Mickey Rourke est un Acteur, Scénariste, Music Supervisor et Remerciements Américain né le 16 septembre 1952 à Schenectady (Etats-Unis)
Mickey Rourke
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Nom de naissance Philip Andre Rourke, Jr.Nationalité Etats-UnisNaissance 16 septembre 1952 (72 ans) à Schenectady (
Etats-Unis)
Récompenses Saturn Award
Mickey Rourke [ˈmɪki rʊərk] est un acteur, scénariste et boxeur américain né le 16 septembre 1952 à Schenectady.
Élève à l'Actors Studio, il fait ses débuts au cinéma en 1978. Après un second rôle remarqué dans Rusty James, en 1983, Michael Cimino lui confie son premier rôle principal dans L'Année du dragon. Rourke s'illustre alors dans l'interprétation de personnages profonds et torturés pour des réalisateurs prestigieux, comme Barbet Schroeder avec Barfly et Alan Parker avec Angel Heart. Régulièrement assimilé à Marlon Brando et à James Dean pour son charisme et sa sensibilité à fleur de peau, l'image de charmeur qu'il acquiert avec 9 semaines 1/2 contribue à faire de lui une icône du cinéma américain des années 1980.
Il connaît par la suite une longue période d'égarement d'une quinzaine d'années, pendant lesquelles il s'éloigne des projets cinématographiques les plus ambitieux, en rejetant des propositions de rôle importantes. De 1991 à 1995, il entreprend en vain une carrière de boxeur professionnel, dont les dommages physiques subis entraînent son recours à plusieurs opérations de chirurgie réparatrice et esthétique.
Après un retour au cinéma avec des seconds rôles dans L'Idéaliste, Animal Factory ou encore Man on Fire entre 1997 et 2004, il renoue avec le succès en 2005 avec Sin City. Son retour au premier plan se confirme en 2009 avec l'obtention d'un Golden Globe, d'un BAFTA Award et d'une nomination aux Oscars pour son rôle de catcheur vieillissant et passionné dans The Wrestler. Biographie
Enfance et adolescence
Philip Andre Rourke Jr. naît à Schenectady en 1952 dans une famille catholique d'origine française par sa mère, Annette, et irlandaise par son père, Philip Andre Rourke Senior. Le surnom Mickey lui aurait été donné dans son enfance par ses parents, qui trouvaient qu'il ressemblait à une souris. Il a un frère, Joey, et une sœur aînée, Patricia.
Rourke a 6 ans lorsque son père quitte le foyer. Sa mère rencontre Eugene Addis, un policier de Floride, le couple s'installe un an plus tard à Miami pour recomposer une famille de huit enfants.
Dans ses entretiens, Rourke s'exprime régulièrement sur sa jeunesse, qu'il dit avoir passé dans les ghettos de Miami. Il déclare avoir été maltraité par son beau-père, sans jamais entrer dans les détails. Addis conteste ses propos en confiant à un journaliste du New York Times en 2008 que Rourke « n'a jamais dit la vérité dans sa vie ». Ses sœurs réagissent et défendent leur frère, remettant en cause les pratiques du journaliste qui n'a jamais essayé de les contacter.
Dans le cadre d'un projet scolaire, Il joue sa première de théâtre à la Miami Beach Senior High School, qu'il intègre en 1969 et dont il sort diplômé en 1971. Néanmoins, Mickey Rourke est davantage attiré par le baseball et la boxe, sport qu'il commence dès ses 12 ans et qu'il pratiquera durant toute son adolescence. Il termine son parcours scolaire à la Horace Mann Senior High School.
Formation et débuts au cinéma
En 1971, Mickey Rourke revient à New York à 19 ans où il devient tour à tour videur de boîte de nuit, gardien de parking et vendeur ambulant, tout en suivant les cours d'art dramatique du Lee Strasberg Theatre Institute. Rourke dit de lui-même qu'il a été un élève timide et réservé, mais très à l'aise dans l'improvisation. Sa professeure Sandra Seacat le convainc de partir pour Los Angeles, de crainte qu'il ne reste un éternel étudiant.
