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George Harrison est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Son et Créateur de musique additionnelle Britannique né le 25 février 1943 à Liverpool (Royaume-uni)

George Harrison

George Harrison
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Nationalité Royaume-uni
Naissance 25 février 1943 à Liverpool (Royaume-uni)
Mort 29 novembre 2001 (à 58 ans) à Los Angeles (Etats-Unis)
Fondateur de HandMade Films
Récompenses Ordre de l'Empire britannique, Walk of Fame, Billboard Music Awards, Rock and Roll Hall of Fame, Membre de l'ordre de l'Empire britannique

George Harrison, né le 25 février 1943 à Liverpool et mort le 29 novembre 2001 à Los Angeles, est un musicien britannique, guitariste, auteur-compositeur-interprète et producteur de cinéma. Il était le plus jeune membre des Beatles.

Issu d'un milieu modeste, il est un ami d'enfance de Paul McCartney, qui le propose début 1958 à John Lennon pour qu'il intègre sa formation, The Quarrymen. À trois, ils forment le noyau du groupe qui en 1960 deviendra les Beatles, groupe qui, après l'adjonction de Ringo Starr, et sous la houlette de George Martin, deviendra à partir de 1963 un des plus grands phénomènes de l'histoire de la musique populaire du XX siècle.

L'influence de Harrison dans la musique des Beatles va croissant au fil des années. Il est tout d'abord le guitariste soliste et un des trois chanteurs du groupe, qui se distingue très vite pour la qualité de ses harmonies vocales. À partir de 1965, il introduit la spiritualité, la musique et les instruments indiens dans l'univers musical des « Fab Four ». Enfin, il compose quelques-unes de leurs plus belles chansons durant les dernières années du groupe, comme While My Guitar Gently Weeps, Something ou Here Comes the Sun. Il est aussi un pionnier dans l'utilisation du synthétiseur dans la musique rock. À mesure que son talent de compositeur s'affirme, sa frustration à rester dans l'ombre du tandem Lennon/McCartney grandit, contribuant aux dissensions qui vont conduire à la séparation des Beatles en 1970.

Harrison connaît une très belle réussite artistique et commerciale au début de sa carrière solo, avec son triple album All Things Must Pass et sa chanson My Sweet Lord. Il organise en 1971 un concert pour le Bangladesh, le premier concert de bienfaisance de l'histoire du rock. Il se lance également dans le cinéma, en fondant la société de production HandMade Films, qui produit notamment le film des Monty Python La Vie de Brian, dans lequel il fait une brève apparition. Il connaît ensuite des hauts et des bas dans sa carrière solo, avant de créer en 1988 le supergroupe Traveling Wilburys, avec Roy Orbison, Tom Petty, Jeff Lynne et Bob Dylan, formation qui produit deux albums.

Tout d'abord marié à Pattie Boyd de 1966 à 1977 (qu’il a rencontrée sur le tournage du film A Hard Day's Night ), il épouse en deuxièmes noces Olivia Trinidad Arias en 1978, avec qui il a un fils, Dhani. Ses apparitions se font rares au cours des années 1990, durant lesquelles il participe au projet Anthology des Beatles et travaille épisodiquement à un hypothétique album — finalement publié après sa mort sous le titre Brainwashed. Un cancer de la gorge lui est diagnostiqué en 1997. Fragilisé de surcroît par une tentative d'assassinat dont il a été victime en 1999 dans sa propriété, il s'éteint le 29 novembre 2001. Près de vingt ans après sa mort, il est encore considéré par le public comme l'un des grands artistes de son époque.

Biographie

Enfance et adolescence (1943 à 1958)
Jeunesse et situation familiale

George Harrison naît à Liverpool le jeudi 25 février 1943 (bien que certaines sources évoquent le 24) dans une famille catholique. Fils de Harold Hargreaves Harrison et de son épouse Louise (née French), il est le dernier de quatre enfants. Il a une sœur aînée, née en 1931, prénommée Louise comme sa mère, et deux frères, Harry et Peter, nés en 1934 et 1940. Le père, ancien steward à la White Star Line, devient chauffeur de bus, la mère est employée de commerce. La famille vit, durant les six premières années de la vie de George, au 12 Arnold Grove (où il est né), à Wavertree, un quartier de Liverpool. Le logement est modeste et ne compte que quatre pièces sur deux étages, dont une laissée à l'abandon, car « il y faisait un froid de loup ». Harrison rapporte également que la famille s'entassait dans la cuisine pour se chauffer auprès du feu. Dans une interview de 1970, « Mimi » Smith – la tante de John Lennon qui l'a éduqué – a démenti le fait que les membres des Beatles étaient issus de familles pauvres, expliquant : « [John Lennon] ne venait certainement pas d'un taudis ! Ce n'était le cas d'aucun des garçons [du groupe]. Les Harrison ne s'en sortaient pas aussi bien que les autres familles, c'est possible, mais George ne venait pas non plus d'un taudis, comme l'a dit la presse. » Par la suite, la famille déménage dans un logement social, au 25 Upton Green à Speke.

Enfant, Harrison fréquente l'école de Dovedale, près de Penny Lane, où allait, quelques années auparavant, son futur partenaire John Lennon. Sa scolarité débute une année en retard à cause d'effectifs trop élevés dans les écoles locales, conséquence d'une poussée de la natalité. Ceci explique également qu'il a été scolarisé dans une école assez éloignée de chez lui. Il fait également sa communion, mais décide de ne pas faire sa confirmation, appréciant peu le « baratin du culte ». Il prend même l'habitude de courir se cacher lorsque le prêtre local rend visite à sa famille. Bien que le quartier de Speke soit un quartier difficile dans lequel « il y avait quelques familles vraiment moches », Harrison considère avoir vécu une enfance heureuse.

