Prudence (Catherine Frot) et Bélisaire Beresford (André Dussollier) rendrent visite à Ada (Françoise Seigner), une tante de Bélisaire, au « Coteau ensoleillé » : une luxueuse maison de repos. Ils sont reçus par la directrice M Pacard (Elisabeth Macocco). Ada traite Prudence avec mépris depuis toujours et feint de ne plus avoir toute sa tête. Prudence reste donc à l'écart pendant que Bélisaire discute avec Ada. Ada lui raconte que des pensionnaires meurent empoisonnées. Prudence va attendre dans le salon de lecture et y fait la connaissance d'une pensionnaire : Rose Évangelista (Geneviève Bujold), qui semble ne plus avoir toute sa tête, car elle lui parle d'une enfant emmurée dans la cheminée.
Le déroulement de l'action se situe en 1969, à Los Angeles, et retrace le parcours macabre de la « famille Manson », secte dirigée par le gourou Charles Manson. Il relate notamment les évènements de la nuit du 9 août 1969, ou 4 membres de la famille Manson pénètre dans une villa de luxe près de Benedict Canyon et y assassinèrent toutes les personnes présentes, y compris Sharon Tate, actrice et femme de Roman Polanski.
Le film raconte les derniers mois de Léon Trotsky, de mai à août 1940, jusqu'à son assassinat par Ramón Mercader sur ordre de Joseph Staline. Alors que Trosky est exilé au Mexique, Mercader (dissimulé sous le nom d'emprunt de Jacques Mornard ou Frank Jacson) approche Trotsky par l'intermédiaire de Gita, après une vaine tentative d'attaque armée.
Michel Descombes (Philippe Noiret) est horloger dans le quartier de Saint-Paul à Lyon. Un matin, deux policiers se présentent à son atelier et le questionnent sur son fils, sans vouloir lui dire ce qui est arrivé. Il est immédiatement accompagné hors de Lyon sur le lieu où sa camionnette a été retrouvée, vide. Là, le commissaire Guilboud (Jean Rochefort) lui apprend que son fils a tué un homme. Tout au long de l'enquête l'incompréhension entre père et fils se manifeste. Le fils en cavale est arrêté avec sa compagne, et ne s'explique que confusément sur son acte. Peu à peu, Michel se solidarise avec son fils (ce qu'il proclamera d'ailleurs lors du procès). Des échanges de propos anodins dans l'anonymat du parloir montrent, à la fin du film, qu'une véritable connivence s'est installée.
1938. En Afrique-Occidentale française. Lucien Cordier (Philippe Noiret) est l'unique policier d'une petite ville coloniale. Méprisé de tous pour sa lâcheté et sa veulerie, il est l'objet de moqueries et de railleries. Lorsque son officier supérieur (Guy Marchand) lui fait prendre conscience de sa médiocrité, il va peu à peu se transformer en impitoyable assassin et se débarrasser de tous ses tourmenteurs, femme et maîtresse comprises, par un jeu diabolique qui consiste à faire accuser d'autres que lui avant de les éliminer, jusqu'à ce qu'il reste seul et mentalement anéanti.
Olga Hepnarová est une jeune tchèque habitant dans la région pragoise. Elle vit dans une famille sans chaleur humaine, elle se sent rejetée par tous. Après une tentative de suicide par absorption de médicaments, elle est internée dans un établissement psychiatrique. Elle se décide ensuite de quitter l'école et de vivre à l'écart du monde, dans une maison forestière. Olga travaille dans plusieurs sociétés sans parvenir à trouver un emploi stable. Lesbienne, elle est encore plus isolée de tous et ne reçoit aucune aide, même pas médicale. Elle occupe finalement un poste de chauffeur.
Deux jeunes filles noires ont été assassinées. Le commissaire Diamant mène l'enquête, et fait appel aux services d'un ethnopsychiatre spécialiste des rites africains.
Constance, agente immobilier au chômage à Paris, retourne dans sa ville natale pour essayer d'obtenir un emploi dans l'agence où elle a commencé sa carrière. Bien que Constance soit soutenue par un ancien collègue, une jeune concurrente, Audrey, obtient le poste à pourvoir à sa place. Dès lors, considérant subir une injustice et mériter l'emploi, Constance va tout faire pour écarter Audrey et récupérer son poste.
2013 en Centrafrique : le pays est ravagé par une guerre civile. La jeune photo-reporter Camille y arrive pour concilier ses deux passions : l'Afrique et la photographie. Mais le chaos qui règne dans le pays va vite la rattraper.
Le film retrace l'enquête policière sur la disparition et le meurtre en 1995 de Madalyn Murray O'Hair, la leader de l'association American Atheists, qui visait à séparer le pouvoir de l'Église de celui de l'État.
Samuel Bellamy, jeune inspecteur de police, est lié d'amitié avec Joseph Katz, un vieux brocanteur juif rescapé des camps de la mort. Samuel et Joseph aiment jouer aux échecs, mais un matin dans le magasin de Joseph, alors que Samuel venait de perdre contre ce dernier, un Allemand entre dans la brocante. Joseph reconnaît Rudi Guter, un ancien officier SS qui a massacré sa famille pendant la guerre. Guter reconnaît Joseph à cause d'une tache de naissance derrière son oreille gauche. Les deux hommes se battent dans le magasin alors que Samuel essaye de gagner la brocante pour tenter de les arrêter. Mais trop tard, Guter, n'étant pas venu seul, appelle ses hommes au secours, Katz sort un pistolet et l'abat sous les yeux de Sam. Katz finalement arrêté par la police, Sam doit se charger de l'amener au commissariat mais ne voulant pas qu'il soit jugé, il libère son vieil ami et veut le confier à son père qui doit partir en Israël.
Dans les années 1970, à Marseille, un conducteur au volant de sa Mercedes s'arrête à une station service. « le Fou » (Benoît Magimel) passager d'une moto arrêtée quelques mètres plus loin, le crible de balles. Cette exécution est annoncée aux journaux télévisés, accompagnée d'une déclaration de Richard Nixon, président des États-Unis, dénonçant la « French Connection ».