Après quelques petits rôles à la télévision, il fait ses débuts au cinéma en 1979 en apparaissant dans 1941 de Steven Spielberg, et dans La Porte du paradis (Heaven's Gate, 1980), l'un des plus gros échecs commerciaux de l'histoire du cinéma où il rencontre le jeune Christopher Walken et Michael Cimino. Dans La Fièvre au corps (Body Heat, 1981) de Lawrence Kasdan, il se fait remarquer pour son rôle de Teddy Lewis, un ami de Ned Racine (William Hurt) aux allures de rebelle. Il est ensuite l'un des jeunes copains de la bande de Steve Guttenberg et Kevin Bacon dans le succès critique Diner (Diner, 1982) de Barry Levinson, à la suite duquel il remporte le NSFC Award du meilleur acteur dans un rôle secondaire.
Il est rapidement contacté pour interpréter Jack Cates, l'un des deux personnages principaux du buddy movie 48 heures (48 Hrs., 1982) de Walter Hill, mais il refuse le rôle, récupéré par Nick Nolte.
La naissance d'une vedette
Mickey Rourke se distingue une nouvelle fois dans Rusty James (Rumble Fish, 1983) de Francis Ford Coppola dans le rôle secondaire du grand frère sensible et protecteur de Matt Dillon. Il convoite ensuite l'argent de Gene Hackman dans Eureka (Eureka, 1983), puis il obtient son premier rôle principal dans le Pape de Greenwich Village (The Pope of Greenwich Village, 1984), en partageant la tête d'affiche avec Eric Roberts. La genèse du film est chaotique, initialement conçu pour associer Robert De Niro et Al Pacino dans le rôle des deux cousins sous la direction de Michael Cimino. Finalement confié à Stuart Rosenberg, le film reçoit un bon accueil critique mais passe relativement inaperçu à sa sortie auprès du public.
« C'est le film que j'ai eu le plus de plaisir à tourner, l'un des meilleurs moments de ma vie. Je vivais à New-York et j'ai vraiment aimé jouer en même temps. C'est drôle, car c'est aussi à ce moment-là que j'ai dérapé. Le studio a changé de propriétaire, ils n'ont pas promu le film qui est alors tombé aux chiottes. C'est à partir de là que j'ai commencé à dérailler, parce que j'avais beaucoup de considération pour le film. »
— Mickey Rourke, à propos de The Pope of Greenwich Village (2003)
Rourke refuse à nouveau un rôle principal dans un buddy movie, Le Flic de Beverly Hills (Beverly Hills Cop, 1984), qui devient avec Eddie Murphy l'un des plus gros succès commerciaux de la décennie en fin d'année.
C'est Michael Cimino qui lui confie son premier rôle principal de grande ampleur, dans L'Année du dragon (Year of the Dragon), en 1985. Rourke campe un anti-héros Stanley White, un capitaine de police polonais déterminé à éliminer John Lone, le patron du crime de Chinatown à New York. Le film est pourtant vivement contesté aux États-Unis, ses détracteurs dénoncent la représentation négative du peuple chinois et le caractère ouvertement raciste de son personnage central. Nominé aux Razzie Awards 1986 sans remettre en cause la performance de Rourke, le film est par ailleurs sélectionné à la 11e cérémonie des César du cinéma.
Mickey Rourke accède à la notoriété internationale avec 9 semaines 1/2 (Nine 1/2 Weeks, 1986) d'Adrian Lyne, dans le rôle du petit ami énigmatique de Kim Basinger. Le succès de ce film à l'érotisme léger et accessible vient essentiellement du charmant couple qu'il forme avec la jeune actrice. Rourke acquiert une image de bel homme auprès du grand public, mais la reconnaissance à la fois critique et commerciale dans un même film tarde pourtant à venir : très rentable à l'étranger, le film cumule seulement 7 millions de dollars de recettes aux États-Unis pour un budget de 17 millions de dollars et postule au titre de pire scénario de l'année aux Razzie Awards 1987.
Très sollicité en cette période, il refuse d'incarner Connor MacLeod dans Highlander (Highlander, 1986), Maverick dans Top Gun (Top Gun, 1986) et un rôle dans le film à succès Platoon (Platoon, 1986). En août 1986, le tournage du film Les Incorruptibles (The Untouchables) démarre avec Kevin Costner et sans Rourke, qui a décliné le rôle d'Elliott Ness.
