène à comprendre les enjeux de la gestion de l'eau (entreprises multinationales et communes), entre « partenariat public-privé » (proche de la privatisation) et ses dérives de corruption, et régie (service public) des collectivités qui résistent en se réappropriant ce bien commun (exemple : la Mairie de Paris).
Les souriceaux Jac et Gus désirent offrir à Cendrillon un cadeau original : un livre de contes retraçant les principaux faits et gestes de la nouvelle princesse Cendrillon. Aidés par la marraine-fée, ils décrivent alors la nouvelle vie de leur grande amie, la princesse Cendrillon.
À Martigues, Toinou, la petite cinquantaine, a toujours ses rêves utopiques depuis mai 1968. Licencié avec ses amis à cause de la délocalisation de leur usine, il propose une association à deux d’entre eux, Lespinasse et Bibi : rassembler une partie de leurs indemnités pour ouvrir un commerce de vente de fruits de mer. Ils vont immédiatement se heurter à une concurrence acerbe comme celle du supermarché voisin ainsi qu'à la contrebande de homards. Victime d’un accident qui, à la suite d'une confusion d’examens médicaux, est exagérément diagnostiqué en le déclarant invalide, les assurances prévoient de lui verser 400 000 F. Confronté aux doutes de l’assureur qui le soupçonne de simulation, Toinou va tenter un subterfuge afin d’empocher la totalité de la somme…
Lundi matin, Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises. Il sort un pistolet, abat deux de ses supérieurs puis s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque-là sans histoire, se remémore des pans de sa vie et les évènements qui l’ont conduit à commettre son acte.
Michel Ganiant est un homme d'affaires à succès, symbole d'un capitalisme moderne (néolibéralisme). Il a tout : l'argent, le pouvoir, l'amour. Et il veut que ça se sache. Alors qu'il s'apprête à réaliser le « coup » de sa carrière, il accepte de se laisser suivre par la caméra de Joseph Klein, journaliste impertinent et engagé.
Amélie (interprétée par Sylvie Testud), une jeune femme belge ayant vécu son enfance au Japon, décide d’y retourner pour y vivre et tenter de s’intégrer à la société japonaise en y travaillant comme interprète. Engagée dans une multinationale tokyoïte, elle imagine (naïvement) que sa parfaite connaissance de la langue japonaise lui en ouvrira toutes les portes. Elle va malheureusement découvrir à ses dépens la hiérarchie pesante et incontournable régissant le monde du travail nippon, dont celle de sa supérieure directe, la belle et troublante mademoiselle Fubuki Mori. Elle va accumuler les erreurs, principalement par ignorance - ou oubli - de certains codes essentiels, dont celui - et pas le moindre chez les Japonais - de l'honneur. Sa déchéance au sein de la société l'entraînera vers les niveaux les plus bas de l'entreprise mais, résolue à honorer son contrat d'un an, elle mènera avec courage jusqu'au bout cette expérience traumatisante dont elle tirera tous les enseignements qui la propulseront plus tard sur une autre voie, celle des succès littéraires.
Ce documentaire retrace, de 1970 à 1981, dans le cadre immense du haut plateau du Larzac, Aveyron (Massif central) mais aussi dans la ville de Paris, les onze années de luttes non violentes et inventives menées par les paysans et paysannes du lieu contre leur expropriation au profit du projet de l'époque d'agrandir le camp d'entraînement militaire du Larzac. Ces hommes et ces femmes de la micro-société paysanne conservatrice et catholique française de l'époque se virent avec étonnement et parfois un peu de crainte épaulés par des dizaines de milliers de personnes qui, pour certaines, ont depuis fait souche dans ce pays en s'installant comme agriculteurs.
Solweig, caissière toute souriante dans un supermarché, rencontre souvent des clients désagréables, sous les mauvais yeux de son chef. Heureusement et secrètement, elle raconte tous les jours ses mésaventures avec humour sur son blog…
Au Canada, le nord du Québec et de l'Ontario recèle d'immenses richesses minières, qui ont généré des profits faramineux, au mépris de l'environnement et de la santé des travailleurs. C'est une histoire qui passe par le nickel de Sudbury, l'argent de Cobalt, l'or de Timmins, le cuivre de Rouyn.
L'article 23 de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que chaque être humain a droit à un travail. À travers une histoire inspirée de faits réels, le film interroge la valeur travail et le drame du chômage.
Dans l'Ouest américain, Cendrillon doit faire face aux brimades que lui infligent sa belle-mère et ses demi-sœurs. Un jour, un prince russe débarque dans la ville où vit cette famille recomposée. Ceci changera profondément la vie de Cendrillon.
Un jeune couple, Hélène et Franck, réside sur une côte industrialisée de la région marseillaise où Franck travaille. Celui-ci découvre que sa direction prépare secrètement la délocalisation de son usine, entraînant le licenciement des salariés et que, de plus, cette restructuration dissimule une malversation. Franck et son copain Max, désenchantés, décident alors de faire main basse sur les deux millions d'euros enfermés dans le coffre de la direction. Improvisé par des amateurs, le braquage va vite tourner au désastre.