Il fréquente, de 1954 à 1959, le Liverpool Institute For Boys. Cette période est difficile pour lui (il va même jusqu'à parler du pire moment de sa vie), à cause de la stricte discipline de cette grammar school et de l'impression d'être muselé parmi la masse de ses coreligionaires. Il échoue à ses examens terminaux, s'amusant à dire que les quelques points qu'il a obtenus le récompensaient d'avoir bien écrit son nom en haut de la feuille.


Premières expériences musicales
Alors qu'il a 12 ans, il est hospitalisé pour une inflammation des reins. C'est durant ces six semaines de convalescence qu'il décide d'acheter une guitare à un camarade de classe. Cependant, celle-ci se retrouve bien vite brisée et reste inutilisée pendant quelque temps. Par la suite, son père lui présente un ami guitariste qui lui enseigne, plusieurs heures par semaine, de nouveaux accords et chansons. Deux ans plus tard, les économies du foyer permettent d'acheter un meilleur instrument. Alors que Liverpool vit au rythme de la musique skiffle, Harrison fonde le groupe The Rebels avec son frère Peter et un ami. Ils ne se produisent qu'une fois, en remplacement d'un groupe qui avait fait forfait.

À cette époque, il fréquente Paul McCartney, de neuf mois son aîné, partageant le même bus qui les ramène de l'école. Leur attrait commun pour la musique favorise la naissance de leur amitié, et son concert avec les Rebels l'aide à gagner en crédibilité. Ils deviennent alors amis intimes et perfectionnent leur technique de jeu ensemble. Durant l'été 1957, ils partent tous deux en auto-stop sur la côte sud avec leurs guitares.

McCartney finit par déménager dans un autre quartier de la ville, où il se lie avec John Lennon, qui a également son groupe, The Quarrymen, que Paul rejoint après avoir fait la preuve de ses capacités. Peu après, McCartney suggère à Lennon d'inclure Harrison dans la formation. Celui-ci, bien que gêné par le jeune âge du nouveau venu, finit par l'écouter interpréter l'instrumental Raunchy au fond d'un bus à impériale et est impressionné par ses talents. Harrison rejoint donc les Quarrymen en février 1958 en remplacement ponctuel d'Eric Griffiths. Il s'impose finalement par son talent, et c'est au nouveau batteur du groupe, Colin Hanton, que revient l'ingrate tâche d'annoncer à Griffith que ses services ne sont plus requis. Durant l'été, le groupe enregistre deux chansons dans un studio privé : That'll Be the Day, une reprise de Buddy Holly, et In Spite of All the Danger, créditée Harrison/McCartney.


Des débuts discrets au sein des Beatles (1958 à 1966)
Formation et débuts du groupe

Dans les deux années qui suivent, la formation des Quarrymen évolue et le groupe change de nom à plusieurs reprises. Formé de John Lennon, Paul McCartney et George Harrison aux guitares, Stuart Sutcliffe à la basse et Pete Best à la batterie, le groupe part pour Hambourg en août 1960, se produisant dans les quartiers chauds de la ville. Il prend finalement le nom The Beatles. Sutcliffe quitte rapidement le groupe, forçant McCartney à prendre la basse, car Harrison et Lennon refusent de quitter leurs places de guitaristes. À la mi-novembre, les Beatles connaissent une grave déconvenue : ayant choisi de jouer dans un club rival de leur scène habituelle, ils dressent contre eux leur ancien patron, qui dénonce Harrison aux autorités. Celui-ci, encore mineur, n'a en effet pas le droit de travailler en Allemagne et est renvoyé à Liverpool, le 21 novembre 1960, suivi bientôt par le reste du groupe.

En Angleterre, le groupe se produit au Cavern Club de Liverpool et acquiert une bonne expérience de scène, avant de repartir jouer en Allemagne en avril 1961. Les Beatles sont alors engagés pour accompagner le chanteur Tony Sheridan en concert, et enregistrent avec lui son disque My Bonnie. Ils y interprètent notamment l'instrumental Cry for a Shadow, composé par Harrison.

Le groupe retourne à Liverpool et se produit à nouveau au Cavern, durant l'automne. Il est alors repéré par Brian Epstein, qui en devient le manager en décembre 1961. Le 6 juin 1962, le groupe parvient à obtenir une audition devant le producteur George Martin, et signe chez Parlophone dans la foulée. Ce jour-là, lorsque Martin leur passe les enregistrements en leur demandant si quelque chose ne convient pas, Harrison répond immédiatement : « Eh bien, pour commencer, j'aime pas votre cravate ». Martin est séduit par le groupe, mais n'apprécie guère Pete Best, qui ne trouve pas vraiment sa place auprès des autres membres, lesquels ont déjà envisagé de changer de batteur auparavant. George apprécie beaucoup un jeune batteur nommé Ringo Starr, et suggère qu'il rejoigne le groupe. Les Beatles se séparent donc de Best sans même lui annoncer son éviction : c'est Brian Epstein qui s'en charge, le 16 août 1962. « On n'a pas été bien brillants sur ce coup là », notera plus tard George Harrison. Dans les jours qui suivent, les fans se plaignent de ce changement, et au Cavern Club, un spectateur colle un œil au beurre noir à Harrison parce qu'il défendait le nouveau membre du groupe.

Les Beatles sont donc engagés et enregistrent leur premier single, Love Me Do, suivi, début 1963, de leur premier album Please Please Me, qui atteint la tête des charts britanniques. Pour Harrison, qui tient la guitare solo, comme pour le reste du groupe, le succès commence à naître, et les concerts s'accumulent.

