Paris, été 1960. Michel doit bientôt partir en Algérie pour le service militaire. En attendant, il est machiniste à la télévision et fait la connaissance de Liliane et Juliette, deux amies inséparables comme des amandes « philippines ». Michel songe à ses derniers jours de liberté, quitte son travail et part en vacances sur les routes de Corse où les deux filles décident de le rejoindre.
Le capitaine Leblanc, officier de la Légion étrangère, est chargé de conduire un groupe ayant pour objectif de capturer Ben Bled, un responsable FLN. La première partie de l'opération réussit, mais le retour se révèle d'autant plus difficile que la situation politique a évolué en raison des pourparlers de paix.
Avec la complicité d'Isabelle, Henri, frère jumeau du roi de France Louis XIV, s'évade le l'île Sainte-Marguerite où il a été enfermé à sa naissance et contraint à porter un masque de fer pour que nul ne le reconnaisse. D'Artagnan, à qui Mazarin avait confié la mission de faire revenir « le Masque de fer » pour le substituer au roi, arrive ainsi trop tard. Le roi est amené à rencontrer Isabelle, qui s'évanouit en constatant la ressemblance avec l'homme qu'elle aime, et l'installe à la cour royale, tandis qu'Henri vit brièvement de rapines, aidé par le bandit Lastréaumont qu'il a sauvé de l'écartèlement. Le frère jumeau du roi prend la place de son frère, non pas pour des raisons politiques comme l'espèrent les frondeurs qui organisent la substitution, mais pour se rapprocher d'Isabelle. Sommé par Mazarin d'épouser l'infante d'Espagne, le faux roi prend conscience qu'il n'est pas à la hauteur de la fonction royale. Il fait libérer Louis XIV avec l'aide de D'Artagnan. Les deux frères échangent à nouveau leurs places, et Henri accepte de se retrouver à nouveau masqué et cette fois prisonnier à la Bastille. Apprenant qu'Isabelle est exilée pour être mariée, il s'évade en laissant Lastréaumont prendre sa place, celui-ci étant ravi de la vie princière qu'il va mener. Aidé par D'Artagnan, il libère Isabelle et s'enfuit avec elle, tandis que le mousquetaire peut enfin épouser M de Chaulmes, dont toutes ses aventures l'ont tenu éloigné.
Au XVIII siècle, peu avant la Révolution française, l’orpheline Henriette Gérard accompagne Louise, sa sœur adoptive aveugle, à Paris. Les deux jeunes filles espèrent bien trouver un médecin qui guérira Louise de sa cécité. Hélas, Henriette est enlevée par le marquis de Presles, un roué qui a décidé d'en faire son jouet. Louise n'a pas plus de chance que sa sœur : livrée à elle-même, elle tombe dans les mains de la Frochard, une mégère alcoolique qui ne cessera de l'humilier et de la tourmenter pour la forcer à mendier. Tout paraît s'arranger avec l'intervention du chevalier de Vaudrey et de la comtesse de Linières…
Septembre 1962. Hélène Aughain, femme au début de la quarantaine et antiquaire à domicile, vit à Boulogne-sur-Mer avec Bernard Aughain, son beau-fils qui revient d'Algérie. Elle fait revenir son amour de jeunesse, Alphonse Noyard, un homme dissimulateur, charmeur et habile. Il arrive accompagné d'une jeune femme, Françoise, actrice débutante, qu'il fait passer pour sa nièce. Hélène les accueille et la cohabitation des membres du groupe va s'avérer source de tensions : rémanence des histoires propres à chacun, résolution du passé et amours contrariées.
Thomas Vlassenroot, jeune Luxembourgeois, a combattu en Kabylie dans la Légion étrangère française pendant la guerre d'Algérie. En 1961, après le putsch des généraux et alors que l'OAS tentait de conserver l'Algérie à la France, Thomas a déserté et s'est réfugié à Alger chez son amie Maria. Son lieutenant, passé à l'OAS, lui propose de participer à une opération de commando : il s'agit d'enlever une avocate, Dominique Servet, venue défendre deux révolutionnaires algériens. En paiement, Thomas recevra assez d'argent pour rentrer au Luxembourg. L'enlèvement est mené à bien, avec l'aide d'un pied noir, Amério. Dominique est incarcérée en compagnie d'un autre prisonnier, Félicien, sous la garde d'Amério et de Thomas. Celui-ci, apitoyé par la jeune femme, l'aide à s'échapper après avoir abattu Amério.
Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui montre les faits de Résistance et les actions militaires qui, en août 1944, conduisent à la Libération de Paris et à la reddition du général von Choltitz, commandant en chef de la Wehrmacht à Paris.
Dans une Algérie colonisée par la France, au fin fond de la campagne (aux Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp.
En 1943, au prix d'une opération risquée, un groupe de résistants d'un maquis des Cévennes réussit à libérer de leur prison douze condamnés à mort. Une fois en lieu sûr, il s'avère que, parmi les évadés, il y a un homme de trop. Tandis que les Allemands sont sur leurs traces, les chefs du maquis se demandent ce qu'il faut faire de cet inconnu.
Élise s'ennuie à Bordeaux. Elle a l'impression de ne pas vivre la vraie vie. Elle monte à Paris rejoindre son frère Lucien. Il est ouvrier et sympathisant du FLN. Bientôt, Élise est poussée par la nécessité à travailler en usine. Elle y rencontre et se lie avec Arezki, un militant algérien. Leur liaison amoureuse est rendue difficile par le racisme environnant et, de surcroît, dangereuse en raison d'une étroite surveillance policière. Lucien meurt. Quand Arezki est arrêté, Élise retourne à Bordeaux.
Au temps de la Révolution française, le parcours de deux paires de frères échangés à la naissance et provenant de milieux sociaux opposés va être amener à se croiser alors qu'une conspiration contre le roi prend de l'ampleur.
Le 16 juillet 1942, à Paris. Un jeune étudiant, averti de l'imminente rafle, se rend dans le quartier Saint-Paul pour tenter de sauver quelques personnes. Il rencontre une jeune fille juive et tente de la sauver en traversant vers la rive gauche.
L'histoire se passe en France durant l'Occupation allemande. Elle raconte la vie de Claude Langman dans la famille d'accueil où ses parents l'ont envoyé pour éviter les rafles nazies. La famille d'accueil est un couple de grands-parents : Pépé (Michel Simon) et Mémé (Luce Fabiole). Pépé est un ancien poilu de la Première Guerre. Anticlérical et antisémite, Pépé ne cesse d'accuser les Juifs, les rouges et les maçons d'être la cause de tous les maux de la France. Mais l'arrivée de Claude, auquel ses parents ont formellement interdit de révéler ses origines juives, va quelque peu bouleverser les certitudes de Pépé et révéler l'homme bon qui sommeille en lui.
C'est l'histoire d'un cinéaste qui veut réaliser depuis 20 ans le même film, autobiographique. Parallèlement à sa vie actuelle, il tourne avec un opérateur en reportage et avec des petits moyens, une chronique du temps présent. Tous les éléments de sa vie d'enfant, vie rêvée, souvenirs transposés et irréalistes, viennent se confondre au présent.
En France, pendant le premier quart du XVIII siècle. Le roi Louis XV (arrière-petit-fils et successeur de Louis XIV) étant mineur, la régence est assurée par son grand-oncle, le duc d'Orléans (Philippe Noiret), débauché notoire, entouré d'une cour de prostituées et de jouisseurs délurés. En Bretagne, le marquis de Pontcallec (Jean-Pierre Marielle) fomente un complot destiné à renverser le duc au profit du roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV et oncle du jeune souverain. Il espère ainsi redonner son indépendance à la Bretagne — en la libérant de ses devoirs de vassalité envers le pouvoir parisien — et y proclamer la république. L’abbé Dubois (Jean Rochefort), Premier ministre complaisant du Régent et manipulateur ambitieux, se charge de mettre fin à la conspiration tout en l'utilisant pour assouvir ses propres ambitions.