La confirmation en 1987
À l'affiche de trois films en 1987, Mickey Rourke assoit son statut de star du cinéma américain, dans le thriller fantastique Angel Heart : Aux portes de l'enfer (Angel Heart, 1987) de Alan Parker, où il incarne Harold Angel, un détective privé au passé inquiétant. Confronté à Robert De Niro, l'acteur de 34 ans est considéré comme parvenu au sommet de son art par les observateurs. Le journaliste Matthew Hammond analyse : « Rourke est totalement convaincant dans le rôle du mâle endommagé d'après-guerre […] Cependant, c'est par la progressive détérioration physique et émotionnelle de Angel qu'il réalise la performance la plus aboutie de sa carrière ; il stimule ses émotions jusqu'à en atteindre l'hystérie pour dépeindre le portrait d'un homme à l'âme déchirée ».
Le film est une nouvelle fois soumis à controverse aux États-Unis, initialement classé X (interdit aux moins de 17 ans) à cause du caractère sanglant de la scène de sexe entre Rourke et la jeune Lisa Bonet, à peine débarquée du Cosby Show. La séquence est finalement censurée au cinéma pour recevoir la mention « Rated R » de la MPAA. Malgré un nombre d'entrées relativement mesuré aux États-Unis, le film attire plus de 1 300 000 spectateurs dans les salles françaises et accroît la côte de popularité de Rourke dans l'Hexagone.
Dans le making-of du film, Alan Parker dit notamment admirer « le naturel, la vérité qu'il dégage sans avoir l'air de trop travailler », ainsi que sa faculté à « inventer en permanence ». Il évoque également son caractère fantasque, en avouant « lui pardonner grâce à son charme lorsqu'il fait des choses répréhensibles ». Mickey Rourke, lui, avoue que travailler avec De Niro l'a quelque peu réconcilié avec son métier, dont il commençait à « penser beaucoup de mal ».
« Si Mickey Rourke était mort après Angel Heart, on se serait souvenu de lui comme d'un James Dean ou d'un Marlon Brando. »
— Adrian Lyne, réalisateur de 9 1/2 weeks
Il interprète Henry Chinaski, un pilier de bar, poète maudit et écrivain de génie dans Barfly (Barfly, 1987) de Barbet Schroeder, avec Faye Dunaway. Rourke est nommé aux Independent Spirit Awards 1988 pour son travail de composition calqué sur la gestuelle de l'écrivain Charles Bukowski, qui est aussi l'auteur du scénario. Le film fait partie de la liste des nominés à la Palme d'or du Festival de Cannes 1987, sans toutefois obtenir de récompense.
Dans L'Irlandais (A Prayer for the Dying, 1987), il incarne un anti-héros terroriste et solitaire aux côtés de Bob Hoskins et de Liam Neeson. Le traitement de ce film déplaît à Rourke, qui pensait initialement tourner dans un film engagé. Il traite le producteur Samuel Goldwyn Jr. de « menteur » et de « salaud » en conférence de presse du Festival de Cannes 1987, pour avoir selon lui dénaturé le message pro-IRA du film et avoir essayé d'en faire « une grosse production commerciale et extravagante ».
Le déclin progressif par la rébellion
Dustin Hoffman lui fait parvenir le scénario de Rain Man (Rain Man, 1988) pour jouer le rôle de Charlie Babbitt, qu'il ne lit même pas au profit d'un combat de boxe et en lui préférant l'écriture de Homeboy (Homeboy, 1988), son premier script. Il sollicite Eric Clapton pour la musique du film et s'associe à l'écran avec Debra Feuer et Christopher Walken autour du thème de la boxe, mais le résultat final rate sa cible. En plus de perdre beaucoup d'argent, cet échec critique et commercial finit d'établir la rupture entre l'industrie de Hollywood et l'acteur, qui enchaîne dès lors les camouflets.
Mickey Rourke s'engage dans le projet de Walter Hill pour tourner Johnny Belle Gueule (Johnny Handsome, 1989), puis il apparaît dans L'Orchidée sauvage (Wild Orchid, 1990). Divorcé de Debra Feuer, il rencontre sur le tournage, l'actrice-mannequin Carré Otis qui devient son épouse en 1992. Le film est raillé par la critique pour sa faiblesse d'ensemble et ses scènes de sexe jugées trop explicites, dont certaines d'entre elles ont été coupées pour éviter au film d'être classé pornographique. Rourke est nominé aux Razzie Awards 1990 au titre de pire acteur de l'année pour ses prestations dans L'Orchidée Sauvage et dans La Maison des otages (Desperate Hours), sa quatrième collaboration avec Michael Cimino.