Les membres du groupe s'offrent des vacances en septembre 1963. Harrison, accompagné de son frère Peter, traverse l'Atlantique pour rendre visite à sa sœur Louise à Benton dans l'Illinois. Il est invité à jouer quelques chansons sur scène avec un groupe local, les Four Vests. Harisson est donc le premier Beatles à se produire aux États-Unis. C'est avec deux membres de ce groupe qu'il visite le magasin de musique Fenton à Mount Vernon, où il achète, pour $400 US, une guitare électrique Rickenbacker 420.


Beatlemania

Au sein des Beatles, George Harrison s'impose avant tout comme guitariste soliste et comme choriste. Lennon et McCartney composent et chantent en effet les chansons du groupe, à quelques exceptions près. George fait les harmonies, avec l'un ou l'autre, en fonction de qui tient le chant principal. Quelques titres sont aussi chantés intégralement à trois voix, comme This Boy. Par ailleurs, Harrison et Ringo Starr interprètent un petit nombre de chansons sur chaque album. Cependant, Harrison s'intéresse rapidement à la composition avec, dès le deuxième album, son premier titre personnel : Don't Bother Me, qui reste cependant de facture très classique. Dans le même temps, le groupe acquiert une notoriété internationale et reste plus d'un an en continu en tête des charts britanniques. Harrison est à cette époque surnommé par les médias le « Quiet Beatle » (le « Beatle calme »), son attitude et sa personnalité telles que perçues par le public contrastant avec l'exubérance de John Lennon, l'humour décalé de Ringo Starr ou l'aisance de Paul McCartney. En fait, à son arrivée aux États-Unis, en février 1964, il souffre d'une pharyngite causée par une infection à la streptocoque qui le laisse momentanément sans voix, expliquant partiellement cette perception.

Au plus fort de la Beatlemania, le groupe tourne également son premier film, A Hard Day's Night. Si c'est surtout Ringo Starr qui s'illustre par son jeu d'acteur, l'expérience n'en est pas moins décisive pour Harrison qui rencontre sur le tournage sa future épouse, Pattie Boyd. Le réalisateur, Richard Lester, reconnaît que le personnage de George Harrison est certainement celui qui ressort le moins dans le film, mais il a néanmoins quelques scènes de premier plan, et déclare par la suite avoir apprécié l'expérience.

Harrison n'impose pas de nouvelle chanson pour le groupe en 1964, mais savoure, comme les autres Beatles, l'euphorie de la Beatlemania — le tourbillon des tournées, les hurlements des foules, les innombrables interviews où l'on se délecte de la moindre de leurs anecdotes... Lors de la tournée américaine de l'été 1964 le groupe est également initié à la marijuana par Bob Dylan. Durant le tournage de Help! début 1965, les quatre musiciens en fument énormément. Ce tournage marque également une nouvelle rupture pour Harrison, qui découvre la culture indienne, laquelle occupe une place importante dans le scénario du film. Le guitariste va jusqu'à déclarer à ce propos : « Je suppose que c'est là que tout a commencé pour moi. »

George commence à s'affirmer timidement en tant que compositeur. Deux de ses compositions figurent sur l'album Help! : I Need You et You Like Me Too Much, qui bien que peu remarquables possèdent, à l'instar des autres titres du disque, leur lot de petites trouvailles audacieuses dans les arrangements. Harrison participe de façon plus inspirée à l'album Rubber Soul : dans Norwegian Wood in introduit, pour la première fois dans la musique pop occidentale, le sitar, instrument indien pour lequel il se passionne ; l'idée est reprise quelques mois plus tard par les Rolling Stones, en passe de devenir leur principal rival, sur Paint It Black (à l'initiative de Brian Jones). Par ailleurs, ses compositions gagnent en maturité au milieu des chansons de Paul et John, comme le montrent Think for Yourself et le pre-psychédélique If I Needed Someone dans un style que les Byrds subliment à la même époque. La même année, le prestige du groupe explose lorsque les Beatles deviennent les premiers artistes à être reçus dans l'Ordre de l'Empire britannique, par la Reine Élisabeth II.


Apogée et dissolution du groupe (1966 à 1970)
Découverte de l'Inde

À partir de Revolver, l'influence de Harrison se ressent de plus en plus dans les compositions du groupe. Dans ce nouvel opus, publié en 1966, il compose trois chansons : Taxman, sublimée par la basse groovy et le solo de guitare de Paul (titre qui ouvre l'album, première et unique fois pour une composition de George), I Want to Tell You, et Love You To, interprétée avec des instruments indiens. Cette même année, il part pour Bombay prendre des cours de sitar auprès de Ravi Shankar et découvre plus profondément la culture et la philosophie indiennes. Début 1967, commence la préparation de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, un album conceptuel pour lequel Paul McCartney souhaite que chaque membre se crée un double fictif qui prendrait sa place le temps de l'album. Cela transparaît notamment dans les costumes créés pour les Beatles pour la pochette de l'album. Cependant, Harrison déclare au sujet de ce concept : « Paul suivait son idée de groupe fictif mais cet aspect-là ne l'a pas vraiment intéressé, à part la chanson-titre et la pochette de l'album ». La chanson qu'il compose sur cet opus se distingue nettement des autres et est enregistrée avec un orchestre indien : Within You Without You est, en effet, réalisée sans la participation des autres Beatles et permet à Harrison d'exposer sa nouvelle spiritualité. Bien que peu commerciale, la chanson sort en single au Mexique. Avec ce style indien, le guitariste trouve un moyen de se distinguer du duo Lennon/McCartney ; par ailleurs, ses chansons se démarquent dans la mesure où les autres membres du groupe ne participent que peu, voire pas du tout, à leur enregistrement. Harrison apporte également des instruments indiens sur d'autres pistes de l'album, comme Lucy in the Sky with Diamonds et Getting Better.



