Boufarik, Algérie, en 1960. Salah et Boualem, deux garçons de vingt ans qui portent chemises à la mode et lunettes noires, s'intéressent plus au twist qu'au travail et à la guerre d'indépendance. Lorsque la guerre se termine, Boualem sait choisir le « bon côté », celui des profiteurs...
Marc, la quarantaine, marié, père de famille, vit à Aix-en-Provence, près de la Méditerranée. Agent immobilier dans l'agence de son beau-père, il mène une vie tranquille. Alors qu'il fait visiter une maison à vendre, il croise une femme qui veut acheter cette maison pour le compte d’un marchand de bien et dont le visage lui semble familier. Le soir, il pense qu'il s'agit de Cathy, son amour d'enfance, quittée à douze ans lorsque sa famille dut fuir Oran, dans les années 1960, en pleine guerre d'Algérie. Troublé par cette rencontre il se remémore son amour d’enfance et retombe follement amoureux d’elle, oubliant sa femme et sa fille. Il la revoit et a une relation sexuelle avec mais elle le quitte au matin sans lui donner ses coordonnées en lui disant simplement qu’ils se reverront le jour de la signature du compromis de vente chez le notaire. Ils se revoient ce jour là mais après elle disparait de nouveau bien que lui ayant promis de le revoir à son hotel. Marc est troublé et se rend compte qu’il y a des choses étranges car sa mère et sa soeur lui apprennent que Cathy est morte avec son père dans un attentat peu aprés son propre départ précipité vers la France avec ses parents. Il mène son enquête partagé ente espoir et doute car il s’est de nouveau follement épris de celle qu’il croit être Cathy. Au fil de ses découvertes il découvre que « Cathy » est mêlée plus ou moins malgré elle a une opération immobilière frauduleuse montée par un des collègues de Marc et qu’en fait la dite Cathy est en réalité sa meilleure amie Marie-Jeanne (amoureuse de Marc lorsqu’ils étaient tous ensemble) que Marc avait cotoyé mais ignoré car à l’époque il n’avait d’yeux que pour Cathy. Cathy qui est bien morte en Algérie comme sa mère et sa soeur le savaient mais ne lui en avaient rien dit à l’époque car sachant son amour pour Cathy et son désespoir d’avoir du quitter l’Algérie et son amour d’enfance. Quelques mois plus tard alors que Marc est séparé de sa femme et vit seul il revoit Marie-Jeanne (la fausse Cathy) qui lui avoue avoir toujours été amoureuse de lui et a souffert en silence dans l’ombre, elle n’a jamais dit être Cathy mais éprouvant encore de l’amour pour lui elle n’a pas eu le courage de le détromper. Ils se revoient quelque temps plus tard et Marc lui dit qu’il va revenir sur les lieux de son enfance mais elle avoue ne pas en avoir le courage. Le film se termine à Oran où on voit Marc en pleurs qui revient sur la terrasse où il a passé de tendres moments avec Cathy. On ne sait pas comment se poursuivrait la relation entre Marie-Jeanne et Marc mais ils semblent néanmoins très proches lors de leur dernière entrevue avant le depart de Marc pour l'Algérie donc on peut supposer une suite positive a leur relation.
Ce film documentaire est sorti à l’occasion du cinquantenaire des événements survenus au moment et après la manifestation pacifique des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris durant la guerre d'Algérie, organisée par la Fédération de France du FLN en réaction à un couvre-feu institué par le préfet de police Maurice Papon pour les seuls Algériens favorables à l'indépendance de leur pays. La manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l'ordre dont le nombre de victimes est estimé entre 80 et 200 morts. Les cadavres seront, pour certains, retrouvés flottant dans la Seine.
Nous sommes en 1787 ; parce qu'il a tué en duel un ami du roi Louis XVI, Jean-François de la Plaine est exilé à Cap Saint-Louis, un minuscule comptoir africain dont il est nommé gouverneur. Plutôt libre-penseur, il se résigne à son sort, essayant d'adoucir sa solitude au moyen de son épinette (instrument de musique de la famille des clavecins). Très loin, en France, éclate la Révolution, tandis qu'il découvre les multiples facettes de l'Afrique et de l'esclavage, l'amour de la jeune Amélie (une jeune esclave peul qui lui a été offerte) et la richesse de la différence.
L'action du film se déroule dans les dernières années de l'Indochine française. La première partie suit les parcours d'une nonne et d'un militaire. Dans la seconde partie, un combattant Việt Minh prisonnier confie à un évadé un message d'amour pour sa jeune femme enceinte. Le message est transmis à un enfant qui l'inscrit sur un papier, transmet le papier à une Française qui rentre en France avec les maîtres de la femme du prisonnier. 25 ans passent avant que ce message, passé de main en main puis oublié, soit redécouvert à Paris, où la femme du prisonnier habite désormais. Leur fille revient alors au Vietnam, décidée à refaire l'itinéraire de ce papier dispersé au fil de l'histoire tragique de son pays.
Les enfants de deux orphelinats s'affrontent à l'occasion d'un match de football qui, le résultat n'étant pas accepté par les protagonistes, se poursuit sous la forme d'un jeu représentant la guerre entre l'OAS et le FLN.
Un appelé du contingent revient d'Algérie après 27 mois de service. À Paris, il retrouve son amie Sylvie lors d'un bal populaire. Il l'épouse, part en voyage de noces avec elle, et, une fois de retour, trouve un travail de photographe. Le temps passant, il trompe son épouse avec des inconnues de passage, et la vie suit son cours… Un jour pourtant, un gendarme vient sonner à sa porte : il est rappelé sous les drapeaux et doit retourner au combat.
Djamila Boupacha (Hafsia Herzi) est une jeune femme qui vit encore chez ses parents, à Alger, au temps des Français. Elle est arrêtée pour acte de terrorisme. Son interrogatoire devient très vite une torture. Les militaires la battent, la torturent et la violent. Son avocate, Gisèle Halimi (Marina Hands), prend cette affaire vraiment à cœur.
Le film Fort du fou narre, non sans nostalgie pour la période coloniale, l'abandon - durant la guerre d'Indochine - de réfugiés tonkinois catholiques par une armée française impuissante.