Après le scandale que constitua la projection de son film surréaliste L'âge d'or, Luis Buñuel est non seulement dépité mais aussi désargenté. Et avec les bien pensants contre lui, tout particulièrement l'église catholique, il n'est pas certain de pouvoir retourner un jour. Son ami, le sculpteur anarchiste Ramón Acín Aquilué, tente de lui remonter le moral. Mieux encore, il lui promet de produire son prochain film à condition de... gagner à la loterie. Et... il décroche le gros lot ! Ainsi naîtra Terre sans pain. Ce qui ne signifie pas la fin de ses ennuis pour autant.
En 1897, à Paris. Le jeune Edmond Rostand (Thomas Solivérès) n'a rien écrit depuis deux ans lorsqu'il propose un rôle au célèbre Constant Coquelin (Olivier Gourmet). Le seul problème : la pièce n'est pas écrite, il n'a que le titre : Cyrano de Bergerac. Entre les histoires d'amour de son meilleur ami, les caprices des actrices, la jalousie de sa femme, le manque d'enthousiasme de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit.
Le récit des aventures, au crépuscule du XVIIIe siècle, d’un couple singulier formé par un petit orphelin aux origines mystérieuses et sa jeune nourrice italienne à la naissance pareillement incertaine. Ils nous entraînent dans leur sillage à travers l'Europe: Rome, Paris, Parme, Venise, Londres...
1792, au cœur de la Révolution Française. Isolé dans l’arrière-pays montagneux, loin de l’épicentre des événements, le couvent du jeune moine Gabriel est occupé et réquisitionné comme caserne par une troupe de soldats révolutionnaires et la jeune femme silencieuse qui les accompagne : Marianne. Une cohabitation forcée entre moines et soldats s’ensuit, qui ne laisse pas Gabriel indifférent aux idées nouvelles.
Au XVIIIe siècle, Casanova, connu pour son goût du plaisir et du jeu, arrive à Londres après avoir dû s’exiler. Dans cette ville dont il ignore tout, il rencontre à plusieurs reprises une jeune courtisane, la Charpillon, qui l’attire au point d’en oublier les autres femmes. Casanova est prêt à tout pour arriver à ses fins mais La Charpillon se dérobe toujours sous les prétextes les plus divers. Elle lui lance un défi, elle veut qu’il l’aime autant qu’il la désire.
Pour éponger les dettes de son père, Marie de Heredia épouse le poète Henri de Régnier, mais c’est Pierre Louÿs qu’elle aime, poète également, érotomane et grand voyageur. C’est avec lui qu’elle va vivre une initiation à l’amour et à l’érotisme à travers la liaison photographique et littéraire qu’ils s’inventent ensemble.
Babeuf ou le journal parlé, de Vincent Nordon: Dans un décor contemporain, un acteur incarnant Babeuf détaille les raisons pour lesquelles lui et ses amis ont tenté de ranimer la flamme révolutionnaire de 89, étouffée par le Directoire. Premier Empire, de François Barat: Une femme quitte son appartement. Elle erre dans les rues d'une ville et pénètre dans divers lieux publics: théâtre, gare, hôtel, tombeau de l'Empereur. Peu à peu, le destin de cette femme va se confondre avec celui de l'Histoire. La Semaine sanglante, de Joël Farges: Deux mondes s'affrontent: Versailles groupé autour de Thiers et la Commune. Les héros - masse anonyme - meurent en vrac. Les barricades s'élèvent en hâte. De toutes parts, les communards sont cernés par l'armée versaillaise et par celle des allemands. L'hécatombe commence.
Face à la tyrannie de César qui agit en maître absolu sur Rome, les deux sénateurs Rufus et Cassius fomentent un complot pour l’assassiner. Pour avoir le soutien du peuple, ils proposent à Brutus, le fils renié de César, d’être celui qui lui portera le coup de grâce. Seul problème : Brutus est un marginal qui n’a pas du tout les épaules taillées pour le costume…
La Llorrona : seuls les coupables l’entendent pleurer. Selon la légende, la Llorona est une pleureuse, un fantôme qui cherche ses enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux qui sont morts durant le génocide des indiens mayas. Le général, responsable du massacre mais acquitté, est hanté par une Llorona. Serait-ce Alma, la nouvelle domestique ? Est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné ?
Le film Kalank se situe en 1945 dans une Inde pré-indépendante, où le monde solennel, élitiste et opulent de la famille Chaudhry, et celui de Hira Mandi, le quartier pauvre, sauvage, mystérieux et musical de la ville, s’affrontent lorsque Roop Chaudhry rencontre Zafar, forgeron casse-cou, bagarreur et coureur de jupons. De nombreuses vérités cachées commencent à se dévoiler à mesure que les tensions communautaires augmentent et que la partition se rapproche. Roop a contracté un mariage de raison avec Dev Chaudhry à la demande de Satya, sa femme mourante. Zafar est le demi-frère illégitime de Dev, et ne vit que pour se venger de son père qui l’a rejeté et est également responsable de son abandon par sa mère. Roop tombe éperdument amoureuse de Zafar qui, bien que s’étant rapproché d’elle pour servir sa vengeance, finit, sans vouloir l’admettre, par partager ses sentiments. Ils se retrouvent pris sur le champ de bataille de l'amour pendant que toute la ville est à feu et à sang. La question est de savoir si cet amour fou s’éteindra dans le rouge de la violence ou s’épanouira dans celui de l’amour.
Située entre 1802 et 1818, c’est l’histoire vraie et épique d’un officier de l’armée espagnole et conspirateur de génie. Missionné par l’Espagne, Domingo Badia, alias Ali Bey El Abbassi va rencontrer Lady Hester Stanhope, une aristocrate anglaise, plus connue sous le nom de Meleki, et ils vont vivre ensemble un destin hors du commun qui bouleversera le Moyen-Orient.