Sandro (Matteo Gadola) est un jeune garçon d'une douzaine d'années, enfant unique d'une famille unie, du nord industriel de l'Italie, Brescia. Un jour, alors qu'il se rend à l'école, il tombe nez à nez avec un immigré africain à qui il indique que la cabine téléphonique de laquelle il cherche à appeler est hors service. L'Africain manifeste sa détresse en lui disant (lui criant) des mots dans sa langue avant de se faire arrêter par la police. Dès ce jour, Sandro commence à se poser des questions.
Guy (Michel Blanc) travaille comme pompiste dans une station service. Son copain Daniel (Bernard Giraudeau) est déménageur dans une petite entreprise. Guy se fait renvoyer de son travail parce que son patron apprend qu'il arnaque les clients en facturant des prestations non effectuées. Son « coup » favori consiste à faire croire qu'il a vidé un bidon d'huile dans le moteur alors qu'il a utilisé un bidon déjà vide. Au passage, il ne se gêne pas pour draguer les clientes.
Deux « sans domicile fixe », François (Gérard Lanvin), baroudeur costaud mais sensible, et Denis (Michel Blanc), éternel râleur et hypocondriaque, sont de retour en France afin de se relancer dans la musique avec l'aide d'un vague ami résidant près de Paris.
De boulots minables en cambriolages calamiteux, d'expériences érotiques épiques en désillusions amoureuses, Antoine et Fred font l'apprentissage parfois douloureux d'un quotidien où l'amour, l'amitié, ou la simple proximité de l'autre sont les plus belles des richesses.
Alice est virée de son travail dans une poissonnerie ; elle quitte son copain et décide de partir. Du « nord, là-haut », elle arrive à Lyon à la recherche d'un nouveau travail. Là, elle loge à l'Idéal Hôtel où elle croise Bruno, ouvrier dans le bâtiment, ami du gardien de nuit, qui l'héberge provisoirement. Deux solitudes se rencontrent.
Début du XX siècle. Dans un coin perdu de la campagne sicilienne, vit une famille de paysans qui s'échinent sur le même lopin de terre depuis des générations. Ils mènent une existence en harmonie avec la nature et cohabitent avec les esprits de leurs défunts. La monotonie de leur vie quotidienne est interrompue par des récits du Nouveau Monde, de leurs habitants, et des innombrables richesses de cet Eden...
Fred, la trentaine, grutier qualifié, est au chômage. Sa compagne Lisa travaille dans un laboratoire d'analyses médicales. Elle soutient son homme, inactif malgré lui, de son amour, même si l'ambiance est de plus en plus pesante. Une nuit d'insomnie Fred entend un camion s'arrêter devant la maison de son ami Michel, chauffeur routier. Le lendemain, Michel lui propose de lui rendre service contre une mince rétribution. Il accepte de convoyer ce fameux camion dans un entrepôt. Sans le savoir, il vient de mettre le pied dans un engrenage.
Adapté du livre autobiographique d’Azouz Begag, ce film raconte l’enfance d'Omar (nom donné à Azouz dans le film) dans un bidonville de la banlieue lyonnaise de 1963. Le mot « gone » est un mot du patois lyonnais désignant les enfants. Le Chaâba (ou bidonville) est un ensemble d’habitations précaire sans hygiène et misérable, mais où il règne tout de même l’entraide, la fraternité et la solidarité. Le film développe la vie quotidienne des immigrés, le racisme et la xénophobie, le rôle de l’école dans l’intégration... Mais il souligne aussi les différences entre les modes de vies, les disparités des richesses.
Un jeune immigré clandestin, en partance pour Paris et le Lido, traverse la Méditerranée, puis l'Italie et la France. Des rencontres de la meilleure et de la pire espèce ponctuent son trajet.
Les larmes de l'émigration, c'est l'histoire de la mère d’Alassane qui attend son mari, parti il y a plus de 20 ans. C'est aussi l'histoire de sa sœur qui, aujourd'hui, attend elle aussi son mari parti il y a cinq ans et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père. Avec sa caméra, Alassane Diago est retourné, après deux ans d'absence, dans sa communauté à Agnam Lidoubé, un village du Fouta sénégalais, pour comprendre comment et pourquoi sa mère a passé toutes ces années à attendre.
Le récit se déroule à Salonta, petite ville roumaine proche de la frontière avec la Hongrie. Nelu, agent de sécurité dans un supermarché de la ville, est amateur de pêche, qu'il pratique tous les matins avant le travail. Il doit laisser une carpe à la frontière, mais peu après, il fait une « pêche » plus singulière : un clandestin turc qui remonte avec angoisse la rivière.
À La Roche-sur-Mer, l'usine où travaille le père du copain de Mathieu, un garçon de 12 ans, va fermer. Désespéré, l'homme tente de se suicider et est sauvé de justesse par son fils et Mathieu. L'émotion dans la petite ville est immense et cela provoque une prise de conscience chez le jeune garçon qui décide de s'attaquer au chômage. Il se fait appeler Robin des Mers et crée une organisation, la SPEC, qui va lutter contre les politiciens locaux corrompus et venir en aide aux chômeurs. Il est aidé par des écologistes, cambriole une banque, fait chanter les politiciens et ridiculise la maréchaussée...
Samia est une adolescente de 16 ans qui vit dans les quartiers nord de Marseille. Elle est la sixième d'une famille d'origine algérienne qu'elle respecte, mais avec qui elle entretient des rapports de plus en plus conflictuels car elle ne partage plus ses traditions et ses interdits religieux.
Johnny Leclerc, issu d'une mère normande et d'un père alsacien, vit dans une cité de banlieue en compagnie de ses amis, beurs pour la plupart. Il se comporte comme un musulman, fait le ramadan et porte une djelaba. Il est même persuadé de s'appeler Abdelbachir et d'être né dans un petit village du bled. Quand son ami Yacine a quelques ennuis avec un caïd local et décide de retourner pour les vacances en Algérie, il s'embarque clandestinement dans les bagages de la famille Sabri pour exaucer son rêve et connaître enfin ses « racines ». À peine arrivé sur la côte algérienne, Johnny se sent comme chez lui.