Harrison met fin à sa période indienne avec une troisième chanson, The Inner Light, en 1968. Celle-ci est sélectionnée pour figurer en face B sur le single Lady Madonna, et c'est la première chanson éditée en single à ne pas être signée Lennon/McCartney. Auparavant, en 1967, il a commencé à convertir les trois autres Beatles à sa philosophie,les emmenant à Londres à une conférence du Maharishi Mahesh Yogi sur la méditation transcendantale, qu'ils apprennent auprès de lui à Bangor (pays de Galles). C'est pendant ce séjour qu'ils apprennent la mort de leur manager Brian Epstein, qui les choque tous profondément. Harrison commente : « C'était très étrange d'apprendre ça à ce moment-là, alors qu'on venait juste de s'engager dans la méditation. On pourrait croire que ça n'avait pas beaucoup d'importance, mais pourtant ça en avait. C'est un changement considérable dans la vie quand on commence ce voyage intérieur, et que Brian casse sa pipe ce jour-là est assez incroyable. »

En février 1968, les Beatles se rendent, avec leurs épouses, leurs enfants et d'autres personnalités, au pied de l'Himalaya, à Rishikesh, dans l'âshram du Maharishi, pour un séminaire de plusieurs semaines, afin d'approfondir leur expérience de la méditation transcendantale. Lennon commente la passion de Harrison : « S'il continue comme ça, George fera du tapis volant à 40 ans. Je suis ici pour découvrir quel genre de rôle je dois désormais jouer. Je voudrais aller aussi loin que possible. George a pris un peu d'avance sur nous. » L'apport de ce séjour n'est pas uniquement spirituel : coupés du monde pendant plusieurs semaines, les Beatles composent beaucoup. Ne disposant que de guitares acoustiques, ils se tournent vers des compositions plus simples, et écrivent un grand nombre de futurs succès des dernières années du groupe et du début de leurs carrières solo. Harrison y compose notamment Piggies et Not Guilty. Après le départ de Ringo et Paul, John et George continuent à suivre les enseignements du Maharishi, jusqu'à ce que circule une rumeur selon laquelle le maître spirituel aurait abusé d'une participante au camp. Lennon se brouille alors sévèrement avec le guru, et les deux Beatles restants quittent le camp pour retourner chez eux.


Les dernières années des Beatles
Avant même son départ pour l'Inde, Harrison compose des chansons qui se détachent du style oriental qu'il a importé au sein du groupe. Il compose ainsi Blue Jay Way pour le film Magical Mystery Tour. Durant le travail sur Sgt. Pepper's, il compose Only a Northern Song, chanson satirique sur les droits qu'il touche pour ses textes. Cette période voit aussi l'écriture de sa plus longue chanson avec les Beatles, It's All Too Much, sur son expérience du LSD. Ces deux chansons apparaissent finalement sur l'album Yellow Submarine, bande originale du film du même nom.

En 1968, durant la réalisation de l'« album blanc », il invite son ami Eric Clapton à jouer un solo sur sa chanson While My Guitar Gently Weeps ; c'est durant l'enregistrement de cette chanson que Clapton donne à George Harrison la célèbre guitare Les Paul qu'il nommera « Lucy ». La présence de Clapton permet aussi de détendre l'atmosphère pesante qui règne alors au sein du groupe. Une autre composition de Harrison sur cet album, Piggies, a des conséquences inattendues, à l'instar du Helter Skelter de McCartney : la chanson est interprétée par Charles Manson comme un appel au meurtre, et plusieurs assassinats ont lieu sur son initiative aux États-Unis. Harrison déclare : « Ça a été vraiment épouvantable d'être associé à quelque chose d'aussi sordide que l'histoire Charles Manson. » Avec Savoy Truffle et Long, Long, Long, George place au total quatre de ses compositions sur ce double album (Not Guilty est finalement écartée, malgré 102 prises).

Les Beatles étant contractuellement tenus de réaliser un dernier film, ils décident de se faire filmer durant les séances d'enregistrement de leur futur album, dont le titre de travail est Get Back, par la suite renommé Let It Be. Débute alors un travail difficile aux studios de cinéma de Twickenham, qui se clôt par une dispute. Harrison quitte le groupe le 10 janvier, pendant une douzaine de jours. Une réunion est organisée pour le convaincre de revenir, et des concessions sont faites. Ainsi, les Beatles abandonnent l'idée d'un retour sur scène prévu pour clore le film. Harrison revient donc en studio, et propose de faire venir le claviériste Billy Preston pour participer à l'enregistrement. Comme celle d'Eric Clapton l'année précédente, sa présence permet d'apaiser les tensions. Le 30 janvier 1969, les Beatles et Preston montent sur le toit de l'immeuble d'Apple Corps, sur Savile Row pour donner leur tout dernier concert ensemble (ils n'avaient plus joué en concert depuis 1966). De cette période sortira son morceau Old Brown Shoe en face B du single The Ballad of John and Yoko.

