Au cours de la guerre d'Algérie, quatre hommes et deux femmes acceptent de convoyer pour le compte du Front de libération nationale algérien des camions à travers le désert.
Alors qu’il tente par tous les moyens de rester en dehors des bouleversements sanglants provoqués par la bataille d’Alger, Hassan, père de famille intègre et naïf, offre sans le savoir, l’hospitalité à un moudjahid activement recherché par l’armée française.
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
En 1956, pendant la guerre d'Algérie, March, Charpentier et Dax, des réservistes, se retrouvent dans un bataillon disciplinaire. Ils sont alors pris dans les engrenages de la guerre, de la torture et de la mort. Le commandant Lecoq doit constituer une unité d'élite avec les réfractaires, dont les motivations politiques sont diverses.
En avril 1961, dans le massif de l'Aurès, un commando, formé d'appelés bretons, affronte un groupe de l'Armée de libération nationale : il fait un prisonnier algérien. Le soldat français blessé au cours de l'accrochage, instituteur dans le civil, se rappelle les événements qu'il a vécus avec ses camarades au cours des derniers mois : leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis ; il se remémore la façon dont leur chef a su les transformer, de jeunes Bretons antimilitaristes qu’ils étaient, en redoutables chasseurs de fellaghas, prêts à tuer et y prenant goût. Tous sauf lui, cèdent progressivement à l'escalade de la violence.
Atteint d'un cancer du poumon, un officier de la marine nationale française se voit confier un ultime commandement après l'avoir expressément réclamé, celui de l'escorteur d'escadre Jauréguiberry dont c'est également la dernière mission avant son désarmement. Il est chargé de l'assistance et de la surveillance de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Le commandant mène aussi une quête personnelle, enracinée dans les guerres coloniales françaises depuis un évènement sur le Mékong en 1948 : croiser une dernière fois un homme qu'il a connu, devenu patron d'un chalutier. Le déroulement du film révèle qu'il avait donné sa parole à cet homme, parole qu'il n'avait pas pu tenir en raison de divers événements politiques. On peut supposer que, durant toute sa vie qui maintenant s'achève, il a souffert de ce manquement.
À Alger, en 1957, Henri Charlegue, directeur d'un quotidien partisan de l'indépendance, est arrêté par des parachutistes de l'armée française. Alors que son épouse et son avocat tentent en vain de le voir, il reste incarcéré et subit humiliations et torture. Également arrêté, son ami Maurice Oudinot ne survivra pas à ce traitement. En prison, Henri entame le récit de son calvaire.
En 1962, Albert Narboni, épicier heureux de vivre en Algérie française, est contraint de partir en exil avec sa famille au moment de l'indépendance de l'Algérie.
France retourne au Cameroun où elle a grandi lorsqu'elle était enfant et se remémore cette période vingt ans après. Son père, commandant d'un poste de gouverneur à Mindif, dans le nord du pays, tente tant bien que mal d'organiser la présence coloniale française. Sa jeune femme vit plus difficilement l'Afrique, notamment ses tâches de maîtresse de maison, bien qu'elle soit aidée par Protée, un « boy » instruit et intelligent qui souffre en silence de la situation de son peuple. France, leur fille de cinq ans, très proche de Protée, observe avec sensibilité le pays et les hommes qui changent : tensions et désirs dans une Afrique qui vit ses derniers moments de colonialisme.
En mars 1954 à Hanoï, le journaliste américain Howard Simpson réalise un reportage sur la guerre d'Indochine. Il se lie d'amitié avec plusieurs militaires français et apprend, à leur côté, le début de l'attaque contre le camp retranché de Diên Biên Phu. Il voit là l'occasion d'obtenir les premiers scoops pour son journal. Il entre en contact avec un journaliste français de l'AFP afin de faire confirmer ses informations.
Le film, à travers le destin croisé de plusieurs personnes, retrace les évènements qui ont mené au massacre du 17 octobre 1961 à Paris, où plusieurs dizaines à centaines de Nord-Africains furent tués par la police lors d'une manifestation pacifique en faveur de l'indépendance de l'Algérie et contre le couvre-feu auquel ils étaient astreints.
Ce documentaire est le portrait d’une Marocaine engagée comme prostituée dans un bordel militaire de campagne par l’armée coloniale française et qui a participé à la guerre d’Indochine. Âgée de plus de 70 ans, Fadma déclare avoir fait ce film pour demander à la France de la reconnaître comme elle reconnaît les anciens combattants « …car moi j’ai participé à l’effort de guerre. »
Algérie, 1960. Une section de parachutistes français est envoyée à la recherche d'un avion disparu dans le désert. L'épave de l'avion est rapidement localisée, mais il n'y a aucun survivant, juste une mallette estampillée « secret défense. » Assaillie par des soldats ennemis de l'ALN, la troupe trouve alors refuge dans une étrange citadelle qui semble abandonnée. Malgré les mises en garde de la gardienne des lieux, ils réveillent les Djinns, les esprits maléfiques du désert qui font s'entretuer les hommes de la patrouille.