Dans Harley Davidson et l'homme aux santiags (Harley Davidson and the Marlboro Man, 1991), Rourke a pour partenaire Don Johnson, héros de Miami Vice : Deux flics à Miami. Nouveau revers pour l'acteur, qui avoue plus tard n'avoir fait ce film que pour l'argent (2 750 000 dollars). Cette même année, il est considéré pour prendre le rôle de Jack Crawford dans Le Silence des agneaux, finalement attribué à Scott Glenn. Il est opposé à Willem Dafoe par un rôle de gangster dans le thriller Sables mortels (White Sands, 1992) de Roger Donaldson, mal reçu par la critique.
« Alec Baldwin, Daniel Day-Lewis, Kevin Costner… Vous me mettez dans une chambre avec n'importe lequel de ces acteurs, je mangerai leurs trous du c**. »
— Mickey Rourke , (1994)
La carrière de l'acteur devient aussi dissolue que sa vie privée. Ses déclarations provocatrices et son comportement agressif marquent son profond rejet du monde du cinéma dont il ne supporte plus les règles et la mentalité. Entre excès de drogue et d'alcool, on peut citer Tupac Shakur, John Gotti, au procès duquel il assiste et Christophe Rocancourt parmi ses relations du moment. Sa réputation se dégrade encore plus lorsque Carré Otis porte plainte contre lui pour violences conjugales en juillet 1994.
Entre les studios et les rings de boxe
Pendant cette période, Mickey Rourke incarne des repris de justice, des marginaux dans des films d'action sur les thèmes de la vengeance ou du délit, commercialisés directement sur le marché vidéo, comme The Last Outlaw avec Dermot Mulroney et de Fall Time avec Stephen Baldwin. Se tenant à l'écart des productions importantes, il décline Tombstone (Tombstone, 1993) et le rôle de Butch Coolidge dans Pulp Fiction (Pulp Fiction, 1994) pour écrire, sous le pseudonyme « Sir Eddy Cook », les scénarios de F.T.W. (F.T.W., 1994) et de Bullet (Bullet, 1996), dans lequel il forme un trio de gangsters avec le jeune Adrien Brody et John Enos III face à son ami Tupac Shakur, assassiné un mois avant la sortie du film. Exit in Red sort également en 1996, sa deuxième collaboration à l'écran avec Carré Otis, avec laquelle il s'est réconcilié.
De Sables mortels à Bullet, le visage de Rourke apparaît de plus en plus abîmé, conséquences de la reprise de la boxe. Trop âgé pour espérer se maintenir au plus haut niveau, et souffrant de pertes de mémoire, il arrête sa carrière de boxeur en 1995 au bout de huit combats. Il recourt à plusieurs interventions maxillo-faciales afin de réparer ses nombreuses blessures, dont deux traumatismes crâniens, une pommette fracturée et la langue sectionnée.
Nouvelle apparence et seconds rôles
Mickey Rourke apparaît à l'écran avec le visage opéré, les traits grossis et le corps épaissi dans Double Team (Double Team, 1997) face à Jean-Claude Van Damme, première incursion de Tsui Hark sur les plateaux américains. Rourke apparaît dans un registre inédit de méchant dans un pur film de combat, tandis que le timbre de sa voix, à l'origine doux et clair, est devenu grave.
Coppola fait appel à lui pour tenir un rôle dans L'Idéaliste (The Rainmaker, 1997). Pour la première fois depuis des années, il joue dans un film bien accepté par la critique, en tant que personnage secondaire qui intervient dans le parcours de Matt Damon. Love in Paris (Love In Paris, 1997), la suite de 9 semaines 1/2, passe cependant inaperçue.
L'année de son divorce avec Carré Otis, il joue dans Buffalo '66 (Buffalo '66, 1998), la production indépendante de Vincent Gallo classé 36e meilleur film indépendant jamais réalisé par le magazine américain Empire. Il se démarque en tournant quatre scènes dans le rôle d'un prisonnier travesti pour Animal Factory (Animal Factory, 2000) le premier film de Steve Buscemi, puis il est dirigé par Sean Penn pour The Pledge (The Pledge, 2001), dans lequel il échange quelques répliques avec Jack Nicholson.
Mickey Rourke alterne ainsi les apparitions spéciales dans des films de qualité et les rôles dans des productions moins réussies, à l'image de Get Carter (Get Carter, 2000) qui ne convainc pas la critique (53 critiques négatives sur les 60 critiques collectées par Rotten Tomatoes) et marche moyennement. Le film réalisé par Stephen T. Kay lui permet surtout de redresser sa situation financière, grâce à l'appui de Sylvester Stallone qui y joue le premier rôle.
