Leevi, qui prépare sa thèse de littérature comparée à Paris, revient en Finlande passer l’été auprès de son père dans le chalet familial au bord d’un lac. Celui-ci le sollicite afin de réparer le chalet qu’il souhaite vendre pour obtenir des fonds à injecter dans son entreprise dont l’activité connaît des difficultés. Absorbé par les deux poètes qu’il étudie pour ses travaux de recherche, Leevi n’est guère enclin à participer à ces travaux qui l’ennuient profondément et pour lesquels il ne montre aucune disposition. Son père recourt aux services d’une société qui lui envoie un ouvrier. L’arrivée de Tarek, réfugié syrien, que le père regarde de haut, avec une certaine méfiance, ne laisse pas Leevi indifférent. Ils vont rapidement s’abandonner l’un à l’autre loin du père reparti pour s’occuper de son entreprise. Leevi et Tarek se rapprochent et évoquent leurs désirs et leurs rêves. À son retour le père constate que les travaux n’ont pas avancé et accuse Tarek d’être incompétent et incapable de s’acquitter des tâches pour lesquelles il a été embauché. Une dispute survient. Elle ne sera pas sans conséquences sur la relation naissante de Leevi et Tarek.
Le documentaire décrit le combat d'une femme trans et personnalité politique brésilienne, Indianara Siqueira, et de ses proches à la "Casa Nem", un refuge et squat pour les personnes trans qu’elle a ouvert à Rio de Janeiro en 2016.
Dans l'État libre en Afrique du Sud, un monde rural et conservateur d’une communauté blanche isolée dans les années 1970, le jeune fermier afrikaner Janno (Brent Vermeulen), un garçon solitaire assez réservé, doit accepter l’orphelin Pieter (Alex van Dyk) comme frère quand sa mère (Juliana Venter) l’adopte. Ces jeunes luttent pour le pouvoir, l’héritage et l’amour…
Au début de la guerre froide aux États-Unis, l'homosexualité est encore considérée comme une maladie psychiatrique et la sodomie est passible de prison dans de nombreuses régions du pays. Pour débarrasser de « ces pervers », le gouvernement organise donc une « chasse aux sorcières » qui vise à débusquer et renvoyer les homosexuels qui travaillent dans la fonction publique. En 1950, le sous-secrétaire d'État John Peurifoy informe ainsi le public qu'il a renvoyé quatre-vingt onze gays et lesbiennes du Département d'État…
Yes, We Fuck! présente la sexualité de plusieurs personnes handicapées (le terme employé est personnes dotées de « diversité fonctionnelle », pour mettre en avant des modes de fonctionnement corporel différents plutôt que le handicap). À travers six récits, différentes thématiques sont traitées, notamment l'expérience de sa propre sexualité, la vie en couple, la prostitution, ou encore l'assistance sexuelle.
Chanteur de Taxi-girl, groupe culte des années 1980 à l’aura sombre et romantique, Daniel Darc allait rapidement susciter toutes sortes de légendes urbaines. Les années 1990 passent et sa trace se perd… Il faudra attendre 2004 et le miraculeux retour avec Crèvecoeur pour qu’il retrouve le succès, jamais démenti, jusqu’à sa disparition prématurée, ce 28 février 2013. À travers des images inédites et intimes filmées pendant 25 ans, Daniel Darc - Pieces Of My Life témoigne de sa façon de vivre, avec ses moments de fulgurances et d’excès, ses solitudes, ses errances et ses abîmes.
Ned Roche raconte le moment qui l'a rendu le plus honteux. Après la mort de sa mère et le remariage de son père, il se retrouve dans un pensionnat. Alors qu'il ne s'intéresse pas au sport et qu'il aime la musique, sensible et introverti, Ned est mal vu dans un établissement où le rugby est une institution. Ses camarades l'importunent régulièrement et le traitent d'homosexuel, mais par chance, il a une chambre à lui tout seul. Lorsqu'arrive un nouveau, il est obligé de partager sa chambre avec lui, à son grand déplaisir. Le nouvel élève, Conor, est un sportif, et son très bon niveau au rugby en fait vite la coqueluche de l'équipe et de l'entraîneur, M.
Plongée dans l’univers déjanté du queercore, un mouvement punk qui dans les années 1980 et 1990 a renversé les codes de genre. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne... Dans les années 1980 et 1990, un mouvement underground venu d’Amérique du Nord plonge dans tous les excès : le queercore. Avec ses fanzines, ses spectacles punk déglingués et ses pornos expérimentaux, ce mouvement plein d’humour et d’irrévérence centré sur l’identité queer a dessiné une troisième voie entre un mouvement LGBT plutôt sage et une scène punk largement masculine, hétéro, voire aux tendances homophobes. À son origine, les Canadiens Bruce LaBruce et G. B. Jones, respectivement gay et lesbienne. Le premier est aujourd’hui un artiste reconnu, à qui le MoMA a consacré une rétrospective en 2015.
Le film est d'abord paru sous forme de websérie en plusieurs épisodes. Le documentaire suit le voyage de Cleopatra et de son compagnon Nelson. Cleopatra a décidé de se faire opérer en Thaïlande, afin qu'ils puissent vivre ouvertement leur amour. Elle avait dû quitter l'Ouganda et se réfugier au Kenya après qu'un journal ait publié son nom, lui faisant perdre son emploi et l'exposant aux violences.