Bienvenue à Marly-Gomont est un film retraçant l'histoire du père du chanteur Kamini Zantoko. Originaire du Zaïre (l'actuelle République démocratique du Congo), il arrive dans un village où lui, sa femme et ses enfants sont les seuls gens noirs.
Les Laurent sont une famille de la grande bourgeoisie de Calais ayant fait fortune dans les travaux publics. Anne (Isabelle Huppert) dirige l'entreprise familiale. Son frère cadet Thomas (Mathieu Kassovitz), médecin, vient d'avoir un bébé avec sa nouvelle épouse. Dans la vaste demeure familiale vivent aussi le vieux Georges (Jean-Louis Trintignant), père d'Anne et Thomas, et le fils unique d'Anne, Pierre (Franz Rogowski), héritier putatif de l'entreprise.
Le film a été tourné sur l'île sicilienne de Lampedusa lors de la crise migratoire des années 2010 en Europe. Il relie la dangereuse traversée de la Méditerranée par les migrants à la vie ordinaire des insulaires.
Un adolescent de quatorze ans est comme les autres, sauf qu'un jour, il rencontre un jeune Marocain qui lui semble plus distrait que mystérieux : ce dernier est un clandestin qui sera expulsé dans quelques jours. Fou amoureux, l'adolescent va le soutenir afin qu'il ait son identité espagnole.
Dominique Leborne, 36 ans, marin sur le Petit Gaël II, un petit bateau de pêche basé au port des Sables-d'Olonne fait de dures campagnes de pêche de trois semaines. Depuis son divorce, ses enfants ont choisi d'habiter avec lui malgré son absence, mais il ne les voit qu'à peine quelques jours le week-end. Ceux-ci sont plus ou moins livrés à eux-mêmes dans la maison familiale modeste et en mauvais état. Quand il apprend que Mailys, la fille de son ex-femme qu'il a reconnue comme étant sa fille, est tombée enceinte, Dominique va devoir choisir entre son métier et son rôle de père.
Constance, agente immobilier au chômage à Paris, retourne dans sa ville natale pour essayer d'obtenir un emploi dans l'agence où elle a commencé sa carrière. Bien que Constance soit soutenue par un ancien collègue, une jeune concurrente, Audrey, obtient le poste à pourvoir à sa place. Dès lors, considérant subir une injustice et mériter l'emploi, Constance va tout faire pour écarter Audrey et récupérer son poste.
Salif, jeune mauritanien de 18 ans arrive à Paris dans l'espoir de retrouver son frère qui, paraît-il, a réussi. De galères en petits boulots, il rencontre Idriss qui l'aide à trouver ses marques et un travail plus stable.
Tout au long de la journée, K., immigré africain, parcourt la ville. Levé tôt pour prendre son poste de vigile au supermarché, il est remplacé plus tard par un autre avec qui il échange sa veste. Après une journée émaillée de rencontres mystérieuses, K. redevient vigile pour une boîte de nuit. Enfin, il rentre chez lui.
Stéphane, Cathy et Thierry sont des salariés de l'Agence pour l'emploi de Sablé. Stéphane est un spécialiste de la radiation des demandeurs d'emplois, Cathy est une standardiste systématiquement insultée et Thierry est un conseiller d'orientation enthousiaste qui croit en la mission du service public de l'emploi.
Deux ans après avoir fait un « burn-out », Duval est toujours au chômage. Contacté par un homme d’affaires énigmatique, il se voit proposer un travail simple et bien rémunéré : retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, Duval accepte sans s’interroger sur la finalité de l’organisation qui l’emploie.
Jean-Étienne Fougerole est un intellectuel bobo qui sort son nouveau roman intitulé À bras ouverts et qui appelle les personnes les plus aisées à accueillir chez elles les familles dans le besoin. Alors qu'il fait la promotion de son livre lors d'un débat télévisé, son contradicteur lui reproche de ne pas appliquer ce que lui-même préconise. Alors coincé, Jean-Étienne Fougerole accepte le défi, de peur d'être discrédité. Le soir-même, une famille de Roms sonne à la porte de sa villa de Marnes-la-Coquette et l'écrivain se sent obligé de les héberger.
Abbas Mahadjir était professeur de français en République centrafricaine. Il a fui avec sa famille l'une des guerres civiles qui ont frappé son pays. Il est hanté par le souvenir de sa femme, tuée au cours de leur fuite. Il vit désormais en France avec ses deux jeunes enfants, Asma et Yacine, qui sont scolarisés. Il travaille sur les marchés où il a rencontré Carole, une fleuriste d'origine polonaise avec qui il a noué une relation. Quand sa demande de statut de réfugié au nom du droit d'asile est rejetée par l'OFPRA, il engage un recours. Lorsque celui-ci est à son tour rejeté, il se voit signifier une obligation de quitter le territoire français. Au bout des 30 jours réglementaires, n'ayant pas déposé de recours auprès du président du tribunal administratif, désormais sans travail, sans logement, « sans papier », il trouve refuge chez Carole avec ses enfants. Quand la police convoque Carole au commissariat et l'informe des peines encourues pour l'aide au séjour des étrangers en situation irrégulière, il préfère prendre la fuite avec ses enfants sans laisser d'adresse. Carole tente en vain de retrouver leur trace dans la jungle de Calais, démantelée quelques heures plus tôt.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’Etat, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie…, rien que la joie.
Aurore, 50 ans, divorcée, perd son travail, se prépare à devenir grand-mère et doit supporter les bouffées de chaleur dues à la ménopause... Heureusement, elle peut compter sur ses filles et sa meilleure amie...
Angèle, Joseph et Armand se retrouvent auprès de Maurice, leur père âgé devenu aphasique après une attaque. Angèle n'est pas retournée dans la maison d'enfance depuis 20 ans, brisée par la mort accidentelle de sa fille Blanche. Des souvenirs mélancoliques s'échangent sur la calanque autrefois populaire et communiste, désormais livrée à la spéculation immobilière et qui a perdu sa vie sociale d’antan. Angèle n'accepte pas que son père, terrassé de remords d'être le responsable de la mort de Blanche dont il avait la responsabilité, lui réserve une plus importante part d'héritage que ses frères pour l'achat de son pardon.