Sans emploi, ruiné, il doit vendre sa collection de motocyclettes et son manoir de Los Angeles afin de rembourser ses créanciers, puis il est interné momentanément lorsque ses amis s'inquiètent de ses tendances suicidaires. Il se retrouve par ailleurs démuni de plus de 30 millions de dollars sans qu'il ne sache comment. Tandis que Spun (Spun, 2002) est un échec, son rôle de Billy Chambers dans le succès Il était une fois au Mexique... Desperado 2 (Once Upon a Time in Mexico, 2003) de Robert Rodriguez lui offre une visibilité nouvelle, pour ensuite jouer dans le rentable Man on Fire (2004) avec Denzel Washington. Le 16 octobre 2004, son frère Joey Rourke, avec lequel il avait tourné dans The Last Outlaw et Bullet, décède d'un cancer.
Retour en grâce et The Wrestler
Mickey Rourke est l'une des têtes d'affiche du très ambitieux Sin City (Frank Miller's Sin City, 2005) de Frank Miller et Robert Rodriguez, qui remporte un franc succès critique et financier. Récompensé par de nombreux prix dont le Saturn Award du meilleur acteur pour son rôle de Marv, il incarne à nouveau des personnages principaux comme dans Domino (Domino, 2005) avec Keira Knightley. Il redevient un acteur rentable pour l'industrie cinématographique, grâce à certains réalisateurs à la mode tels que Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, attristés de ne le voir jouer que de petits rôles et qu'il soit considéré comme « dépassé ». Le rôle d'anti-héros en marge du système devient sa marque de fabrique.
The Wrestler (The Wrestler, 2008) de Darren Aronofsky est le premier film reconnu unanimement par l'opinion internationale dans lequel Mickey Rourke tient le rôle principal. Salué dans le monde entier, Rourke est la vedette de la 65e Mostra de Venise, le 6 septembre 2008, sans recevoir le prix ultime déjà donné au film. Le président du jury, Wim Wenders, déclare qu'il y assure « une performance à briser le cœur » dans la peau de Randy « The Ram », un catcheur fatigué et touchant. Sur Rotten Tomatoes, le film recueille 98 % de critiques positives, pour une moyenne de 8,4/10 sur la base de 219 critiques collectées.
Contesté autrefois pour ses choix de carrière et ses attitudes, il obtient à 56 ans le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique le 11 janvier 2009, puis il glane à Londres le British Academy Film Award du meilleur acteur le 8 février 2009. Il concourt pour la première fois à l'Oscar du meilleur acteur finalement attribué à Sean Penn, le 22 février 2009.
Les années 2010
L'estime de la profession retrouvée, il s'engage pour Expendables : Unité spéciale (The Expendables, 2010) de Sylvester Stallone et surtout Iron Man 2 (Iron Man 2, 2010) avec, entre autres, Robert Downey Jr. et Scarlett Johansson, qui rapporte plus de 312 millions de dollars d’entrées aux États-Unis. Il enchaîne également les apparitions dans des films d'action de qualité variable : Killshot, 13 avec Fifty Cent et Passion Play avec Megan Fox et Bill Murray, souvent par souci financier.
Le 31 octobre 2011, il intègre Hollywood Boulevard en devenant le 254e acteur à laisser ses empreintes de mains et de pas devant le Grauman's Chinese Theatre. Cette même année, il rencontre Gareth Thomas et annonce sa volonté de l'incarner dans le film biographique que compte produire l'ancien joueur de rugby, malgré une différence d'âge de près de 23 ans entre les deux hommes. En mars 2012, Thomas annonce dans The Sun que Tom Hardy est désormais pressenti, en expliquant que les effets spéciaux envisagés n'auraient pas été assez réalistes sur Rourke et que le programme d'entraînement était trop intensif.
En 2013, il est le narrateur de The Good Son : The life of Ray "Boom Boom" Mancini, un film biographique sur l'ancien champion du monde des poids légers, et Generation Iron, un film sur le culturisme.
En 2018, il jouera dans Tiger, un film de Alister Grierson.
Ses meilleurs films
(2010)
(Acteur)
(2003)
(Acteur)
(2008)
(Acteur)
(1985)
(Acteur)
(1987)
(Acteur)
(1982)
(Acteur) Le plus souvent avec