Déçus par leur travail sur Get Back, les Beatles mettent le projet entre parenthèses et décident de se consacrer à un dernier album avant une séparation qui semble inévitable. Cet album, Abbey Road, est l'apogée du travail de Harrison au sein des Beatles. Il en compose en effet deux des plus fameux morceaux : Something et Here Comes the Sun. Something, que John Lennon considère comme « l'un des meilleurs titres de l'album » est de plus choisie comme face A du single tiré de l'album ; il s'agit de la seule face A du groupe non composée par Lennon/McCartney. Quant à Here Comes The Sun, elle sera pressentie pour figurer sur le Voyager Golden Record, placé à bord des sondes spatiales Voyager I et II lancées en 1977 (désormais les objets de création humaine les plus éloignés de la planète Terre), au sein d'une sélection de morceaux de musique emblématiques des différentes cultures humaines, d'une durée totale de 90 minutes, établie par Carl Sagan et son comité, mais la maison de disque EMI détentrice des droits de diffusion s'y opposera pour des raisons confuses (la chanson aurait été l'une des deux seules représentantes de l'épopée pop-rock, avec Johnny B. Goode de Chuck Berry, finalement la seule retenue). Il introduit également un tout nouvel instrument, le synthétiseur Moog, dans les morceaux du dernier disque des Beatles. Frustré par son rôle au sein du groupe, restant, en tant qu'auteur-compositeur, à l'ombre du tandem Lennon/McCartney, George Harrison, s'il n'est pas à l'origine de la séparation (John Lennon quitte le groupe le premier, en septembre 1969), n'est pas moins en parfait accord, et partie prenante, des événements menant à la dissolution des Beatles.

Let It Be, présentant douze titres des sessions Get Back, est finalement l'ultime album des Beatles (bien qu'enregistré avant Abbey Road) et sort le 8 mai 1970. C'est Phil Spector, contacté par John et George, et contre l'avis de Paul, qui fut chargé de la lourde tâche de concevoir l'album à partir de la masse considérable de bandes abandonnées. Deux morceaux de Harrison y figurent : For You Blue et I Me Mine. Harrison retravaillera avec le producteur au cours de sa carrière solo. Les Beatles sont dissous en avril 1970.


Carrière en solo (1970 à 1987)
Débuts prometteurs

George Harrison est le premier des Beatles à se lancer dans une carrière solo puisqu'il publie deux albums en son seul nom avant même la dissolution du groupe. Le premier d'entre eux est Wonderwall Music, bande originale du film du même nom aux tonalités indiennes, qui est également le premier album publié par Apple Corps, en 1968. L'année suivante, il publie au sein de l'éphémère label Zapple un album de musique expérimentale, Electronic Sound, à base de synthétiseurs Moog. Aucun des deux ne connaît de véritable succès critique ou commercial. Il participe également en 1969 à l'enregistrement de la chanson Badge, avec Eric Clapton, sous le surnom de « L'Angelo Mysterioso ».

C'est cependant en novembre 1970, lorsqu'il publie son triple album All Things Must Pass, produit par Phil Spector, que George Harrison s'impose véritablement. Il déclare à propos du disque : « Je me suis senti comme un homme constipé pendant des années, et qui aurait subitement eu la diarrhée » — allusion aux années Beatles pendant lesquelles George ne put faire enregistrer au groupe que quelques-uns de ses chansons parmi la pléthore des compositions signées de Lennon et McCartney. L'album connaît un succès fulgurant, notamment le titre My Sweet Lord, qui se vend par millions et reste une des chansons les plus populaires des années 1970. All Things Must Pass est composé de quatre faces de chansons de format classique et de deux faces de jam session, ces dernières étant généralement peu appréciées de la critique et suscitant des débats sans fin entre fans. Outre My Sweet Lord, What Is Life et Isn't It a Pity tournent aussi sur les radios en ce début de décennie. Seule ombre au tableau, la chanson My Sweet Lord vaut à son auteur un procès pour plagiat, qu'il perd : il est en effet accusé d'avoir repris, sans le vouloir, l'air de la chanson He's So Fine des Chiffons, qui avait connu un certain succès en 1963. Harrison ironisera à propos de cette affaire avec This Song en 1976.

En 1971, Harrison organise le Concert for Bangladesh, le premier grand concert de charité regroupant de nombreux artistes, dont Eric Clapton, Bob Dylan, Ravi Shankar, Ringo Starr et Leon Russell. Les profits, destinés aux victimes de la guerre de libération du Bangladesh, mettent un certain temps à parvenir à destination à cause de problèmes fiscaux. La même année, Harrison participe à plusieurs morceaux de l'album Imagine de John Lennon, notamment How Do You Sleep?, bouillante charge à l'encontre de Paul McCartney. L'album suivant de Harrison, Living in the Material World, publié en 1973 (avec la participation de Nicky Hopkins, Klaus Voormann, Ringo Starr, Jim Keltner, etc.), connaît également un succès relatif, principalement grâce au titre Give Me Love, qui se classe numéro un des deux côtés de l'Atlantique au printemps 1973, mais n'égale pas pour autant son prédécesseur. La même année, enfin, Harrison participe à un album solo de Ringo Starr, Ringo, qui a la particularité de réunir tous les Beatles, bien qu'ils ne jouent jamais tous ensemble sur un même morceau (toutefois sur le titre I'm the Greatest composé par John Lennon, trois Beatles apparaissent ensemble : Ringo, John et George). Il aide notamment son ancien compagnon à composer l'une de ses chansons phares, Photograph.


Déclin de popularité

En 1974, Harrison lance son propre label musical, Dark Horse : celui-ci publie dans un premier temps un certain nombre d'artistes chers à son instigateur comme Ravi Shankar, puis ne publie plus que ses propres albums à partir de 1977. Un album du même nom sort également cette année-là, mais est un véritable échec critique et commercial, de même que la tournée que le chanteur entreprend alors aux États-Unis. En effet, l'album est réalisé à une période particulièrement néfaste pour Harrison : celui-ci vient de se séparer de son épouse Pattie, et des complications consécutives d'une laryngite l'empêchent de chanter convenablement. Les albums suivants sont dans la même lignée, malgré un progressif regain d'estime auprès de la critique, et ne rencontrent que peu de succès dans les charts. George Harrison se consacre alors à des participations occasionnelles, aux côtés, notamment, de Billy Preston et Harry Nilsson, ainsi qu'à sa société de production de cinéma, HandMade Films, qu'il fonde en 1978 afin de produire le film La Vie de Brian de ses amis les Monty Python.

