Cherbourg, novembre 1957. Geneviève, âgée de dix-sept ans, vit avec sa mère, Madame Emery, jeune veuve qui tient une boutique de parapluies rue de la Tour-Carrée, à l'enseigne Les Parapluies de Cherbourg. Geneviève est amoureuse de Guy, mécanicien dans un garage. Sa mère désapprouve la relation quand elle l'apprend. Le jeune homme est élevé par sa tante (et marraine) Élise, gravement malade.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Ouest, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie jusqu'aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, à partir du 8 mai 1945. Les scènes finales évoquent le massacre du 17 octobre 1961 à Paris.
La guerre est le quotidien de Pierre Raspeguy, un lieutenant-colonel de l'armée française. À la tête d'un régiment de parachutistes coloniaux, il est chargé de retrouver le chef de la rébellion algérienne, un ancien officier de son équipe durant la bataille de Diên Biên Phu.
En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
En 1954, au début de la guerre d'Algérie, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas saharien d'Algérie. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Le film se déroule en 1962, dans le Sud-Ouest de la France. Deux adolescents, François et Maïté, vont à un mariage. Un militaire y épouse une fille du pays pour éviter de repartir en Algérie y faire la guerre. Il demande à la mère de Maïté, Madame Alvarez, responsable de la cellule locale du Parti communiste français, de l'aider à déserter, mais elle refuse. François rencontre le frère de l'appelé, Serge, qui lui demande de l'aider pour ses cours de français. François accepte et, en devenant plus intime avec Serge, se rend compte qu'il préfère les garçons. Il se confie à Maïté qui, elle, ne se sent attirée par personne et rejette pour le moment la sexualité.
Rescapés de la guerre d'Algérie et réfugiés dans des camps tunisiens, des enfants algériens témoignent, à partir de dessins qu'ils ont eux-mêmes réalisés, des événements tragiques qu'ils ont vécus. Projeté clandestinement, saisi dix-sept fois et censuré pendant douze ans, un film majeur sur la guerre d'Algérie.
En 1958, pendant la Guerre d'Algérie, Bruno Forestier (Michel Subor), déserteur réfugié en Suisse, travaille pour un groupuscule d'extrême droite. Il croise un jour Véronica (Anna Karina) et en tombe amoureux. Ses amis le soupçonnent de mener un double jeu, et pour le tester, lui ordonnent d'assassiner un journaliste.
En 1962, René Vautier monte avec des amis algériens un centre de formation audiovisuelle pour promouvoir un « dialogue en images » entre les deux camps. De cette expérience est réalisé un film, partiellement détruit par la police française. Les images qu’ils ont pu sauver constituent un document historique rare : elles retracent la guerre d’Algérie, racontent l’histoire de l’ALN (Armée de libération nationale) et montrent la vie dans l’après-guerre, notamment la reconstruction dans les villes et les campagnes après l’indépendance.
Au cours de la guerre d'Algérie, quatre hommes et deux femmes acceptent de convoyer pour le compte du Front de libération nationale algérien des camions à travers le désert.
Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, offre sans le savoir, l’hospitalité à un moudjahid activement recherché par l’armée française.
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
En 1956, pendant la guerre d'Algérie, March, Charpentier et Dax, des réservistes, se retrouvent dans un bataillon disciplinaire. Ils sont alors pris dans les engrenages de la guerre, de la torture et de la mort. Le commandant Lecoq doit constituer une unité d'élite avec les réfractaires, dont les motivations politiques sont diverses.
À Alger, en 1957, Henri Charlegue, directeur d'un quotidien partisan de l'indépendance, est arrêté par des parachutistes de l'armée française. Alors que son épouse et son avocat tentent en vain de le voir, il reste incarcéré et subit humiliations et torture. Également arrêté, son ami Maurice Oudinot ne survivra pas à ce traitement. En prison, Henri entame le récit de son calvaire.