Albert Dupontel est un Acteur, Réalisateur et Scénariste Français né le 11 janvier 1964 à Saint-Germain-en-Laye (France)
Si vous aimez cette personne, faites-le savoir !
Nom de naissance Philippe GuillaumeNationalité FranceNaissance 11 janvier 1964 (60 ans) à Saint-Germain-en-Laye (
France)
Récompenses Chevalier des Arts et des Lettres
Albert Dupontel, de son vrai nom Philippe Guillaume, est un acteur, réalisateur, scénariste et humoriste français né le 11 janvier 1964 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
Biographie
Enfance et formation
Jusqu'à l'âge de 20 ans, Philippe Guillaume vit avec son père médecin et sa mère dentiste à Conflans-Sainte-Honorine. Son père est originaire des Côtes-d'Armor et a passé beaucoup de temps du côté de Saint-Brieuc, à Trégomeur. Le petit Philippe est renvoyé de la maternelle à quatre ans et demi, la directrice se plaignant de ne pas pouvoir le tenir.
Élève à l'école Paul-Bert de Conflans, il pratique le judo et la gymnastique. Après le baccalauréat, il suit, entre 1982 et 1986, quatre années d'études en médecine à la faculté de médecine de Bichat. Étudiant en médecine, il travaille dans un service de neurochirurgie mais, s’embêtant à un poste pas très intéressant, il le déserte souvent pour aller au cinéma. Son chef de service ne validant pas son stage, du fait de ses absences, il part suivre un cours de théâtre et abandonne ses études.
Il suit alors une formation à l'École du théâtre national de Chaillot où il étudie pendant deux ans sous la direction d’Antoine Vitez. Durant cette période d’apprentissage de 1986 à 1988, il joue des petits rôles. Il a été également brièvement l'élève d'Ariane Mnouchkine pendant une dizaine de jours, passage qui l'a impressionné et dont l'enseignement lui a servi plus tard dans sa carrière. Elle lui avait proposé d'entrer dans sa compagnie de théâtre, mais il a décliné la proposition, car il était réticent à la collectivité propre à une troupe de théâtre.
Carrière
Humoriste
Philippe Guillaume se lance ensuite dans sa passion, la comédie. Il choisit alors comme nom de scène Albert Dupontel ; il souhaite en effet préserver sa famille et particulièrement son père. En 1990, il crée avec Manuel Poirier les Sales Histoires, une série d’histoires brèves pour Canal+. Son ton grinçant est nouveau et tranche radicalement avec ce qui se fait à l’époque.
En août 1990, il commence par des prestations scéniques d'humoriste en one man show au théâtre Graslin à Nantes. La même année, il tourne une série de spots publicitaires pour la Lada Samara. Un temps de vaches maigres, jusqu'à ce qu'il soit remarqué par Patrick Sébastien, à qui il a envoyé une cassette vidéo, qui l'invite dans son émission télévisée Sébastien c'est fou (devenant son producteur par la suite), ce qui le fait accéder à la reconnaissance du grand public. Il se produit ensuite avec succès dans de nombreuses salles parisiennes, avec son spectacle intitulé le Sale Spectacle, notamment au théâtre Tristan-Bernard (avec entre-autres les sketchs cultes « Le Bac », « Rambo » ou « La reproduction »).
En 1992, Dupontel se produit à L'Olympia avec le Sale spectacle 2 et remporte un grand succès avec notamment ses sketchs « Burt » le super-flic, « Les Pourris d'Or », « La Pause » ou « le Hard-Rockeur » malvoyant, Alphonse in the Dark. Toutefois, il ne fait de la scène que « pour bouffer », comme il dit, car son projet à long terme, c'est le cinéma.
Acteur, réalisateur et scénariste
Toujours en 1992, Albert Dupontel se lance dans la mise en scène avec Désiré, son premier court métrage. En tant que comédien, il apparaît dans des films tels que Un héros très discret ou Chacun pour toi avec Jean Yanne. Grâce à l'argent gagné avec ses spectacles, il se lance dans la réalisation et son premier film, Bernie (1996), obtient un grand succès. Le film suscitera l'enthousiasme de nombreuses personnalités, comme les membres des Monty Python Terry Jones et Terry Gilliam, ou encore Robin Williams qui fit même une petite parodie du film pour l'édition collector du DVD.
En 1999, il réalise Le Créateur, toujours entouré de la même équipe. Entre le métier de scénariste et de réalisateur, il fait toujours l’acteur dans des films, comme Le Convoyeur ou Un long dimanche de fiançailles.
