En juin 1944, sous l'Occupation allemande, Lucien Lacombe retourne chez ses parents. Son père est prisonnier de guerre en Allemagne et sa mère vit avec le maire du village. L'adolescent demande à son instituteur, devenu résistant, de le faire entrer dans le maquis, mais ce dernier refuse, le trouvant trop jeune. Lorsque le jeune garçon est arrêté par hasard par la police, il dénonce son instituteur et rejoint alors la Gestapo française — corps auxiliaire français de la Gestapo — devenant un agent de la police allemande alors que l'Occupation touche à sa fin. Il tombe amoureux d'une jeune femme juive, France Horn. Lucien finit par s'enfuir à la campagne avec la jeune femme et sa grand-mère.
La suite des aventures du trio de la septième compagnie lors de la Débâcle de juin 1940 : Tassin, Chaudard et Pithivier échappent aux Allemands et sont recueillis en caleçon par la mère Crouzy qui leur fournit des uniformes d'officiers français abandonnés par leurs détenteurs pendant la débâcle. Nos trois héros se font arrêter à nouveau et sont conduits dans un château où une grande partie de l'état-major français est détenue. Les trois bidasses, devenus officiers malgré eux, sont sur le point de faire évader tous ces officiers quand, malencontreusement, alors qu'ils referment la porte derrière eux à la sortie des souterrains, le sol de la forêt s'écroule avec des arbres et bloque la sortie, obligeant les officiers à rebrousser chemin dans les galeries communicant avec le château. Quant aux trois soldats, ils se retrouvent enfin libres. S'ensuit une petite série d'évasions à chaque fois sous l'œil médusé de leur supérieur le capitaine Dumont (Pierre Tornade) qui ne comprend pas comment font ces trois tocards pour s'évader.
En 1942, les lois antisémites du gouvernement de Vichy contraignent les deux ainés d’un coiffeur juif de Paris à fuir vers la zone libre. Un peu plus tard, les deux autres frères s’enfuient également pour gagner le Sud de la France. Ils réussissent à passer la ligne de démarcation et rejoignent Menton où ils vont retrouver leurs frères et bientôt leurs parents.
Le film retrace l'histoire du groupe Manouchian, surnommé "L'armée du crime", composé de vingt-trois résistants (dont une femme qui fut décapitée ultérieurement), la plupart d'origine étrangère, fusillés à l'aube du 21 février 1944 sur le Mont Valérien, pour l'exemple. Une trentaine d'années plus tard des comédiens s'apprêtent à recevoir certains survivants de cette douloureuse période qui ont connu ou côtoyé ces martyrs de la Résistance et qui souhaitent faire corps avec les acteurs présents qui s'apprêtent à investir les personnages des divers résistants pour mettre en scène le souvenir et la mémoire des victimes et des rares rescapés de l'époque...
À Alger, en 1957, Henri Charlegue, directeur d'un quotidien partisan de l'indépendance, est arrêté par des parachutistes de l'armée française. Alors que son épouse et son avocat tentent en vain de le voir, il reste incarcéré et subit humiliations et torture. Également arrêté, son ami Maurice Oudinot ne survivra pas à ce traitement. En prison, Henri entame le récit de son calvaire.
En France, au Moyen Âge, des pèlerins et des comédiens, en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle, content La Chanson de Roland aux villageois lors de leurs étapes.
Peu après le débarquement de Normandie, en juin 1944, l'histoire d'un médecin vengeant la mort de sa femme et de sa fille, sauvagement assassinées par un détachement de soldats SS stationnés dans le château du petit hameau où elles s'étaient réfugiées.
Atteint d'un cancer du poumon, un officier de la marine nationale française se voit confier un ultime commandement après l'avoir expressément réclamé, celui de l'escorteur d'escadre Jauréguiberry dont c'est également la dernière mission avant son désarmement. Il est chargé de l'assistance et de la surveillance de la grande pêche sur les bancs de Terre-Neuve. Le commandant mène aussi une quête personnelle, enracinée dans les guerres coloniales françaises depuis un évènement sur le Mékong en 1948 : croiser une dernière fois un homme qu'il a connu, devenu patron d'un chalutier. Le déroulement du film révèle qu'il avait donné sa parole à cet homme, parole qu'il n'avait pas pu tenir en raison de divers événements politiques. On peut supposer que, durant toute sa vie qui maintenant s'achève, il a souffert de ce manquement.
En 1800 à Strasbourg, le lieutenant Gabriel Féraud du 7e Régiment de Hussards blesse grièvement le neveu du maire durant un duel à l'épée. Le brigadier-général Treillard ordonne alors au lieutenant Armand d'Hubert du 3e Régiment de Hussards de le trouver pour le mettre aux arrêts. D'Hubert retrouve Féraud dans le salon d'une dame, et ce dernier prend l'ordre d'arrêt pour un affront et incite Hubert à un duel au sabre, qui s'achève à l'avantage de d'Hubert.
1942, zone occupée. Après avoir été démobilisés, Tassin, Pithivier et le sergent-chef Chaudard s'en sont retournés à leur vie d'avant. Chaudard a repris la direction de sa petite quincaillerie provinciale, entre son épouse, Suzanne, et des très (voire trop) régulières visites de son beau-frère Gorgeton (Gérard Jugnot) qu'il ne supporte plus. Il entretient également par intérêt de bonnes relations avec Lambert (André Pousse), le chef de la milice locale qui lutte contre les forces judéo-maçonniques et recherche le commandant Gilles, l'un des chefs de la Résistance locale. Alors que Chaudard doit recevoir la visite de Tassin et Pithivier, venus passer quelques jours de vacances pour évoquer le bon vieux temps de la 7e compagnie, il est loin de se douter que son beau-frère cache avec la complicité de Suzanne le commandant Gilles dans son cellier.
En 1962, Albert Narboni, épicier heureux de vivre en Algérie française, est contraint de partir en exil avec sa famille au moment de l'indépendance de l'Algérie.
À Paris, en juin 1791, l’écrivain libertin Restif de La Bretonne est le témoin du départ, en pleine nuit et depuis le Palais Royal, d’un mystérieux carrosse. Intrigué, Restif se lance à sa poursuite en compagnie de Giacomo Casanova. Il découvre bientôt que ce carrosse tente d’en rejoindre un autre parti plus tôt et dont les occupants ne sont rien de moins que les membres de la famille royale…
Au XVI siècle, Martin revient dans son village natal après plusieurs années passées à la guerre. L'homme se rappelle tout, les habitants, leur histoire et jusqu'au moindre détail. Après quelque temps, des vagabonds identifient Martin comme Arnaud du village voisin de Tilh, mais les villageois rejettent ces revendications comme des mensonges. Mais quand Martin fait une demande d'argent à son oncle, l'oncle est indigné et attaque Martin. Cela mène à un procès sur son identité, mettant sa vie en jeu puisque s'il n'est pas Martin, lui et sa femme Bertrande sont des adultères et leurs enfants bâtards.
Paris, dans un printemps 1794 qui semble glacé : les premiers plans montrent des sans-culottes se réchauffant près d'un brasero. Depuis septembre 1793 c'est la première partie de la Terreur, où la faction perdante, ici les moins extrémistes, sont menés à la guillotine.