Sur le plan personnel, cependant, Harrison connaît une période plus faste. Il rencontre en 1974 Olivia Trinidad Arias qu'il épouse quatre ans plus tard, et devient le père d'un garçon, Dhani, le 2 août 1978. Par ailleurs, bien que son ancienne épouse Pattie soit désormais en couple avec Eric Clapton, les deux amis restent proches et conservent de bonnes relations. Harrison travaille également à son autobiographie, I, Me, Mine, écrite en collaboration avec Derek Taylor. Dans la première partie de l'ouvrage, il trace un libre parcours de la carrière des Beatles et de la sienne, agrémenté de ses réflexions. La seconde partie comporte le texte définitif de quatre-vingt-trois de ses chansons, avec le récit des circonstances de leur création. Cependant, le fait qu'il ne mentionne pas John Lennon dans l'ouvrage entraîne une brouille entre les deux hommes. Lennon est assassiné à la fin de l'année 1980, ce qui choque énormément Harrison, d'autant plus qu'il n'avait pu se réconcilier avec lui avant sa disparition abrupte.

Il lui consacre une chanson, All Those Years Ago, à laquelle participent Paul McCartney et Ringo Starr, et qui connaît un certain succès grâce à son style enjoué qui contraste avec son sujet. Propulsé par cette chanson, l'album Somewhere in England publié par Harrison en 1981 semble renouer avec le succès, mais retombe assez vite dans les classements. Warner, distribuant l'album, a par ailleurs demandé à George Harrison de revoir sa copie avant parution : le musicien était sommé de remplacer quatre des chansons prévues initialement par des compositions « plus vivantes ». Dépité par l'industrie du disque, Harrison prépare l'année suivante le dernier album le liant par contrat à la Warner, sans vraiment se prendre au sérieux : Gone Troppo est un échec total sur les plans critique et commercial, mais permet à Harrison de cesser d'enregistrer pendant cinq ans pour se consacrer à d'autres projets et passions.

Cette période n'est pas musicalement inactive pour autant : George Harrison participe à quelques bandes son, produit des films, et s'engage pour diverses causes. Il apparaît ainsi au Birmingham Heart Beat Charity Concert 1986 destiné à récolter des fonds pour l'hôpital pour enfants de Birmingham. Il y interprète notamment Johnny B. Goode de Chuck Berry aux côtés du Electric Light Orchestra. Il reparaît sur scène l'année suivante, durant le concert du Prince's Trust à la Wembley Arena. Il y interprète While My Guitar Gently Weeps et Here Comes the Sun. Il fait, la même année, son retour en tant qu'auteur-compositeur-interprète avec l'album Cloud Nine, qui est un renouveau et le remet en lumière, aussi bien sur le plan critique que commercial. Réalisé avec la participation de Jeff Lynne, Eric Clapton, Elton John et Ringo Starr, l'album se classe dans les charts des deux côtés de l'Atlantique et contient son dernier n 1 aux États-Unis : Got My Mind Set on You. C'est l'ultime album studio en solo qu'il réalise de son vivant.


Dernières années (1988 à 2001)
Retour en groupe

En 1988, Harrison met de côté sa carrière solo pour se consacrer au supergroupe Traveling Wilburys, en compagnie de Roy Orbison, Tom Petty, Jeff Lynne et Bob Dylan. L'idée est venue en enregistrant une face B pour un single, Handle with Care : trouvant la chanson trop bonne pour une face B, les membres du groupe improvisé ont décidé de pousser le projet plus loin en produisant un album complet. Chacun des artistes arbore un pseudonyme en se faisant passer pour un des frères Wilburys (Harrison est ainsi successivement Nelson puis Spike Wilbury), et participe à la composition des chansons. Leur premier album, Traveling Wilburys Vol. 1 sort cette même année et est assez bien accueilli. Malgré la mort d'Orbison fin 1988, le groupe enregistre un deuxième opus en 1990, Traveling Wilburys Vol. 3. Le titre de l'album (« Vol. 3 » alors qu'il n'y a pas de « Vol. 2 ») est une idée de Harrison pour entretenir la confusion parmi le public. Si quatre chansons du premier album dont Handle with Care sont clairement attribuables à Harrison, les crédits du deuxième volume sont beaucoup plus difficiles à établir.

En 1991, il se produit sur scène au Japon en compagnie d'Eric Clapton pour sa première tournée depuis 1974. La tournée fait l'objet d'un album double à faible tirage qui reste un rare témoignage de ses prestations en public. Le 6 avril 1992, accompagné de Gary Moore et Joe Walsh, il donne un concert de soutien au Parti de la loi naturelle au Royal Albert Hall de Londres. En octobre 1992, il interprète trois chansons lors du concert réunissant de nombreux artistes au Madison Square Garden de New York en l'honneur des 30 ans de carrière de Bob Dylan.

En 1994 et jusqu'en 1996, Harrison retourne auprès des deux autres membres survivants des Beatles pour la réalisation du projet Anthology. Ce projet pour la télévision consiste notamment en de nombreuses heures d'interviews, par la suite publiées dans un livre et en DVD. Trois albums doubles, comprenant des enregistrements inédits, des prestations en public et des prises alternatives, sont également réalisés. Les chansons Free as a Bird et Real Love, composés et enregistrées en démos sur cassette dans les années 1970 par John Lennon, sont offertes par Yoko Ono pour le projet et seront finalisées par les trois Beatles survivants. C'est Harrison qui suggère son ami Jeff Lynne pour produire ces enregistrements inédits. Les singles Free as a Bird et Real Love et les albums Anthology sont publiés entre 1995 et 1996.