Exigeant, Dupontel reste un peu en marge de la profession, refusant les facilités du show business. En 2006, dans Enfermés dehors, où il est à la fois réalisateur et acteur principal, il parvient à réaliser un film d'action burlesque et déjanté, faisant à nouveau l'admiration de Terry Gilliam et Terry Jones, qui participent brièvement au film.
En 2009, il réalise Le Vilain, une fable drolatique qui permet à Catherine Frot de faire une composition de personne âgée. Le film est un succès (près d'un million de spectateurs) et lui permet d'annoncer un nouvel opus pour 2011.
Entretemps, il refait l'acteur pour Bertrand Blier dans Le Bruit des glaçons (2010), avec Jean Dujardin pour partenaire, puis, en 2011, pour Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec cette fois-ci Benoît Poelvoorde en co-vedette dans Le Grand soir, seul film français primé lors du festival de Cannes 2012.
En octobre 2012, il commence le tournage de son nouveau film 9 mois ferme, une comédie sur l'amour impossible entre un prisonnier (incarné par Dupontel) et une juge enceinte (incarnée par Sandrine Kiberlain qui obtiendra le César de la meilleure actrice pour ce rôle). Le film sort en octobre 2013 et totalise plus de 2 millions de spectateurs, tout en étant très bien accueilli par la presse. Dupontel reçoit même le César du meilleur scénario original lors de la 39e cérémonie des César.
Il est, depuis sa création en 2012, parrain de War on Screen, le festival international du film de guerre de Châlons en Champagne.
En septembre 2013, il est président du jury du Festival international du film grolandais de Toulouse. Il y décerne un prix spécial à Wrong Cops de Quentin Dupieux.
En 2017, Au revoir là-haut est l'adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaitre, Prix Goncourt 2013. Tourné avec plusieurs techniques créatives, dont la colorimétrie, Au revoir là-haut dépasse déjà 1 million de spectateurs en salles après deux semaines et jette un regard nouveau sur la première guerre mondiale. Au terme de son exploitation, le film enregistre plus de deux millions d'entrées (2 055 669), ce qui en fait son deuxième plus gros succès (juste derrière les 2 070 776 entrées de 9 mois ferme). Il obtient pour ce film les César de la meilleure réalisation et de la meilleure adaptation (avec Pierre Lemaître) lors des Césars 2018.
Location de l'hôtel Fortuny
En septembre 2017, la presse révèle que la société de production d'Albert Dupontel, ADCB films, loue en bail précaire l'Hôtel Fortuny, un hôtel particulier sis au 9, rue Fortuny dans le 17e arrondissement de Paris. D'une surface de plus de 1000 mètres carrés, ce bâtiment — un ancien lycée classé monument historique mais laissé à l'abandon car n'étant plus apte à recevoir des élèves depuis 2010, en raison de son état de délabrement — est loué 1 200 euros par mois par la société d'Albert Dupontel à son propriétaire, le Conseil régional d'Ile-de-France, ce qui paraît aux yeux de certains commentateurs étonnamment bas.
Cependant, il s'avère que ce lieu, loué par ADCB Films de septembre 2015 à décembre 2017, avait déjà été loué par la même société entre août 2012 et septembre 2013 à des fins uniquement professionnelles : préparation, tournage, post production, montage, promotion. Le loyer, fixé à 1 200 euros, a été établi par une convention définie par le Conseil régional d'Île de France, alors présidé par Jean-Paul Huchon, et la Commission du film d'Ile de France. Plusieurs scènes du film 9 mois ferme puis de Au revoir là-haut y ont été tournées. La région Ile de France souhaitait attendre la fin du bail pour envisager la vente de l'immeuble, afin de ne pas perturber le tournage du film Au revoir là-haut.
En septembre 2017, le Conseil régional d'Île-de-France, dirigé cette fois-ci par Valérie Pécresse (élue en décembre 2015), décide de déclasser l'hôtel Fortuny du domaine public en vue de le vendre. C'est alors que la « polémique » sur le loyer surgit dans la presse. En décembre 2017, l’immeuble est restitué par ADBC films, comme prévu par la convention initiale.
En juin 2018, le conseil régional engage la procédure de cession de l'immeuble. La SCI Louison Bobet se porte acquéreur et obtient le bien en septembre 2018.
Ses meilleurs films
(2004)
(Acteur)
(2013)
(Acteur)
(2008)
(Acteur)
(2017)
(Acteur)
(2010)
(Acteur)
(1999)
(Scénariste) Le plus souvent avec