Fin de vie
En août 1997, George Harrison apprend qu'il est atteint d'un cancer de la gorge, attribué au fait qu'il a commencé à fumer à l'âge de 11 ans et qu'il a été un grand fumeur pendant des décennies. Il est rapidement soigné et déclare en 1998, après une opération à Londres, qu'il est pleinement guéri. En janvier 1998, il participe aux funérailles d'une des idoles de sa jeunesse, Carl Perkins, en interprétant Your True Love. La même année, il participe aux funérailles de Linda McCartney. Il contribue également au nouvel album de Ringo Starr, Vertical Man.

Dans la soirée du 30 décembre 1999, il est poignardé à son domicile par un intrus, Michael Abram, qui a réussi à s'introduire dans sa propriété de Friar Park à Henley-on-Thames en brisant une fenêtre. George est poignardé de 40 coups de couteau, et a un poumon perforé, avant que son épouse Olivia ne vienne à son secours et que l'agresseur soit maîtrisé. La lame du couteau est passée à un pouce (environ 2,5 cm) du cœur. (L'ex-Beatle déclarera en 2000 à la Cour avoir été persuadé sur le moment d'être mortellement touché.) Le couple Harrison est conduit à l'hôpital où il apparaît qu'aucun des deux époux n'est dans un état grave. Le criminel se révèle atteint de schizophrenie et est libéré en 2002 après avoir été interné dans un hôpital spécialisé pendant plus de 19 mois.

En 2000, Harrison commence à discuter avec son ami, Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, de la création d'un spectacle sur le thème des Beatles. Le spectacle, intitulé Love, verra le jour à Las Vegas en 2006, accompagné d'un album de sa bande originale. Il se consacre également de plus en plus à un dernier album, Brainwashed, sur lequel il travaillait épisodiquement depuis plusieurs années. En 2001, il écrit les paroles anglaises de la chanson brésilienne Anna Júlia du groupe Los Hermanos pour Jim Capaldi.

Cette même année, il subit une nouvelle intervention chirurgicale pour se faire retirer une tumeur au poumon. Il apprend alors que des métastases se sont développées en plusieurs endroits, notamment au cerveau, et subit plusieurs thérapies, notamment en Suisse durant le mois de juillet. George Harrison meurt finalement le jeudi 29 novembre 2001 à 13 h 30, dans une clinique de Hollywood Hills. Le jour de sa mort, la famille Harrison publie le communiqué suivant : « He left this world as he lived in it : conscious of God, fearless of death and at peace, surrounded by family and friends. He often said, 'Everything else can wait but the search for God cannot wait, and love one another'. » (« Il a quitté ce monde comme il y avait vécu : conscient de Dieu, sans peur de la mort et en paix, entouré de sa famille et de ses amis. Il disait souvent : "tout le reste peut attendre, mais pas la recherche de Dieu et l'amour du prochain". »). Il est incinéré et, selon sa volonté, ses cendres sont répandues le long du Gange en Inde. Son album Brainwashed ne paraît qu'après sa mort, en 2002, après avoir été achevé par son fils et Jeff Lynne. Il est reconnu par la critique comme un de ses meilleurs disques.

Ses meilleurs films

Bandits, bandits (1981)
(Producteur exécutif)
Across the Universe (2007)
(Chargé de chansons)
Monty Python : La vie de Brian (1979)
(Producteur exécutif)

Le plus souvent avec

Paul McCartney
Paul McCartney
(28 films)
John Lennon
John Lennon
(27 films)
Ringo Starr
Ringo Starr
(32 films)
Michael Palin
Michael Palin
(7 films)
Terry Gilliam
Terry Gilliam
(5 films)
Source : Wikidata

Filmographie de George Harrison (61 films)

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Acteur

Imagine
Imagine (2018)
, 1h10
Réalisé par John Lennon, Yoko Ono
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire, Musical
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Documentaire sur une personnalité, Musique
Acteurs John Lennon, Yoko Ono, Fred Astaire, Vanessa Williams, Nathan Karl Kress, Dick Cavett
Rôle Lui-même
Note72% 3.634083.634083.634083.634083.63408
The program consists mostly of "film promos" around the song selection, interspersed with occasional slices of Lennon and Ono's life together, and also fantasy and "gag" sequences. In one of these, a succession of men (ranging from Lennon and Ono's assistants to celebrities including Fred Astaire, Jack Palance, Dick Cavett, and even George Harrison) escort Ono over and over through a doorway; in another, John and Yoko lose each other on the Tittenhurst grounds, and go looking.
The Beatles: Eight Days a Week, 1h46
Réalisé par Ron Howard
Origine Royaume-uni
Genres Documentaire, Musical
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Concert, Musique, Les Beatles
Acteurs Paul McCartney, Ringo Starr, John Lennon, George Harrison, Richard Curtis, Whoopi Goldberg
Rôle lui-même (archives)
Note77% 3.895883.895883.895883.895883.89588
Le documentaire explore les premières années de la carrière du groupe et tente d'expliquer la synergie qui liait John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr qui a permis de les amener vers les sommets des palmarès mondiaux pour devenir un phénomène culturel global.
Cilla (TV series)
Origine Royaume-uni
Genres Drame
Acteurs Sheridan Smith, Aneurin Barnard, Cilla Black, Ed Stoppard, Brian Epstein, John Henshaw
Rôle Michael Hawkins
Note78% 3.944073.944073.944073.944073.94407
The series is based around Black's hometown of Liverpool and follows her rise to fame from 1960 amateur appearances in clubs, her relationships with Bobby Willis and Brian Epstein to the latter's death in 1967.
Yogananda
Yogananda (2014)

Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Acteurs George Harrison, Anupam Kher, Ravi Shankar, Herb Jeffries
Rôle Lui-même
Note71% 3.5910153.5910153.5910153.5910153.591015
Le film retrace la vie de Paramahansa Yogananda qui a fait connaître dans les années 1920 des techniques du yoga et de la méditation en Occident. Son livre « Autobiographie d'un Yogi », best seller mondial, a été une source d'inspiration pour d'innombrables yogis et des personnalités comme George Harrison, Russell Simmons ou encore Steve Jobs. En évoquant le voyage de l'âme comme une oppression de l'égo et de l'illusion de monde matériel, le film créé une immersion dans l'irréel. Ce film raconte finalement l'histoire de l'humanité elle- même : les épreuves auxquelles tous les êtres sont confrontés pour se libérer des souffrances et rechercher un bonheur durable.
Vivir es fácil con los ojos cerrados, 1h45
Réalisé par David Trueba
Origine Espagne
Genres Drame, Comédie, Comédie dramatique
Thèmes La musique, Transport, Automobile, Musique, Road movie
Acteurs Javier Cámara, Ariadna Gil, Natalia de Molina, Jorge Sanz, Angel de Andrés Miquel, George Harrison
Rôle lui-même (images d'archive)
Note69% 3.4958353.4958353.4958353.4958353.495835
Antonio (Javier Cámara), professeur d'anglais dans une école d'Albacete et fan inconditionnel des Beatles, dont il utilise les chansons pour enseigner l'anglais à ses élèves, décide d'entreprendre un voyage pour rencontrer John Lennon, alors sur un tournage, et lui faire une demande inhabituelle. Sur la route, il croise Bethléem (Natalia de Molina), une jeune fille qui vient d'échapper à l'isolement où elle s'enlise à cause de sa famille, de son milieu rural et d'un passé qui l'accable.
George Harrison: Living in the Material World, 3h24
Réalisé par Martin Scorsese
Origine Etats-Unis
Genres Biographie, Documentaire, Musical
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Documentaire sur une personnalité, Musique
Acteurs George Harrison, Eric Idle, John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr, Neil Aspinall
Rôle Self (archive footage)
Note80% 4.046274.046274.046274.046274.04627
La vie du Beatle George Harrison vue à travers des interviews et des images d'archives inédites.
Beatles Stories
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Documentaire sur une personnalité, Musique
Acteurs George Harrison, Paul McCartney, Ringo Starr, John Lennon, Jack Benny, Jack Douglas
Rôle Self (archive footage)
Note72% 3.6145453.6145453.6145453.6145453.614545
Songwriter Seth Swirsky grew up in the 1960s, a fan of The Beatles. As he got older he noticed that whenever someone told a story about themselves and his favorite band he was all ears.
La Société du spectacle, 1h28
Réalisé par Guy Debord
Origine France
Genres Documentaire
Thèmes Film libertaire, Politique, Politique
Acteurs Guy Debord, Nino Ferrer, Johnny Hallyday, George Harrison, Paul McCartney, Eddy Mitchell
Rôle Lui-même
Note71% 3.580053.580053.580053.580053.58005
Guy Debord y développe une théorie de la spectacularisation de la société qui se trouve par là-même vidée de tout contenu, où « le spectacle est une guerre de l'opium permanente pour faire accepter l'identification des biens aux marchandises et de la satisfaction à la survie augmentant selon ses propres lois » (citation du film).
Tom Petty and the Heartbreakers: Runnin' Down a Dream, 3h58
Réalisé par Peter Bogdanovich
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire, Musical
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Documentaire sur une personnalité, Musique
Acteurs Jeff Lynne, Dave Grohl, George Harrison, Johnny Cash, Bob Dylan, Rick Rubin
Rôle Self (archive footage)
Note85% 4.2863454.2863454.2863454.2863454.286345
Ce film explore l'histoire de Tom Petty and the Heartbreakers, y compris les collaborations célèbres de Petty et les affrontements notoires avec l'industrie du disque. Des entretiens avec des personnalités musicales telles que Jackson Browne, George Harrison, Eddie Vedder, Roger McGuinn, Jeff Lynne, Dave Stewart et Petty lui-même ont apporté une vision révélatrice.
Naqoyqatsi
Naqoyqatsi (2002)
, 1h29
Réalisé par Godfrey Reggio
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Thriller, Documentaire, Musical
Acteurs Marlon Brando, Elton John, Julia Louis-Dreyfus, Steven Soderbergh, Ronald Reagan, Paul McCartney
Rôle Self (archive footage)
Note63% 3.196593.196593.196593.196593.19659
Un montage visuel de notre monde contemporain dominé par la technologie globalisé et la violence.
The Beatles Anthology
Origine Royaume-uni
Genres Documentaire, Musical
Thèmes La musique, Documentaire sur la musique, Documentaire sur une personnalité, Musique
Acteurs John Lennon, Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr, Neil Aspinall, George Martin
Rôle Lui-même
Note90% 4.5468154.5468154.5468154.5468154.546815
Ce sont les Beatles eux-mêmes qui racontent leur histoire à l'aide des nombreuses images tournées durant leur carrière, et parfois de leurs propres archives audiovisuelles. Neil Aspinall, George Martin et Derek Taylor interviennent aussi dans cette série dont la fabrication a pris cinq années. En 2003, cette série est publiée dans un coffret de cinq DVD. Dans le DVD bonus, Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison jouent ensemble quelques titres de leurs débuts dans la propriété de ce dernier, au milieu des années 1990. On les surnommera pour le coup les Threetles. Ils se réunissent également avec George Martin dans les studios Abbey Road, devant la table de mixage, pour décortiquer ensemble des titres comme Tomorrow Never Knows ou Golden Slumbers.